eJournals Vox Romanica 51/1

Vox Romanica
vox
0042-899X
2941-0916
Francke Verlag Tübingen
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1992
511 Kristol De Stefani

Nuevas Aportaciones a la Lexicologia Hispánica

121
1992
María Dolores Gordón Peral
vox5110211
La Nominalisation de Propositions et la Distinction conjonction/ relatif 203 la fonction de rappel d'un mecanisme d'incidence, trait definitoire des suppletifs (cf. GUILLAUME 1973: 55); le röle de support/ apport a la personne morphologique du verbe de la proposition nominalisee. 3.3. Si que conjonction n'a pas de valeur suppletive et s'il n'est pas apport a la personne morphologique du verbe de la proposition nominalisee, en quoi est-il alors un pronom? Contrairement a la suggestion de Gaudet, reprise apparemment par LE FLEM (1989b: 37; rn., a paraftre), l'idee d'un apport de «la personne morphologique» de que «a la personne du substantif pour la completive nominale et la relative, et a la personne objet du verbe principal pour la completive verbale» (1987: 91) est totalement indemontrable 12 . Pour nous, c'est le nom de discours dans sa totalite qui est apport envers la personne morphologique du substantif ou du verbe. (19) a) Je desire ta venue. j _______ [ b) Je desire que tu viennes. j _______ [ La confusion provient a la base d'une conception erronee du rapport substantif relatif, qui couvre une relation de suppletivite et non pas de completivite (cf. PrnRRARD [a paraitre]), ce qui evite de devoir postuler pour que relatif deux personnes morphologiques (GAUDET 1987: 92). Le rapport antecedent/ consequent implique un rappel du mecanisme d'incidence. Ceci est realise au moyen d'un renvoi anaphorique base sur l'identite de reference virtuelle (identite des proprietes lexicales) de N et de ProN: A l'aboutissement de la visee phrastique, cette reprise anaphorique pourra subir sur le plan discursif un alignement eventuel sur l'emploi referentiel, amenant l'identite de reference actuelle c.-a-d. la designation des memes segments de realite (cf. KLEIBERILAZZARO 1987: 86): (20) Les carottes qui poussent ici sont ! es plus grosses. [Les carottes ! es plus grosses = les carottes qui poussent ici] Toutefois, l'identite de reference actuelle n'est pas indispensable: 12 Par contre, cela semblerait bien etre le cas du qui «interrogatif» (Mais oui, je sais qui! ). Celui-ci ne joue pas, en revanche, le röle de support de propositions nominalisees (PIERRARD 1988: 32-34). 204 Michel Pierrard (21) a) Lors de mon voyage en Afrique, j'ai caresse un rhinoceros blanc, qui est une espece en voie de disparition. [qui = le rhinoceros blanc est une espece en voie de disparition = j'ai caresse un rhinoceros blanc: non-identite du segment de realite designe] b) Paul a ete blesse au coeur [+ specifique], qui, on le sait [+ generique], est l'organe le plus fragile du corps. (KLEIBER 1987: 137) 4. En consequence, s'il nous parait difficile d'assimiler sans plus qupronom et que conjonction, il reste indispensable de preciser leurs rapports et l'impact de ceux-ci sur le processus de nominalisation. 4.1. Le rapport qu-/ que pourra mieux etre degage a partir de la structuration interne de la categorie non predicative (ou transpredicative) du pronom, dans son acception plus ample, telle que la definit G. GmLLAUME 13 . Celui-ci, rappelons-le, distingue au sein de la classe deux sous-classes d'apres le rapport des pronoms a l'incidence nominale. Les pronoms completifs (22a) sont des pronoms precoces intervenant dans le mecanisme meme d'incidence nominale, d'une maniere interieure propre a en regler le jeu. Les pronoms suppletifs (22b) par contre sont des pronoms tardifs referes a une incidence nominale close, resolue, ayant deja joue a plein, dont ils se bornent a en rappeler le resultat depasse (1973: 55). (22) a) Le garyon parle. b) Je le vois. Si' les pronoms releves ci-dessus fonctionnent sur le plan du nom, que conjonction doit etre situe sur le plan de la nominalisation phrastique. En tant que marqueur de la nominalisation, que conjonction sera bien egalement, a son niveau, un <pronom completif>, supportant la realisation de l'incidence de