eJournals Papers on French Seventeenth Century Literature 48/94

Papers on French Seventeenth Century Literature
pfscl
0343-0758
2941-086X
Narr Verlag Tübingen
10.2357/PFSCL-2021-0015
71
2021
4894

Guillaume Peureux : De main en main. Poètes, poèmes et lecteurs au XVIIe siècle, Paris, Hermann, 2021. 402 p.

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2021
Maxime Cartron
pfscl48940204
Comptes rendus PFSCL XLVIII, 94 (2021) DOI 10.2357/ PFSCL-2021-0015 204 Guillaume Peureux : De main en main. Poètes, poèmes et lecteurs au XVII e siècle, Paris, Hermann, 2021. 402 p. Paru en avril, le dernier ouvrage de Guillaume Peureux peut se lire simultanément comme un bilan et comme l’ouverture d’un nouveau chantier de recherche. Il s’inscrit en effet dans la continuité de plusieurs travaux importants sur la forme du recueil collectif et des recueils de poésie satyrique 1 , ainsi que sur la question du commentaire de poésie au XVII e siècle 2 , tout en développant les axes de la réflexion menée au sein du groupe « Génétique XVI-XVII », que l’auteur co-dirige avec Anne Réach-Ngô, et dont l’objectif est d’élaborer une méthode généticienne spécifique aux textes d’Ancien Régime, fondée sur leurs déterminations et leurs devenirs éditoriaux. Tel est bien le but ici : décrire les conditions de possibilité de cette approche, en prenant en compte le lien étroit entre les « marginalia » et les « discours de commentaires » 3 : L’objet du présent travail est précisément d’examiner comment ces deux types de gestes se rejoignent de manière surprenante du point de vue de nos habitudes et de nos sensibilités : ils ont en commun de faire du texte premier une matière que le cadre dans lequel ils apparaissent, celui de la lecture ou celui d’une activité de commentaire, conduit à modifier, à corriger, à réécrire 4 . Cette optique critique se caractérise par une attention soutenue accordée aux « éléments exogènes, non auctoriaux au sens étroit et courant du terme », qui font « tout autant partie de l’histoire des textes, entendue comme un 1 Voir en particulier l’article écrit en collaboration avec Mathilde Bombart (« Politiques des recueils collectifs dans le premier XVII e siècle. Émergence et diffusion d’une norme linguistique et sociale », Le Recueil littéraire. Pratiques et théorie d’une forme, Irène Langlet (dir.), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2003, p. 239-256) et La Muse satyrique (1600-1622), Genève, Droz, « Les seuils de la Modernité », 2015, ainsi que l’édition des Priapées de Mainard, Paris, Classiques Garnier, « Bibliothèque du XVII e siècle », 2018. 2 Voir notamment l’édition critique suivante : Gilles Ménage, Dissertation sur les sonnets pour la belle matineuse, Paris, Hermann, « Bibliothèque des littératures classiques », 2014 et le récent volume rassemblant les travaux du Groupe « Lire, Commenter, Réécrire » de l’Université Paris Nanterre : Métamorphoses du commentaire (XV e -XVIII e siècle). Une anthologie, Nanterre, Presses universitaires de Paris Nanterre, « Orbis litterarum », 2020. 3 G. Peureux, De main en main. Poètes, poèmes et lecteurs au XVIIe siècle, Paris, Hermann, 2021, p. 7. 4 Ibid., p. 7-8. Comptes rendus PFSCL XLVIII, 94 (2021) DOI 10.2357/ PFSCL-2021-0015 205 processus d’écriture/ réécriture et d’actualisations » 5 . Or, dans l’écosystème de la critique littéraire telle qu’elle se pratique usuellement, de telles constatations sont rarement mises en avant, tant l’histoire littéraire, mais aussi la génétique textuelle elle-même peinent à « prendre en considération les gestes d’usagers des poèmes qui s’inscrivent pourtant dans ces derniers » 6 . Dès lors, il s’agit pour G. Peureux de mettre en lumière l’instabilité foncière qui caractérise les textes poétiques du