eJournals lendemains 33/132

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0170-3803
2941-0843
Narr Verlag Tübingen
Es handelt sich um einen Open-Access-Artikel, der unter den Bedingungen der Lizenz CC by 4.0 veröffentlicht wurde.http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/121
2008
33132

Editorial

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2008
Wolfgang Asholt
Hans Manfred Bock
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3 Editorial In Krisenzeiten haben sich internationale Bündnisse und Institutionen zu bewähren und ihre Belastbarkeit unter Beweis zu stellen. Die Bankenkrise stellte in der ersten Oktoberhälfte 2008 die deutsch-französischen und die europäischen Interaktionsstrukturen auf eine solche Probe. In den bilateralen Beziehungen zwischen Deutschland und Frankreich liefen die Reaktionen auf die aktuelle Krise nach einem Muster ab, das schon in früheren vergleichbaren Spannungsanlässen erkennbar war: Die primäre Reaktion, die wesentlich von der politischen Kultur jedes der beiden Länder bestimmt wird, war gegensätzlich, die zweite Reaktion war konsensorientiert und lief auf einen Kompromiß hinaus. Das „Nein“ der Bundeskanzlerin vom 4.10. zu einem europäischen Rettungsplan, wie er vom französischen Staatspräsidenten vertreten wurde, provozierte in Frankreich eine Lawine von Unmut, der sich auf den deutschen Föderalismus und Subsidiaritätsglauben richtete, während in Deutschland die Kritik abhob auf die zentralistischen und die EZB möglicherweise subordinierenden Implikationen in Sarkozys Rettungsplan. Das am 12.10. angenommene Sanierungsprogramm der EU trug dann die Züge einer für alle tragbaren Synthese, deren Zweckdienlichkeit sich nunmehr erweisen muß: Ein koordiniertes Vorgehen zur Wiederherstellung der Funktionsfähigkeit der Banken (aber keinen gemeinsamen EU -Fonds) und eine je länderspezifische flexible Umsetzung der beschlossenen Prinzipien (aber keine Konzessionen an den Föderalismus). Die Art und Weise, wie in der Öffentlichkeit in Deutschland und Frankreich auch unter dem Zwang der Eilbedürftigkeit der Krisenlösung die Gegensätze in den primären politischen Reaktionen fallweise überwunden werden, und die sich En temps de crise, les alliances et institutions internationales doivent faire preuve de leur efficacité. La crise des banques du début octobre 2008 constitue une telle épreuve pour les structures d’interaction franco-allemandes et européennes. Dans les rapports bilatéraux entre l’Allemagne et la France, les réactions à la crise actuelle ont suivi un modèle qu’on a déjà pu constater lors de moments de tensions antérieures comparables: la première réaction, essentiellement dominée par la culture politique du pays respectif, était controverse, la réaction suivante s’orientait vers le consensus et aboutissait à un compromis. Le „non“ de la chancelière au plan de soutien au niveau européen du 4 octobre, comme le proposait le Président français, provoqua en France une avalanche de grogne qui se dirigeait vers le fédéralisme allemand et la foi intrinsèque en la subsidiarité, tandis que la critique en Allemagne envers le plan de soutien de Sarkozy visait les implications centralistes et éventuellement subordonnant la BCE. Le programme d’urgence adopté par l’UE le 12 octobre portait alors les traits d’une synthèse acceptable pour tous, dont l’utilité devra s’avérer par la suite: une démarche coordonnée pour le rétablissement du fonctionnement des banques (mais pas de fond commun de l’UE) et une application flexible des principes conclus pour chaque pays (mais pas de concession face au fédéralisme). La manière dont les contradictions dans l’espace public allemand et français sont résolues au cas par cas dans l’urgence politique sous la contrainte de trouver rapidement une issue à la crise et la tolérance constructive de conflit des deux côtés qui se dessine sont le résultat d’un processus d’apprentissage collectif qui est en mouvement depuis soixante ans. Que la résolution de problèmes soit 4 Editorial hier abzeichnende konstruktive Konflikttoleranz von beiden Seiten sind Ergebnisse eines umfassenden kollektiven Lernvorgangs, der seit sechzig Jahren im Gang ist. Daß Problemlösungen gemäß dem Grundsatz der Einheit in der Unterschiedlichkeit bilateral zur Norm geworden sind, hängt wohl nicht zuletzt damit zusammen, daß sich die Kommunikations- und Sozialräume zwischen Deutschland und Frankreich fortschreitend (aber nicht ein für allemal) verdichtet haben. Diese kommunikative gesellschaftliche Infrastruktur (die auf die Hilfe der öffentlichen Hand nicht verzichten kann), wird durch die Arbeit vieler punktuell wirksamer Netzwerke, Organisationen und Institutionen zwischen beiden Nationen aufgebaut und lebendig erhalten. Einige von ihnen feiern in diesem Jahr das Jubiläum ihrer Gründung. Lendemains hat ihnen jederzeit viel Aufmerksamkeit und Sympathie gewidmet. Die Zeitschrift setzt ihre Berichterstattung mit dem Bilanzierungsversuch von 45 Jahren Tätigkeit des DFJW im vorliegenden Heft fort und gratuliert dem Deutschen Historischen Institut in Paris zum 50., dem Deutsch-Französischen Historikerkomitee zum 20. und der Deutsch- Französischen Gesellschaft in Berlin zum 80. (! ) Geburtstag. Wenn die Verleihung des Literaturnobelpreises für Jean-Marie Gustave Le Clézio in ersten Reaktionen als „durchaus überraschend“ (SZ, 10.10.2008) empfunden wird, so