discours du <mot fonctionnel> 14. Possedant la capacite d'incorporer a sa «semantese propre la matiere semantique d'un enonce phrastique» (MorGNET 1981: 25) de fafon a en faire un <nom de discours>, que est donc un support de l'incidence (trans)categorielle de ces <mots de discours>. Cette propriete, la <conjonction> la partage d'ailleurs avec le relatif qu-. La specificite du relatif, c'est d'intervenir egalement sur le plan 13 Relevons aussi la definition fort adequate que donne MOIGNET des parties de langue non predicatives: «La matiere notionnelle de ces vocables est presque exclusivement demandee a une prise de conscience, operee par la pensee, des mecanismes de son propre fonctionnement.» (1981: 20) 14 Cf.l'analyse similaire sur ce point de FERRERES MASPLA: «Le que appele conjonction a une fonction, par rapport a la phrase qu'il introduit, comparable a celle de l'article el (le en franyais, ou le passage des fonctions suppletives pleines du paradigme pronominal personnel le, la, / es, lui [...] a celle de support forme! du substantif en tant qu'article est parlant), et exerce une fonction pronominale minimale, consistant a fournir un support, une assiette semantique thetique, de nature pronominale, a la phrase qui suit, [...]» (1991: 47). La Nominalisation de Propositions et la Distinction conjonctionlrelatif 205 de l'incidence categorielle en tant que pronom suppletif (cf. les enonces [15] a [18]). Le relatif est donc a la fois porteur: de la marque [ + Compl] sur le plan de l'incidence transcategorielle, qui en fait, comme la conjonction, le support formel d'une proposition nominalisee [ + SpNm]; de la marque [ + Suppl] sur le plan categoriel, qui le rapproche fondamentalement des pronoms personnels et qui lui donne, a leur image, une double fonction: «Ce qui revient a dire qu'ils sont suppletifs relativement a une notion appartenant au plan nominal. Mais si on les considere etroitement dans le plan qui est le leur, le plan verbal dont ils ne sortent pas, ils apparaissent alors completifs par rapport au verbe» (GUILLAUME 1973: 120). En sa qualite de ProN suppletif, le relatif sera a) suppletif par rapport a un N, en tant qu'element de rappel d'un mecanisme d'incidence (relation apport/ support), rappel qui s'effectue par le biais d'une relation anaphorique; b) completif par rapport au verbe de la proposition nominalisee. Dans ce cadre, il sera parfois meme (qui) support du verbe, ce qui n'est pas sans importance pour comprendre le comportement de certaines constructions (comme les relatives imbriquees par exemple). Si l'identite partielle de qurelatif et de que conjonction revele combien les deux qiots sont le produit du proces de nominalisation pour lequel ils fourriissent un support formel, leur difference est la materialisation de la fafon divergente dont la nominalisation apere. Bref, le rapport qu-lque temoigne de la valeur basique du processus de nominalisation et de sa double saisie. 4.2. La construction relative par decumul, qui separe les marques de la completivite transcategorielle (que) et de la suppletivite categorielle (il), confirme bien combien c'est le processus de nominalisation (NI ou NE) qui diffärencie l'agencement des enonces. En effet, malgre une structure lineaire formellement identique, (23) et (24) ne pourront etre interpretes que d'une fafon univoque. (23) Le gan; on qu'il est arrive etait mon frere. [+ NI] (24) Le fait qu'il arrivera bientöt te rend inquiet. [+ NE] Ces observations sont incontestablement liees a la possibilite de postuler le N du GN antecedent comme apport de la personne morphologique du verbe de la proposition nominalisee, sa trace etant fixee par la presence du suppletif sujet. L'argumentation developpee permet de comprendre en quoi le qurelatif n'est qu'une consequence de la nominalisation interne: c'est le produit de la fusion du 206 Michel Pierrard support formel de nominalisation et du suppletif constituant la trace fonctionnelle de l'element detache. Cette interpretation fournit un cadre d'apprehension fructueux pour la question delicate dans d'autres approches theoriques de la relative prepositionnelle (l'horticulteur