XVII e siècle (et plus largement les textes d’Ancien Régime) en ce temps où « la poésie se trouvait, pour ainsi dire, partout » 7 : Sous l’effet des sollicitations d’avis, des interventions de lecteurs ou des membres des ateliers d’imprimerie, etc., les textes tels que nous les recevons, et tels qu’ils circulaient en leur temps, se définissent donc souvent par une grande variabilité. L’instabilité des poèmes, en particulier, sous quelque support de diffusion que ce soit, s’impose comme une donnée inévitable dont il faudra examiner les raisons et les diverses conséquences 8 . Et de fait, « à chaque étape de leur activité, les lecteurs tendaient à régénérer ou à réinventer le texte qu’ils avaient lu » 9 . Contre la sacralisation de la figure auctoriale 10 , G. Peureux défend l’idée d’une « modification de la relation traditionnellement établie entre commentateur et auteur » 11 , dans laquelle « ce dernier n’est pas ou plus une autorité telle que le commentaire est un discours ancillaire, admiratif et soumis au génie auctorial. Au contraire, le lecteur commentateur peut s’emparer de ce qui nous semblerait relever des prérogatives auctoriales » 12 . Tout le travail de G. Peureux consiste donc à déplacer le curseur herméneutique de l’auteur aux lecteurs, en investissant la notion d’appropriation telle que définie par Roger Chartier 13 : rejetant 5 Ibid., p. 11. 6 Ibid. 7 Ibid., p. 11, note 8. 8 Ibid., p. 10 9 Ibid., p. 27. 10 « Des traces de lectures laissées par les lecteurs de l’époque témoignent d’un rapport aux textes poétiques qui autorisait des interventions que nous n’oserions pas imaginer depuis le sacre de l’écrivain » (Ibid., p. 7). 11 Ibid., p.8. 12 Ibid. 13 « Le présent travail se situe dans le prolongement des recherches de Roger Chartier sur l’histoire de la lecture et de la réception des textes. L’auteur de Lectures et lecteurs dans la France d’Ancien Régime propose une approche historique alternative aux théories de la réception développées à Constance par Wolfgang Iser ou Hans-Robert Jauss. Il s’efforce notamment de saisir comment un lecteur du passé a pu lire, comprendre, s’approprier un texte, en fonction des conditions sociales qui étaient Comptes rendus PFSCL XLVIII, 94 (2021) DOI 10.2357/ PFSCL-2021-0015 206 l’uniformisation qu’induirait une approche faisant de l’auteur le garant univoque du sens, G. Peureux étudie ce que R. Chartier appelle les « modalités de publication, de dissémination et d’appropriation des textes » 14 . L’enjeu, en explorant les « traces de lectures poétiques sous l’Ancien Régime » 15 , est de faire apparaître ces gestes et ces acteurs qui font aussi l’œuvre, et que l’histoire littéraire et la génétique « traditionnelles » invisibilisent. Par là, l’auteur engage une véritable théorie historique de la poésie au XVII e siècle, au sens où les usages de la poésie décrits dans ce livre permettent de saisir et de comprendre, à travers l’examen de traces de réceptions et d’appropriations ainsi que de gestes de lecture, une manière spécifique de considérer les poètes, leur production et les fonctions que l’on reconnaissait à la poésie, mais aussi d’appréhender un usage productif des textes poétiques selon lequel lire, commenter et réécrire étaient parfois des activités presque simultanées 16 . La notion d’appropriation constitue par conséquent le noyau théorique du livre, les gestes qui s’y rattachent, par essence dynamiques, faisant éclater les notions mêmes d’œuvre et de texte 17 , tout en remettant en question l’omnipotence habituellement prêtée à l’auteur. G. Peureux exploite avec beaucoup de finesse le « double motif de l’appropriation », c’est-à-dire le « processus par lequel les lecteurs font leurs les vers qu’ils lisent, et de la main, celle qui