Vox Romanica
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2941-0916
Francke Verlag Tübingen
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1993
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Kristol De StefaniALF MONJOUR, Der nordostfranzösische Dialektraum, Frankfurt/M. (Lang) 1989, 404 p. (Bonner romanistische Arbeiten 32)
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Leena Löfstedt
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390 Besprechungen - Comptes rendus arabischen Filiation, der etymologisch ausführlich redigiert ist. Lediglich die bereits angesprochene dialektale Behandlung der Etyma ist etwas zurückhaltend und eher gemeinarabisch als mit Schwerpunkt auf dem Maghreb angelegt. Als Referenzwörterbuch zum maghrebinischen Arabisch zieht Christ Beaussier 11 heran, der allerdings die für die Wiedergabe von Dialektformen ungeeignete arabische Schrift verwendet und dem Benutzer unter anderem die Vokalisierung überläßt. So verzeichnet Beaussier beispielsweise ein als bagl zu transliterierendes 'mulet'. Die dialektale Form lautet jedoch bg:Jl und wurde im Argot dementsprechend auch als brel übernommen. Für die Arbeit Christs ergeben sich aus der Heranziehung Beaussiers Unsicherheiten in der Notierung der emphatischen Konsonanten r und l des Maghrebinischen (lies ciirbi statt carbf [172], und /:Jläii statt l:Jläii, [329], im Vokaltimbre (lies nijs statt näs [483] und in der Notierung der Auslautvokale, die im Maghrebinischen generell kurz sind (lies s:Jbsi statt s:Jbsl[532]). Als Referenzwerke wesentlich besser geeignet sind hier Ferre 12 und Tapiero 13, die die bei Arabisten gebräuchliche Umschrift des Maghrebinischen verwenden. Mit Arabismen im Argot legt Christ eine sehr schöne, mit großer Detailfreudigkeit verfaßte Arbeit vor, die eine größere Lücke in der französischen Lehnwortforschung schließt und als willkommene Ergänzung zu den etymologischen Wörterbüchern des Französischen zur Verfügung steht. Der romanistische Ansatz der Arbeit sowie die Ausarbeitung der Ergebnisse hätten gewinnbringend ausgebaut werden können. V. Noll * ALF MoNJOUR, Der nordostfranzösische Dialektraum, Frankfurt/ M. (Lang) 1989, 404 p. (Bonner romanistische Arbeiten 32) Voici une contribution importante a la definition du nord-est de l'aire fram;:aise qui reunit a l'analyse des scriptas medievales l'examen des dialectes modernes (ALF), et qui compare des appellatifs avec des toponymes. Le nord-est examine comprend les dialectes regionaux de la Picardie, de la Wallonie, de la Champagne et de la Lorraine jusqu'a ceux de la Bourgogne et de la Franche-Comte. A.M. examine dans des chapitres distincts ayant chacun une introduction propre certains phenomenes consideres comme caracteristiques du nord-est de l'aire fran9aise: le developpement du suffixe -ARIU, et des groupes -ILIUS, -1us et -1vus, l'absence du son intercalaire, le resultat du nreud -bl-; le s apico-alveolaire et le developpement du lat. K ( + E, 1, J); T ( + J). A la fin de l'examen A.M. constate (353) «Die der vorliegenden Arbeit zugrundeliegende Arbeitshypothese hinsichtlich der Existenz eines dialektübergreifenden Großraums im französischen Nordosten kann durch die Untersuchung einer Reihe ausgewählter Lauterscheinungen [insofern] ... als bestätigt gelten» et je lui donne raison 1: la 11 M. BEAUSSIER, Dictionnaire pratique arabe-fram; ais contenant tous les mots employes dans l'arabe parle en Algerie et en Tunisie [...], Alger 1958. 12 D. FERRE, Lexique marocain-franc;ais. Imprimerie de Fedala [Maroc] s.d. 13 N. TAPIERO, Manuel d'arabe algerien moderne[...], Paris 2 1978. 1 Insofern que j'ai mis entre crochets, renvoie au passage suivant: «insofern als bei jedem der analysierten Phänomene die Einzeldialekte ... eine weitgehende Übereinstimmung zeigen in der Bewahrung des jeweils konservativeren Lautstandes in Abgrenzung gegenüber der Entwicklung des zentralfranzösischen Neuerungsraumes.» Alors que Je s apico-alveolaire, l'absence du son intercalaire, et Je traitement de -blsemblent des traits nettement archai:ques, je ne suis pas tout a fait convaincue de l'anteriorite des resultats orientaux de -ARIU- (> -eir, -ir), par rapport au central -ier: d'autre part un developpement propre au nord-est, contemporain, mais Besprechungen - Comptes rendus 391 repartition de la Gaule, suggeree par Cesar, suggeree aussi par ce que nous savons de l'histoire de Ja romanisation de la Gaule, ou de l'histoire de Ja colonisation franque, se manifeste dans Ja phonetique historique: l'unite linguistique du nord-est remonte a une date ancienne. Le chapitre «Apiko-alveolares s», pour ne donner qu'un exemple, convainc le lecteur de l'anciennete de la prononciation s (notation arabe; emprunts en anglais ou afr. -ssdevient -sh, cf. perish) et de Ja palatalisation ulterieure de cette prononciation apico-alveolaire dans Je nord-est (ecrit s/ ch/ x), ce qui explique ! es graphies des noms de lieu: Xaronval, Charanval de Saro; ou Sampanges pour Champanges ou encore la variation La Siege/ La Chiese. Les anciens toponymes representant ce phenomene (des Xll e et XIII e s.) proviennent en premier lieu de Picardie et de Lorraine (alors que Ja Wallonie et Ja Champagne apportent une recolte plus maigre): il serait faux de considerer Ja Picardie comme un centre de rayonnement pour ce developpement, il s'agit plutöt d'un trait propre a taut Je