gilt dies nicht nur dem in Deutschland kaum bekannten Autor, sondern verrät auch eine (Fehl-)Einschätzung der französischen Literatur insgesamt. Le Clézio ist insofern untypisch, als er, von seinen romanesken Anfängen abgesehen, nie das Ideal einer autonomen Literatur vertreten hat. Seine Romane sind in der Gegenwart verankert, auch wenn er das Modell des engagierten Audevenue bilatéralement la norme, selon la maxime de l’unité dans la différence, est notamment en rapport avec le fait que les espaces de communication et du domaine social entre l’Allemagne et la France se soient d’avantage densifiés (mais pas une fois pour toute). Cette infrastructure sociétale communicative (qui ne peut renoncer au soutien du secteur public) est développée par le travail assidu de nombreux réseaux, organismes et institutions entre les deux nations. Certains parmi eux célèbrent cette année l’anniversaire de leur création. Lendemains leur a toujours voué beaucoup d’attention et de sympathie. La revue poursuit dans ce numéro son information avec la tentative de faire le bilan de 45 ans d’activité de l’OFAJ et félicite le Deutsche Historische Institut à Paris de ses 50 ans, le Deutsch-Französische Historikerkomitee de ses 20 ans et la Deutsch-Französische Gesellschaft in Berlin de ses 80 (! ) ans d’existence. Que pour les premières réactions allemandes l’attribution du prix Nobel de littérature 2008 à Jean-Marie Gustave Le Clézio soit „tout à fait surprenante“ (SZ, 10/ 10/ 2008), cela n’est pas dû seulement à l’auteur peu connu en Allemagne, mais traduit également une (fausse) appréciation de la littérature française en général. Le Clézio est atypique dans la mesure où - à part ses débuts romanesques - il n’a jamais suivi l’idéal d’une littérature autonome. Ses romans sont ancrés dans le présent, même s’il met en question le modèle de l’auteur engagé: „Si je le suis, c’est dans le sens où je me suis indigné contre l’injustice et la violence.“ ( Le Monde , 11/ 10/ 2008) Si le choix de l’avantdernier lauréat en 1964 était encore une décision pour une littérature engagée, même si l’engagement de Sartre était si profond qu’il refusa le prix, on décida 5 Editorial tors infrage stellt: „Si je le suis, c’est dans le sens où je me suis indigné contre l’injustice et la violence.“ ( Le Monde , 11.10.2008) War die Wahl des vorletzten Nobelpreisträgers 1964 noch eine Entscheidung für die engagierte Literatur, auch wenn das Engagement Sartres so groß war, daß er den Preis ablehnte, so sollte mit Claude Simon 1985 ein Nouveau Romancier geehrt werden, der die Kritik dieses Engagements personifizierte; heute lesen wir seine Romane als narrative Verarbeitung des Zivilisationsbruches des vergangenen Jahrhunderts. Vielleicht beginnt mit Le Clézio das Ende des vierzigjährigen Nobel-Purgatoriums der französischsprachigen Literatur. Als „Verfasser des Aufbruchs, des poetischen Abenteuers und der sinnlichen Extase, als Erforscher einer Menschheit außerhalb und unterhalb der herrschenden Zivilisation“ (Nobel-Komitee) lassen sich ihm weder Frankonoch Eurozentrismus vorwerfen. Le Clézio zählt zu den Unterzeichnern des Manifests „Pour une littérature-monde en français“, in dem es heißt: „Le monde revient. Et c’est la meilleure des nouvelles. N’aura-t-il pas été longtemps le grand absent de la littérature française? “ ( Le Monde , 16.3.2007) Beendet ist diese Epoche jedoch erst, wenn eine Autorin oder ein Autor der französischsprachigen Literaturen aus anderen Teilen der Welt diesen Preis erhält. Dazu hat der Nobel-Jury wohl der Mut gefehlt, den Le Clézio mit seinen Themen unter Beweis stellt. Wir freuen uns, zu Ende des Simone de Beauvoir-Jahres ein von Thomas Stauder international konzipiertes Dossier vorlegen zu können, das die Reihe der entsprechenden Schwerpunkte fortsetzt. Ihm und Claudine Monteil, die die Titelillustration von Hélène de Beauvoir zu Verfügung gestellt hat, sei dafür herzlich gedankt. d’honorer en 1985, avec Claude Simon, un Nouveau Romancier qui personnifiait la critique de cet engagement; aujourd’hui, nous lisons ses romans comme une assimilation narrative du choc des civilisations du siècle dernier. Peut-être qu’avec Le Clézio commence la fin du purgatoire quadragénaire du Nobel de la littérature de langue française. Décrit comme „ l'auteur de nouveaux départs, d'aventures poétiques et d'extases sensuelles, explorateur d'une humanité bien au-delà de la civilisation“ par le Comité Nobel, on ne peut lui reprocher ni un franconi un eurocentrisme. Le Clézio fait partie des signataires du manifeste „Pour une littérature-monde en français“, dans lequel on peut lire: „Le monde revient. Et c’est la meilleure des nouvelles. N’aura-til pas été longtemps le grand absent de la littérature française? “ ( Le Monde , 16/ 3/ 2007) Cette époque ne trouvera une fin que si une ou un auteur de la littérature de langue française des autres parties du monde reçoit ce prix. Pour cela le Comité Nobel a apparemment manqué du courage dont fait preuve Le Clézio avec ses sujets. Nous sommes heureux de pouvoir présenter, à la fin de l’année consacrée à Simone de Beauvoir, un dossier conçu de manière internationale par Thomas Stauder. Ce dossier poursuit la série des dossiers dédiés à ce sujet. Nous le remercions ainsi que Claudine Monteil qui a mis à notre disposition l’illustration du titre de Hélène de Beauvoir. Wolfgang Asholt * Hans Manfred Bock