a qui je posais la question [...]; LE FLEM 1989b: 37), dans laquelle la preposition se rapporte uniquement au relatif et en aucune fa<;on a l'antecedent. Les diverses structures autorisees en fran<;ais populaire (GADET 1989: 147) corroborent largement la pertinence de l'interpretation avancee, en mettant en evidence la fa<;on dont le suppletif etablit le contact avec l'antecedent et livre une base d'incidence au nom de discours: (25) a) L'homme que j'en parle b) L'homme que je parle de lui c) L'homme de qui je parle Finalement, deux observations nous ameneront a generaliser les consequences de l'hypothese proposee en generant une apprehension convergente pour divers comportements apparemment deviants mais qui soulignent tous en verite la coexistence au sein du relatif d'une trace fonctionnelle et d'un trait [ + SpNm]: 4.2.1. Diverses constructions peuvent, sous la pression de facteurs discursifs, eliminer dans la phrase nominalisee la trace fonctionnelle du N extrapose: (26) a) C'est a ton pere que je parle (cf. PIERRARD 1986) 15 b) Elle me coüte eher ma salle de bains / que je me sers pas d'ailleurs. 4.2.2. Par contre, l'impossibilite d'eloigner la trace fonctionnelle en position de sujet est aussi une constante qu'on retrouve dans de nombreux tours. Cette contrainte rend compte de tours comme la clivee, Oll qui sujet est la seule forme qui entre en concurrence avec que (27), (27) a) C'est ton pere qui parle. b) *C'est ton pere que parle. de constructions en fran<;ais populaire Oll la possibilite d'effacer la trace fonctionnelle existe toujours sauf en position de sujet, 15 LE FLEM (a paraitre) parle pour ces enonces de coupure syntaxique afin de ! es distinguer des relatives traditionnelles. L'exemple suivant montre que cette «coupure» est toute relative: C'est vous qui avez fait r;a? La Nominalisation de Propositions et la Distinction conjonction! relatif 207 (28) a) L'homme que je parle de lui ... b) L'homme que je parle ... (cf. GADET 1989: 148) 16 (29) a) L'homme qu'il parle fort ... b) *L'homme que parle ... et enfin de la fameuse construction imbriquee ou la trace fonctionnelle sujet non seulement n'accompagne pas le support de la nominalisation interne 17 mais s'agglutine de surcroit au support qui la precede directement18: (30) L'homme que je crois qui est venu est son frere. Les tours interrogatifs paralleles confirment cette interpretation: (31) a) Tu as dit que qui allait appeler? b) Qui as-tu dit qui allait appeler? Le qui interrogatif cumule la marque du genre vrai et du cas. En cas de deplacement de l'interrogatif en tete d'enonce, la trace fonctionnelle sujet s'agglutine ici aussi au support de nominalisation. Remarquons que les deux constructions avec et sans agglutination de la trace fonctionnelle sont possibles (32) aussi longtemps que le suppletif n'est pas 16 Ce qui entmine des difficultes d'interpretation hors et meme en contexte (cf. GADET 1989: 149-150). 17 A propos des conditions discursives favorisant un tel decumul, cf. l'hypothese d'incises «constituant une sorte d'ecran» chez GADET (1989: 154), situation assez frequente en fram;:ais populaire: C'est des choses que / qu'on soit de droite ou de gauche / on aime ! es lire. 18 Contrairement a LE FLEM (1991: 239), nous proposons donc, dans la lignee de MILNER 1982, l'hypothese d'une separation du support de nominalisation et de la trace fonctionnelle sujet, qui presente a notre avis un triple avantage: eile aligne l'interpretation des imbriquees sujet sur ! es autres imbriquees: (a) L'homme a qui je croyais que tu avais parle. eile exploite un mecanisme (separation de la marque casuelle et du support de nominalisation) et se fonde sur une propriete du sujet (resistance de la marque sujet au deplacement ou a l'effacement) qu'on retrouve dans toute une serie d'autres constructions (cf. exemples [25) a [33)); eile est enfin confirmee par le critere a utiliser avec prudence il est vrai de l'accord du participe passe. Si l'accord s'impose dans le cas des «imbriquees subjectives» (bl) (qui impliquent sans aucun doute deux relatives), il semble impossible dans le cas des imbriquees «objectives» qui nous concernent (b2): (b) 1) Lise que j'ai rencontree qui sortait de la SAQ. 2) *L'hypothese que tu as dite qui avait ete negligee. 