Vox Romanica
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Francke Verlag Tübingen
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1993
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Kristol De StefaniLUPO DE SPECHIO, Summa dei re di Napoli e Sicilia e dei re d’Aragona. Edizione critica a cura di ANNA MARIA COMPAGNA PERRONE CAPANO, Napoli (Liguori) 1990, 357 p. (Romanica Neapolitana 2 6)
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1993
Leena Löfstedt
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318 Besprechungen - Comptes rendus (3) la premiere attestation latinisee; (4) la premiere attestation vulgaire sans article; (5) les attestations interessantes du point de vue anthroponymique (formation des noms hereditaires), ex.: Durant fornier peyrier; et voici la structure generale des articles du dictionnaire (pan-roman) que propose le centre de Treves (124): 1. Lemme 2. Information globale Par domaine linguistique: 3. Noms de famille (modernes) 4. Materiaux historiques 5. Commentaire specifique 6. Commentaire resume general 7. Indications bibliographiques 8. Renvoi onomasiologique. Les articles lexicographiques ! es plus interessants et informatifs ont ete crees a partir de Jacobus, nom a plusieurs varietes - Jaco, Santiago, Tiago, Diego, Jaume ... -, porte par des juifs et par des chretiens, par des saints populaires et par plusieurs rois, notamment dans ! es pays ibero-romans; et bibit aquam qui a inspire a A. M. Badia i Margarit une grande etude historique sur la syntaxe anthroponymique, intitulee Notes sobre el tipus V+ CD en antroponfmia catalana; et aux centres fran9ais ( Marianne Mulon et R. Berger) et wallon (J. Germain) de jolies listes de toutes sortes de buveurs: Boileau, boit (le) vin ... boit vaisselle, etc. Quatre contributions independantes concluent Je livre: Quelques impressions de statistique onomastique medievale par D. KREMER, La frequence des noms de famille contemporains en Wallonie par J. GERMAIN, Programma per una ricerca sulle interdipendenze fra demografia e strutture socio-economiche par C.A. CoRSINI et Inventario parcial de terminos espafioles de referencia onomdstica - Para un metalenguaje onomdstico par A. IGLESIAS ÜVEJERO. Leena Löfstedt * LuPO DE SPECHIO, Summa dei re di Napoli e Sicilia e dei re d'Aragona. Edizione critica a cura di ANNA MARIA CoMPAGNA PERRONE CAPANO, Napoli (Liguori) 1990, 357 p. (Romanica Neapolitana 2 6) II s'agit d'une edition solide et reussie du ms.XIX.6 6 de Ja Biblioteca nazionale de Naples, ms. sur papier qui est Je seul a nous conserver la Summa delli ri de Napuli et delli ri de Aragona. Le ms. est probablement une copie de ! 'original, mais transcrite peu de temps apres Ja composition de l'reuvre (14 68). Ne a Orihuela (Valence) ou il demeura jusqu'a l'äge de 14 ans, pour s'etablir a Barcelone a partir de 1432, Lupo di Spechio etait de langue catalane, mais il passa, a partir de 1438, plusieurs decennies en Italie, surtout a Naples. A.M.C.P.C. decrit Je ms. et rend compte de son histoire (Adriano de Gulielmo, Naples - L'ospizio de S. Anna, Rome - Frederick North, comte de Guilford, Corfu, Phillips collection (=ms. 4994) - Sotheby, Londres - Bibi. naz., Naples), donne des informations concernant le fonds historique et ! es sources de l'reuvre (plusieurs chroniques de provenance napolitaine ou catalane, en partie par l'intermediaire du livre de PERE ToMrc Besprechungen - Comptes rendus 319 intitule Histories et conquestas dels reys d'Arag6 e dels comtes de Barcelona, quelques sources litteraires, juridiques et ecclesiastiques, ainsi que quelques sources orales, identifiees ou non). Dans son analyse de la technique narrative de la Summa, elle signale la dramatisation des evenements, l'amelioration des qualites des «bons» protagonistes, et l'augmentation des defauts des «mauvais», et constate que les histoires