identifie ou qui caractérise un scripteur dans un manuscrit, mais également qui fait circuler un texte, le fait passer de main en main » 18 . De ce point de vue, les annexes - édition du « manuscrit de Maastricht », copies de poésies de Desportes de 1573 à 1600, plusieurs versions du Psaume 34 par Conrart - permettent de juger sur pièces la pertinence et la justesse de les siennes et des conditions matérielles de circulation de ce texte, mais également en fonction de la somme des interventions effectuées sur le texte depuis sa première version manuscrite jusqu’à sa prise en main par le lecteur - travail des copistes, des relecteurs, éventuellement des censeurs, de l’atelier de l’imprimeur, etc. -, sans négliger que les imprimés circulaient au-delà des frontières entre les groupes sociaux et en prenant en compte qu’il n’existait sans doute guère d’interprétation commune ou univoque » (Ibid., p. 8-9). 14 R. Chartier, L’Œuvre, l’Atelier et la Scène. Trois études de mobilité textuelle, Paris, Classiques Garnier, « Fonds Paul-Zumthor », 2014, p. 15. 15 G. Peureux, De main en main…, op. cit., p. 9. 16 Ibid. 17 La conclusion dénonce ainsi « la dilution de deux catégories fondamentales dans les conceptions usuelles d’écrire l’histoire littéraire des périodes pré-moderne et modern : l’auteur et le texte. Le premier n’était pas nécessairement une figure unique et le second n’était donc ni le produit d’un seul ni un objet tout à fait stable, identifiable et arrêté » (Ibid., p. 272). 18 Ibid., p. 17. Comptes rendus PFSCL XLVIII, 94 (2021) DOI 10.2357/ PFSCL-2021-0015 207 la perspective adoptée par l’auteur : G. Peureux nous fournit, avec une transparence et une générosité certaines, tous les éléments nécessaires à la bonne compréhension de ses principes critiques. Si l’ouvrage traite de nombreux et divers auteurs (Ronsard, Malherbe, Mainard, Conrart, Sévigné…), de lecteurs identifiés (Piochet, Graverol, Costar…) ou anonymes, ou encore de modes et de supports de publication variés (recueils collectifs et autographiques, manuscrits, correspondances…), sa cohérence heuristique est cependant parfaite, en ce que son organisation vise précisément à expliciter et à développer cette idée d’une lecture appropriante à l’œuvre, en en déclinant les différentes modalités. Ainsi, les trois chapitres liminaires (« À la merci des lecteurs » ; « Genèses partagées » ; « Le commentaire autoritaire ») visent à « cadastrer des pratiques qui éclairent les chapitres qui suivent » 19 en étudiant « des pratiques de lecture et d’écriture qui mettaient les poèmes à la merci de leurs usagers, que ceux-ci aient été sollicités par les auteurs pour les accompagner dans les processus créatifs ou qu’ils aient produit des lectures s’arrogeant la liberté de corriger, c’est-à-dire des commentaires autoritaires » 20 . Viennent ensuite « deux cas d’appropriations radicales » 21 , soient « celle des poésies lyriques de Desportes par les innombrables acteurs de ses éditions et rééditions sur plus de trente années, et celle des œuvres de Ronsard par un fervent admirateur, Jean de Piochet, qui en prépara sa propre édition » 22 . Enfin, l’auteur de La Muse satyrique s’intéresse, dans les deux derniers chapitres, à la réécriture du psautier protestant par Valentin Conrart et à « Sévigné poétesse ». Ces études de cas, dans lesquelles la subtilité et la clarté des analyses de G. Peureux éclatent - ni temps mort ni imprécision, aussi bien dans la conduite de la démonstration que dans le détail du propos -, sont reliées fermement au propos théorique de l’ouvrage par des conclusions, qui ferment chaque chapitre en en synthétisant les enjeux. Ces pages, brèves et denses, constituent autant de ponts entre les développements, et contribuent avec efficacité