eJournals lendemains 47/188

lendemains
ldm
0170-3803
2941-0843
Narr Verlag Tübingen
10.24053/ldm-2022-0039
0513
2024
47188

Editorial

0513
2024
Andreas Gelz
ldm471880002
2 DOI 10.24053/ ldm-2022-0039 Editorial Editorial Dass die Vorstellung der Grenzen eines Textes oder eines scheinbar abgeschlossenen literarischen Werks im Verlauf der literaturwissenschaftlichen Theoriebildung der letzten Jahrzehnte sukzessive aufgegeben wurde, ist keine neue Erkenntnis. Man denke an Konzepte wie das der Intertextualität, demzufolge jeder Text eine Transformation anderer Texte, ein Mosaik aus Zitaten darstellt, an Rezeptionsästhetik oder andere Formen eines reader-oriented criticism, der den literarischen Text als das Produkt historisch je unterschiedlicher Lesarten bzw. der Präsenz eines lector in fabula (Eco 1979) versteht, oder auch an textgenetische Ansätze, die sich mit den Vorstufen von Texten beschäftigen, wie etwa Notizen, Skizzen, Entwürfe, Manuskripte, etc. - als Vorstufen eines in einem gewissen Sinn nie abgeschlossenen Textes. Wenig berücksichtigt wurde bisher die Betrachtung des Schreibens als Praxis, als materieller Akt, der in einem bestimmten Kontext oder ‚Setting‘ erfolgt. Dazu gehören Objekte - von der Tinte über das Papier bis zum Mobiliar -, aber auch, und hier setzt das von Cornelia Wild herausgegebene Dossier zu Gustave Flaubert vor allem an, Schreibszenen bzw. Szenen des Schreibens (Campe 1991, 2022). Ihre räumliche (Arbeitszimmer, Schreibtisch, Liege bzw. Divan, u. a.) und zeitliche Struktur (Tagesablauf, Arbeitsrhythmus, Umgang mit Störungen, u. a.) konfiguriert den Schreibprozess. Der Begriff ‚Schreibszene‘ bezieht sich gleichzeitig auf das Theater und damit auf eine gewisse Theatralität und Gestik des Schreibaktes, die den Le fait que la conception des limites d’un texte ou d’une œuvre littéraire apparemment achevée a été progressivement abandonnée au cours de l’évolution de la théorie littéraire de ces dernières décennies, n’est pas une découverte en soi. On pense à des concepts tels que celui de l’intertextualité, selon lequel chaque texte est une transformation d’autres textes, un mosaïque de citations, à l’esthétique de la réception ou à d’autres formes de readeroriented criticism, qui considère le texte littéraire comme le produit d’interprétations historiquement variées ou de la présence d’un lector in fabula (Eco 1979), ainsi qu’aux approches de génétique textuelle, qui s’intéressent aux étapes de préparation des textes, telles que les notes, les esquisses, les brouillons, les manuscrits, etc. - en tant qu’étapes préliminaires d’un texte qui, dans un certain sens, n’est jamais achevé. Cependant, jusqu’à present, peu d’attention a été accordée à l’écriture en tant que pratique, en tant qu’acte matériel qui se déroule dans un contexte ou un cadre particuliers. En font partie les objets - de l’encre au mobilier en passant par le papier -, mais aussi, et c’est sur ce point que le dossier sur Gustave Flaubert édité par Cornelia Wild se concentre avant tout, des scènes d’écriture ou des scènes de l’acte d’écrire (Campe 1991, 2022). Leur structure spatiale (bureau, table de travail, divan, etc.) et temporelle (routine quotidienne, rythme de travail, gestion des perturbations, etc.) configurent le processus de l’écriture. Le terme ‚scène de l’écriture‘ se réfère en même temps au théâtre et donc à une certaine théâtralité et gestuelle de l’acte d’écriture, qui met en scène le DOI 10.24053/ ldm-2022-0039 3 Editorial Körper des Autors - im Falle Flauberts, der seine Entwürfe immer wieder laut deklamierte, insbesondere seine Stimme -, in Szene und in eine Beziehung zum entstehenden Text setzt. Den zahlreichen Ausprägungsformen dieser Dynamik zwischen Körper, Stimme, Inszenierung, Schreibszene und Schrift gehen die verschiedenen Beiträge dieser Nummer von lendemains nach. Sie untersuchen damit eine ‚Urszene‘ literarischer Kreativität, die für viele bis heute eine große Unbekannte und von daher ein großes Faszinosum darstellt. corps de l’auteur - dans le cas de Flaubert, qui avait l’habitude de déclamer bruyamment le texte de ses brouillons, en particulier la voix -, et, simultanément, le met en relation avec le texte en cours d’élaboration. Les différents articles de ce numéro de lendemains explorent les nombreuses manifestations de cette dynamique entre le corps, la voix, la mise en scène, la scène d’écriture et l’écrit. Ils examinent ainsi une ‚scène originaire‘ de la créativité littéraire, qui, pour beaucoup, reste à ce jour une grande inconnue et donc un grand sujet de fascination. Andreas Gelz