de Lupo servent le plus souvent, comme des exempla medievaux, a illustrer et a demontrer un point etabli dans l'ensemble de la narration, alors que le type oppose, les histoires libres (du type de la nouvelle), reste encore rare. 11 semble que ce manuscrit se soit trouve encore a Rome quand il a rei;:u, sur la garde, une inscription qui en decrit le contenu «Lo que esto libre contiene es: Historia de los Reyes de Napoles y Sicilia y fu Autor Lupo de Espexo valentiano del Consejo del Rey de Aragon. Lo escrivio en lengua catalana»; Lo ... catalana de cette inscription a ete barre plus tard, mais quelqu'un d'autre, un Italien cette fois-ci, repete cette information sur le revers «...In lingua catalana e scritto». Cependant l'auteur, citoyen de deux pays mediterraneens, utilise une langue mixte, ou sont melanges les elements italiens (napolitains) et les elements iberoromans (catalans); bon nombre de traits particuliers etant d'ailleurs communs a ces deux langues. A.M.C.P.C. rend compte de la langue de la Summa: c'est une etude minutieuse et detaillee. Prudemment, elle ne se prononce pas sur la repartition des traits entre l'auteur et le scribe, probleme qu'elle reconnait pourtant ( 1 1). Le glossaire de l'reuvre dresse avec d'autant plus de soin avec des renvois a des grands dictionnaires qui font autorite presente un melange semblable d'elements lexicaux. Bon nombre de termes qu'on est pret a qualifier de catalanismes (alamagne, cf. it. tedeschi, cat. alemany; ou malvesta) pourraient temoigner de l'influence frani;:aise a Naples. Qu'on me permette d'ajouter que Lupo de Spechio utilise aussi le latin, non seulement dans des proverbes et des citations bibliques, mais aussi dans des termes techniques ( 2.47.8 Omgnne heretate ab i n t e s t a t o vene alli piit propinchi), et dans de courtes phrases amenees par le contexte ( 1.20.1 per la grande p o m p a e t a v a r i c i a c l e r i c o r u m; 2.35.5 [audience papale] B e a t i s s i m e pa t e r, vui me aviti citato ... - 2.35.6 0 fi l i i, con tal consiglio ... ), detail propre a animer le recit et a souligner l'erudition de l'auteur et des lecteurs. Le texte critique donne beaucoup d'information paleographique (abreviations, feuillets du ms.); il reste, a mon avis, un peu trop conservateur. On lit p.ex. 1.39.3 cossi Giesmundo, ce qui permet la mention, dans la liste des noms propres, d'un Giesmundo 'Sigismondo di Lussemburgo'; j'aurais corrige l'haplographie Cossi (Si)giesmundo. De meme j'aurais corrige, ou au moins commente, la grammaire 1.64.1 la quali sempre fo donna multo virtuuso; 2.8.1 con lo marito e tanta cristiani. Quelle difference y a-t-il entre les deux types de crochets ( ) , normalement <addition de l'editeun et [ ], normalement, <Omission de l'editeur>, p. ex. dans 2.54 rubrique re d'Ara[gona] et 2.54.3 lo le(vo) de mano del re? Le texte cependant est assez facile a lire. La Summa dedicacee a don Alfonso de Aragona, ducha de Calabria, trouvera beaucoup de lecteurs: c'est une source importante de l'histoire (ou plutöt de la tradition) des pays occidentaux de la Mediterranee et des pays limitrophes, notamment de l'Allemagne des Hohenstaufen. Signalons aussi une version interessante de l'histoire de la conversion des Francs (2.2 2 lo re Ielderico devient chretien gräce a sa mogliere cristiana ... Armasen, a. l'aide du moine Sancto Remigi) ainsi que les mentions que fait l'auteur de Roland (2.19), de Charlemagne (2.20) et de Louis son fils (2.21). Observations de detail: P. 2 5: Le passage cite de la Cronaca de Partenope, ed. ALTA- MURA, p. 1 1 6 «Sed rex Alfonsus incepit scribere et intitulare se regem Sicilie Citra et Ultra Pharum et postea intitulavit se regem utriusque Sicilie» devrait etre retenu pour expliquer le nom de Deux-Siciles. Chap. 1.3s.: Le nom Roberto Biscardo attache a un comte Robert «duca de Puglia e duca de Calabria» doit etre explique. 