eJournals Vox Romanica 51/1

Vox Romanica
vox
0042-899X
2941-0916
Francke Verlag Tübingen
Es handelt sich um einen Open-Access-Artikel, der unter den Bedingungen der Lizenz CC by 4.0 veröffentlicht wurde.http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/121
1992
511 Kristol De Stefani

ROGER WRIGHT (ed.), Latin an dthe Romance. Languages in the Early Middle Ages, London (Routledge) 1991, 262 p.

121
1992
B. Löfstedt
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240 Besprechungen - Comptes rendus Weniger als die bisher referierten Resultate überzeugt mich die Gedankenführung im letzten Artikel zur Morphosyntax, «La disparition de Ja declinaison latine et l'evolution du syntagme nominal» von 1985 (326-337). Es geht Herman hier darum zu zeigen, daß Nominalsyntagmen mit Tmesis («syntagmes disjoints») im Latein der Republik (von Plautus und Cato bis zu Cicero) durchaus geläufig sind, während sie in späterer Zeit (Beispiele: Petron in den Reden der Freigelassenen, Briefe des Soldaten Claudius Terentianus, Defixionum tabellae etc.) fast völlig verschwinden. Es wird betont, daß die syntaktische Neuerung nicht von der morphologischen Veränderung der Nominalflexion abhängig ist, sondern vielmehr dieser zeitlich vorausgeht. Daß einige der von Herman als «syntagmes disjoints» zitierten Beispiele anders zu interpretieren sind als die übrigen, die das besprochene Phänomen illustrieren 2 , beeinflußt den Gedankengang nicht weiter. Dagegen scheint es mir problematisch, die beiden voneinander abgehobenen Sprachzustände als zwei diachronisch verschiedene Phasen der Sprachentwicklung zu interpretieren. Alles spricht dafür, daß es sich hier um diaphasische Unterschiede handelt, die grob gesagt mit konzeptioneller Schriftlichkeit (im Falle der «syntagmes disjoints») respektive konzeptioneller Mündlichkeit (bei deren Fehlen) zu tun haben. Punktuelle Einwände dieser Art beeinträchtigen das positive Gesamturteil nicht: Die Fülle von konkreten Ergebnissen, deren umsichtige Interpretation in einer nuancierten und perspektivenreichen Gesamtschau und nicht zuletzt die Ausrichtung des Autors auf die Theorie des Sprachwandels machen den Band zu einer lohnenden Lektüre. Eines muß zum Schluß festgehalten werden (Herman selbst weist wiederholt darauf hin): Trotz sorgfältigen Studien in der Art der hier vereinten Arbeiten wissen wir im Grunde herzlich wenig über die konkreten Umstände der Romanisierung in den einzelnen Provinzen, über die soziolinguistischen Verhältnisse, die die Art und den Verlauf der Romanisierung bestimmten, und es bestehen auch keine Aussichten, daß sich dieses Defizit je wesentlich verringern wird. R. L. * MARTIN HARRISINIGEL VrNCENT (ed.), The Romance Languages, London (Routledge) 1990, XII+ 500 p. (Croom Helm Romance Linguistics Series) 1. Ce livre est si riche de faits et de notions et incite a tant de commentaires, qu'un campte rendu circonstancie en viendrait facilement a ! 'egaler en volume. Tel n'etant, bien sür, pas Je but d'un campte rendu, mes remarques sont particulierement selectives et ne visent qu'a donner une idee tres generale, sauf a prendre sous Ja loupe tel probleme methodologique. 2. Il s'agit d'un ouvrage collectif, edite par deux romanistes britanniques, M. Harris et N. Vincent, et publie une premiere fois en 1988. Apres une «Preface» (viii-xii), qui presente l'ouvrage et son organisation interne, ainsi que Ja fa9on dont les editeurs envisagent son utilisation, nous trouvons un chapitre d'intro- 2 In CATO, agr. 144,2, zit. p. 332 (in meiner Ausgabe, Loeb Library 1960, ist es agr. 135,2), liegt nicht ein gesperrtes Syntagma aratra romanica vor; vielmehr wird mit aratra das Thema vorweggenommen: «Was Pflüge angeht, sind die römischen gut für schweren Boden, die campanischen für schwarze Erde». Ähnlich das Bsp. 219,33-5 aus den Fluchtäfelchen aus Karthago, zit. p. 333 unten. Herman weist selbst auf eine relative Autonomie des zweiten Teils des Syntagmas hin. Ich würde weiter gehen und hier, wie in der zitierten Catostelle, gar nicht von einem gesperrten Syntagma sprechen. Dasselbe gilt für das unmittelbar folgende Beispiel (222 B, 1-2). Besprechungen - Comptes rendus 241 