208 Michel Pierrard integre au premier support. Dans ce cas-la (33), l'agglutination devient impossible: (32) a) L'hypothese que je crois qui a ete negligee. b) L'hypothese que je crois qu'elle a ete negligee. (33) a) L'hypothese dont je crois qu'elle a ete negligee. b) *L'hypothese dont je crois qui a ete negligee. 5. Notre contribution a permis de situer qurelatif a la jonction de deux systemes. Sur un plan categoriel, quest un pronom suppletif, tout comme le pronom personnel par exemple. Sur un plan transcategoriel, le relatif et la conjonction sont des completifs, supports formels de la phrase nominalisee. Ainsi, relatif et conjonction se situent sur le plan de la non-predicativite dans la categorie pronominale. Leur differenciation s'operera par la maniere dont ils se manifestent (suppletivite/ completivite) face au mecanisme d'incidence et par le niveau (categoriel, transcategoriel, endosyntagmatique, endophrastique) du mecanisme en question par rapport auquel ils interviennent. Bruxelles Michel Pierrard Bibliographie BoscH, P. 1983: Agreement and Anaphora. A Study of the Role of Pronouns in Syntax and Discourse, London FERRERES MASPLA, F. 1991: «Subordonnees interrogatives indirectes en espagnol et en frani;:ais», in: 6 e Colloque International de Psychomecanique du Langage. Recueil de textes (Ponta-Mousson, 3-5 juin 1991), p. 37-49 GADET, F. 1989: Le fram; ais ordinaire, Paris GAUDET, J. 1987: «L'hypothese de la nominalisation et la structure imbriquee en frani;:ais», Langues et linguistique 13: 71-96 GREVISSE, M. 1975: Le bon usage. 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Y es 16gico que asf suceda, dada la importancia econ6mica que desde siempre ha tenido la delimitaci6n de los territorios, lo mismo entre terminos municipales y propiedades particulares de terrenos vecinos son abundantfsimos los textos en que aparecen disputas y altercados por haber sido mudados determinados mojones que en la distribuci6n de tierras reden reconquistadas entre repobladores. Tales problemas jurfdicos requerian una determinaci6n exacta por las autoridades, lo que queda plasmado en numerosos deslindes y amojonamientos, conservados en libros de repartimiento y en protocolos notariles y de pleitos. A un determinado grupo de tales designaciones de sefial indicadora de un limite me dedico en esta ocasi6n 2 : el de los derivados del lat. FICTUS 'hincado'. El derivado mas directo de FICTUS se halla representado en practicamente todos los dialectos y lenguas de la Peninsula Iberica: asi en cast. hito 'moj6n'; port., gall., ast., arag., nav. fito 'id.'; ast. or. jitu 'id.'; sant. jito 'id'; cat. fit 'hito'. Dado el valor especffico de hito, 'moj6n', es 16gico que encontremos este vocablo con frecuencia en la toponimia menor, al igual que sus derivados (como Hit6n(-a) 3 ; Hituelo 4 ; Hitar(es), Hitarillo 5 ); estos remiten ya plenamente al periodo romance (es decir, se trata de sufijados sobre fitolhito, no sobre FICTUS). Corno ejemplos cabe sefialar los que siguen: 1 Para Andalucfa, por ejemplo, M. ALVAR y sus colaboradores han recogido abundante material lexico (como lindero, mojonera, moj6n, lindazo, gabia, padr6n) en el Atlas lingüistico y etnografico de Andalucfa (6 vols.), Granada 1961-1973, mapa 'linde'. Muchas de estas designaciones pertenecen igualmente al patrimonio toponomastico. 2 EI presente estudio forma parte de una serie de publicaciones mfas concebidas como contribuciones a la lexicologfa hist6rica y Ja etimologfa hispanica. Con anterioridad han aparecido los trabajos «Acerca de la raiz *MUKORNO y sus derivados en Ja Peninsula Iberica. Nota critica al DECH», ZRPh. (en prensa); «Arcafsmos lexicos presentes en la oronimia hispanica», ZRPh. (en prensa); «Descendientes de la rafz *TOR-, *TURen Ja Peninsula Iberica», RLiR (en prensa); «Acerca de un mozarabismo en andaluz», RomPhil. (en prensa). 3 Derivado mediante sufijo aumentativo -6n. 4 Derivado mediante eJ sufijo diminutivo arcaico -uelo. 5 Derivados mediante sufijo locativo-abundancial -ar.