11 s'agit sans doute de Robert Guiscard, Roberto il 320 Besprechungen - Comptes rendus Guiscardo, mais quel est le developpement phonetique qui a amene la graphie? ( Guis- > Vuis- > Bis-? ): les graphies comme Venivento et Viatrice 'Beatrice' sont normales dans le texte. Leena Löfstedt * ILARIA BoNOMIISTEFANIA DE STEFANIS CrccoNEIANDREA MASINI, Il lessico delta stampa periodica milanese nella prima meta dell'Ottocento, Firenze (Nuova Italia) 1990, VIII + 654 p. Lo spoglio lessicale della stampa ottocentesca e un lavoro molto meritorio, destinato a cambiare anche considerevolmente, col progredire della raccolta dei materiali, le nostre conoscenze sulla storia del patrimonio lessicale italiano. Ci si rende sempre pii:t conto, in effetti, della profondita dell'apporto di nuova terminologia dato dal rinnovamento e rapido ricambio di idee, cose e istituzioni ehe caratterizza specialmente la prima meta del secolo. Un recente contributo importante a questo filone di ricerca e dato dal presente volume di tre specialisti del settore, ehe ci propongono il frutto di un minuzioso scavo lessicale effettuato a partire dai cinque ponderosi volumi di Testi e concordanze di cinquantotto testate di periodici milanesi fra il 1800 e il 1847 da essi stessi pubblicati una decina d'anni or sono. Il volume comprende sei capitoli: De Stefanis Ciccone scrive l'introduzione generale e la caratterizzazione dei generi testuali rappresentati dalla prosa giornalistica spogliata, di carattere disparato ma con una forte componente specialistica (dalla chimica alla botanica alla giurisprudenza alla zootecnica); Bonomi si occupa del lessico di tono aulico e tradizionalista; Masini dei neologismi; De Stefanis Ciccone dei forestierismi; Bonomi dei termini di carattere regionale e popolare; Masini di quelli tecnici e scientifici. I capitoli descrittivi hanno la forma di glossari preceduti da ampi commenti, e riportano, se ho contato bene, circa 4500 voci interessanti per una ragione o per l'altra. La parte del leone e fatta dai forestierismi e dai neologismi. I primi appaiono soprattutto sotto la forma di calchi o di prestiti adattati, e pervadono le pii:t varie sfere semantiche, dalla politica alla burocrazia alla casa alla moda alla nascente sociologia ecc.; l'influenza francese e ancora, come c'era da aspettarsi, di gran lunga la pii:t cospicua. Sorprendente e l'enorme quantita di neologismi autoctoni, formati con materiale lessicale e moduli di formazione delle parole italiani (e del tutto giustificato ehe A. Masini dica quindi nel commento, a p. 95, ehe «le neoformazioni, i nuovi significati e le nuove locuzioni ehe si colgono nella stampa periodica milanese del primo Ottocento mostrano uno sforzo di rinnovamento della lingua italiana, quale forse in nessun'altra epoca si era mai verificato cosl ampiamente»). Assai interessanti sono tuttavia anche le parti ehe testimoniano dell'uso di termini provenienti dai dialetti (anch'essi di solito debitamente italianizzati: i «dialettismi integrali» sono soltanto sette), per lo pii:t di area lombarda o pansettentrionale; e dell'ampia utilizzazione di tecnicismi, specie dei settori della medicina e della botanica (ma quella ehe conosce il pii:t radicale rinnovamento risulta essere la terminologia della chimica). Un lavoro del genere naturalmente permette numerose retrodatazioni. Fosforescenza e anticipato, per es., di 5 anni (dal 1817 accolto dal DELI di CoRTELAzzo e ZoLLI al 1812), ma conservatore «funzionario» viene retrodatato di pii:t di sessant'anni, cronaca di cinquanta, corrispondente e corrispondenza nel senso giornalistico di quaranta e sessantacinque rispettivamente, azotato e molecolare di quaranta, inseguimento di cinquantacinque, disgelo di una trentina, ecc.; molto numerosi sono anche i termini ehe non risultano ancora attestati nei dizionari disponibili.