duction, Martin Harris «The Romance Languages» (1-25), sur l'histoire externe des langues romanes. Les neuf chapitres qui suivent sont des monographies de linguistique interne sur chacune des langues romanes: Nigel Vincent, «Latin» (26-78); John N. Green, «Spanish» (79-130); Stephen Parkinson, «Portuguese» (131-169); Max W. Wheeler «Catalan» (170-208); Martin Harris, «French» (209-245); Max W. Wheeler, «Occitan» (246-278); Nigel Vincent, «ltalian» (279-313); Michael Jones, «Sardinian» (314-350); John Haiman, «Rhaeto-Romance» (351-390) et Graham Mallinson, «Rumanian» (391---419). Un chapitre intitule «Romance Creoles» (420---473), de John N. Green, clöt la serie des etudes. Le volume se termine par onze cartes, couvrant ensemble tous les parlers etudies, et un index. Chaque chapitre est assorti d'une bibliographie. 3. Voici, pour commencer, une breve description, dans laquelle je m'abstiens de tout jugement. La preface decrit et justifie l'economie de l'ouvrage. II est ne d'un projet qui avait pour but «the characterisation of one particular language family, where the material for inclusion was determined principally on linguistic and historical grounds internal to the family itself, and for the most part independent of external political considerations» (viii). D'emblee, l'ouvrage est decrit comme «a book where matters diachronic and synchronic are inextricably intertwined» (viii). L'organisation interne des chapitres, en sections qui se correspondent, et le choix d'un ensemble de sujets centraux, traites dans chaque langue, permettent, moyennant une lecture transversale, la consultation de tous les chapitres en fonction d'un sujet donne. «Thus, anyone wishing to look up say the sequential constraints on the clitic pronouns or the historical evolution of tonic vowels in all the languages represented should not be disappointed» (ix). Ce parallelisme n'a cependant pas ete pousse jusqu'a ses dernieres limites, chaque auteur restant libre de traiter ou non des sujets marginaux; les editeurs considerent l'heterogeneite qui en resulte comme un aspect positif; «it enhances, disent-ils, the value of the work by demonstrating how differences of perspective may lead to varying assessments of significance with respect to broadly similar bodies of data» (ix). Ils prevoient meme que «analysts will at times disagree about how to interpret a given example or construction» (xi). L'ouvrage est corn;:u en premier lieu comme manuel pour l'usage «on undergraduate or graduate courses in Romance linguistics» (x). Les chapitres sur le latin, sur les parlers romans et sur ! es creoles sont construits selon un plan en effet a peu pres constant, comportant une introduction et quatre parties grammaticales: phonetique, morphologie, syntaxe et lexique. L'introduction a chacun de ces chapitres sert a informer le lecteur sur la variante linguistique que l'auteur a choisi de decrire; en general, il s'agit d'une forme de la langue standard moderne, a defaut de quoi l'auteur decrit tantöt le dialecte actuel d'une localite (sarde), tant6t les principaux dialectes actuels (occitan), en adoptant eventuellement le principe d'une etude parallele et contrastive (rheto-roman); dans le chapitre sur le portugais, la variante bresilienne est systematiquement donnee a cöte de la norme europeenne; quarrt a la description de l'italien, elle ne saurait se faire sans reference aux parlers regionaux. C'est aussi dans l'introduction que les auteurs exposent ! es problemes methodologiques particuliers que souleve le parler a decrire (latin, creoles). Les quatre sections grammaticales presentent, pour chaque chapitre, les donnees essentielles et centrales que sont une analyse phonetique et/ ou phonologique, assortie le cas echeant d'un expose sur l'orthographe, la morphologie du nom, du pronom et du verbe, la syntaxe du groupe nominal, du groupe verbal et de la proposition, sans oublier ! 'ordre des termes, ainsi que, le plus souvent, des elements de derivation lexicale. Sur ce fond commun se detachent, selon le chapitre, toutes sortes de specificites. Les unes ont trait a des particularites remarquables d'une langue, qu'on ne saurait passer sous