à déployer les axes de lecture envisagés par l’auteur pour construire sa « théorie historique de la poésie au XVII e siècle », soient : Une technologie de la lecture, par l’examen de l’incidence du marquage des textes ; la matérialité de la diffusion, à partir de l’exemple des poèmes de Malherbe et de quelques autres auteurs ; une idéologie de la création, placée 19 20 21 22 Comptes rendus PFSCL XLVIII, 94 (2021) DOI 10.2357/ PFSCL-2021-0015 208 sous le signe de l’imperfection fondamentale des vers et des poèmes ; une fonction de la poésie, envisagée comme moyen de communication 23 . Pour mener à bien cette entreprise, il s’avère primordial d’écrire une histoire de la lecture entendue comme histoire sociale de la poésie et des poètes. Si l’un des sous-titres initialement prévus par G. Peureux était « L’instabilité du poème au XVII e siècle », le choix final de « Poètes, poètes et lecteurs au XVII e siècle », qui pourrait sembler de prime abord quelque peu sobre, prend en réalité tout son sens à cette lumière : le but est ici de resserrer le regard sur les interactions sociales impliquées par les interventions, les collaborations et toutes les opérations de « marquage » qui font et fondent l’appropriation des textes et des œuvres. À travers ces questions, G. Peureux a en effet en vue la problématique de la « socialisation des poèmes » 24 , et la conclusion de l’ouvrage s’emploie donc à relier « genèse et vie sociale des poèmes » 25 . Tout comme l’instabilité procède logiquement de l’appropriation, la socialisation des textes et des œuvres découle de celle-ci, puisque sous l’Ancien Régime « le texte ne semblait jamais fini dans la mesure où chaque réemploi en était une nouvelle énonciation et qu’il était susceptible d’être modifié pour l’occasion » 26 . Or, ces usages sont chargés « d’énergies sociales et culturelles qu’il convient de ne pas négliger » 27 . Le fait d’appréhender les pratiques d’écriture, de commentaire et de publication à l’aune de leur « existence sociale » 28 constitue l’un des apports les plus conséquents du programme de recherche dont De main en main rend compte. C’est que l’impact de ce livre, qui ambitionne - et y parvient - de changer notre regard sur la poésie du XVII e siècle, est considérable : il nous offre en effet l’opportunité de relire et de comprendre différemment la littérature d’Ancien Régime, de « renouveler nos modes d’approche des écrits de cette époque » en repensant « nos manières d’envisager les processus de genèse » 29 . Avec une tonalité polémique de bon aloi, G. Peureux démonte plusieurs mythes critiques à la persistance tenace, en démontrant que de telles réalités contredisent tout imaginaire du « classicisme », l’idée d’une poésie dominante au XVII e siècle qui serait formellement et linguistiquement stable, caractérisée par des régularités communément partagées. Au contraire, les poèmes étaient un enjeu pour ceux qui en composaient et ceux qui les lisaient, la frontière entre les deux activités se révélant à l’examen 23 Ibid., p. 21. 24 Ibid., p. 272. 25 Ibid., p. 271. 26 Ibid., p. 66. 27 Ibid., p. 10. 28 Ibid. 29 Ibid., p. 272. Comptes rendus PFSCL XLVIII, 94 (2021) DOI 10.2357/ PFSCL-2021-0015 209 souvent inexistante : un enjeu de pouvoir, puisqu’il s’agissait d’imposer sa version du texte par divers gestes d’appropriation, qui était le plus souvent adossé à un enjeu linguistique, celui de l’affirmation et de la divulgation d’une conception du bon usage. Autant de tensions que camoufle et nie la représentation des pratiques d’écriture à la lumière du « classicisme » 30 . Par quoi il importe, pour se prémunir de tels réflexes critiques, qui étouffent la complexité des textes et des processus éditoriaux et scripturaux d’Ancien Régime, de « nous intéresser aux différents agents de l’écriture » et d’« enquêter sur les collaborations, sur les formes qu’elles ont prises, sur les fonctions exercées par ces personnes, sur l’importance de leurs injonctions, etc » 31 . Le « nous » n’a ici rien de jussif : il témoigne au contraire d’une pensée généreuse, qui cherche à fournir aux lecteurs, dix-septièmistes mais pas uniquement, toutes les clefs pour aborder sous un angle nouveau des corpus qu’il est aisé d’aplatir sous des concepts exogènes et artificiels. De main en main se recommande encore par la précision chirurgicale et par la grande diversité de sa documentation : on ne peut qu’être admiratif du travail réalisé par G. Peureux, au plus près du terrain, c’est-à-dire des livres, dans de nombreuses bibliothèques, et pas seulement parisiennes : Lille, Douai, Nîmes, Lyon, Genève, les Archives départementales de Savoie, celles du Gard, ou encore la collection privée de Jean-Paul Barbier-Mueller… multiples et différentielles sont les sources, l’attention portée aux supports étant capitale ici. Ainsi, les développements de G. Peureux sur les manuscrits (dont certaines pages sont reproduites, ce qui est d’un grand intérêt), à partir notamment des cas de Des Yveteaux et surtout de Malherbe, sont fondamentaux, puisque l’auteur établit avec fermeté l’importance et la spécificité de ce mode de diffusion du texte poétique, qui « influait fortement sur la façon dont les lecteurs considéraient les textes » 32 , en ce qu’il constitue « le support d’une diffusion qui estompe la figure auctoriale au bénéfice de celle de son propriétaire » 33 , tandis que « le recours à l’imprimé par un poète consiste à mobiliser une technique de reproduction en grand nombre qui stabilise le rapport entre son nom d’auteur et les textes mais qui n’engage pas pour autant l’idée d’une pérennisation du texte » 34 . Ces distinctions sont d’un bénéfice heuristique incontestable, et elles contribuent à la réussite d’un ouvrage dont l’absence totale de dogmatisme fait toute la valeur. Plus qu’à une théorie englobante, on a affaire à une invitation à explorer le singulier et les infinies variations 30 Ibid., p. 271-272. 31 Ibid., p. 274. 32 Ibid., p. 42. 33 Ibid. 34 Ibid., p. 48. Comptes rendus PFSCL XLVIII, 94 (2021) DOI 10.2357/ PFSCL-2021-0015 210 des textes poétiques du XVII e siècle et, plus largement, d’Ancien Régime : « un poème n’est jamais fini » 35 . D’où les nombreuses citations que j’ai tenu à donner, afin de laisser la parole à G. Peureux, la qualité de son écriture donnant lieu à des formules frappantes, dont la force de suggestion ne concourt pas peu à faire de ce livre, d’ores et déjà, un classique des études dix-septièmistes, à plus forte raison qu’il prolonge par ailleurs avec brio des antécédents critiques portant pourtant sur des sujets et des domaines très différents de celui exploré ici : les « manuels de conduite à la cour rédigés par des aristocrates pour leurs descendants et conservés uniquement sous la forme manuscrite afin de pouvoir, de génération en génération, en adapter le contenu » 36 du Siècle d’Or espagnol comme les marginalia de William Blake. Du reste, De main en main ne vaut pas seulement par l’éclairage qu’il jette sur les pratiques et usages des textes poétiques du XVII e siècle, mais en ce qu’il propose une méthodologie claire et féconde, dont il reste à souhaiter qu’elle permette d’aborder d’autres corpus et, pour reprendre les mots de Pierre Charpentrat, de « poser en termes sociologiques un problème accaparé jusque-là, pour le meilleur et pour le pire, par la spéculation esthétique » 37 . Maxime Cartron 35 Ibid. 36 Ibid., p. 12. 37 P. Charpentrat, « L’architecture baroque et ses usagers », Critique, n o 306, novembre 1972, p. 999.