nord-est. A. M. conclut son livre par une discussion bien menee portant sur differentes explications de l'unite linguistique du nord-est. A. M. fait bien d'utiliser les donnees de la toponomie et il fait doublement bien d'examiner les appellatifs communs et les noms de lieu en sous-chapitres separes; en effet ce sont des categories lexicales bien differentes. Les noms de lieu anciens, leur sens primitif perdu, continuent leur vie solitaire dans Ja marge de la langue et peuvent etre «refaits» a loisir (par l'etymologie savante ou populaire, p.ex.2). Un changement apporte a un appellatif amene une modification au lexique, partant a la langue, mais un nom de lieu change ne modifie pas Ja langue. D'autre part, les noms de lieu plus recents, s'ils sont a l'origine des mots composes, ne se developpent pas comme des appellatifs con1,us comme «un mot» 3 . Neanmoins, les noms de lieu qui ont ete utilises pendant des siecles n'ont pas perdu leur contact avec Ja langue parlee regionale, et la succession chronologique des graphies que presente tel nom de lieu peut servir a illustrer la survie d'un fait linguistique et proposer un developpement qui a pu avoir lieu dans le dialecte. Apres A. M., d'autres specialistes de phonetique historique vont avoir recours a la toponymie: on souhaite qu'il soit bientöt possible de presenter les materiaux onomastiques avec davantage de precision (non seulement le lieu geographique et les dates des exemples donnes, mais aussi, pour chaque exemple, une description du document (lat./ vernaculaire; de provenance locale/ non locale, Je cas echeant: document issu d'un gouvernement allemand/ fran1,ais, etc.). La these d'A. M. va animer Ja recherche et Ja discussion scientifique. II s'agit du pays natal de la litterature fran1,aise (Serments de Strasbourg [? ], Eulalie . . .). Remarque de detail: Je cherche une presentation de la bibliographie utilisee: ! es erudits cites, depuis G. Paris jusqu'a A. Dees, representent plus d'un siede de recherche et, partant, des opinions, des attitudes, des methodes bien differentes. different de celui propre au centre, n'affaiblirait nullement la these de A. M.; je mentionnerai aussi que le Großraum bien identifie par A. M. manifeste son existence par des nouveautes linguistiques (p.ex. l'usage de w), dont certaines ont pu faire fortune ailleurs (p.ex. pal. + -ATA > -ie). La region, qui a un passe roman et germanique different de l'histoire du reste de la Gaule, n'etait pas un hinterland au moyen äge (qu'on pense a l'histoire ecclesiastique ou commerciale de la region, ou au röle du duche de Bourgogne pendant la guerre de Cent ans, p.ex.). 2 P. 267: Galdechiara reste suspect comme variante de Gohout essart, Gaudechart, Godechart. Le lieu tire son nom d'un <lieu defriche> dans le bois, si je comprends bien ( < germ. wald); cependant ce <lieu defriche> est essart dans les trois derniers ex. et plutöt un derive de clarus dans Galdechiara: vu l'a final, la forme semble latinisee. 3 Cf. les noms en -ric et leurs derives. 392 Besprechungen - Comptes rendus P. 166: Je n'attribue pas de valeur dialectale au son intercalaire p. Quel que soit le domaine linguistique qu'elle represente, une personne qui combine une nasale labiale avec une dentale, peut soit substituer une dentale a la labiale, soit changer le lieu d'articulation, effort qui amene facilement une occlusive labiale, acceptee ou non par la graphie traditionnelle de la region, cf. B. LöFSTEDT, Studien über die Sprache der langobardischen Gesetze, Uppsala 1961/ 175s. Leena Löfstedt * MARIA CARERI, Il canzaniere provenzale H (Vat. Lat. 3207). Struttura, contenuto e fonti Modena (Mucchi) 1990, XX + 532 p.(Subsidia al Corpus des troubadours 13) Maria Careri affronta «con matura consapevolezza» (come avverte Aurelio Roncaglia nella Presentazione) lo studio di uno dei principali manoscritti della tradizione poetica trobadorica, sia dal punto di vista codicologico, sia dal punto di vista filologico. Data la ricchezza della ricerca, e Ja sua complessita, si dovranno privilegiare, in questa sede, solo alcuni aspetti, senza per questo negare il valore e l'utilita delle parti de! libro sulle quali ci si vede costretti a sorvolare. La parte strettamente codicologica occupa il primo capitolo, e a questo riguardo non c'e nulla «di cui lamentare Ja mancanza» 1. Essendo il ms. H palinsesto, Maria Careri procede alla descrizione materiale prima di quello ehe viene chiamato cod. 2, cioe l'antologia di liriche trobadoriche (il vero e proprio canzoniere H), e successivamente di quello ehe la studiosa chiama cod. 1, cioe il ms. originario, contenente un'opera latina per il momento non identificata. II cod. 2, databile alla fine del XIII sec., di provenienza veneta (tra Padova e Treviso, secondo quanto risulta <lalle glosse: cf. 289-92), e stato esemplato da tre mani, di cui una principale (mano 1) e due secondarie. Si possono individuare interventi successivi della mano 1, ehe vengono specificati via via con l'indicazione 1 a, 1 b ecc.; Ja mano 2 e responsabile dell'inserimento della maggior parte delle rubriche (non senza fraintendimenti, come si notera), oltre ehe di interi componimenti negli spazi lasciati vuoti dalla mano 1. Per la mano 3 si veda sotto. II ms. e arricchito da alcune miniature eseguite in un momento posteriore alla trascrizione dei testi. L'assemblaggio del cod. 2 e avvenuto in due fasi: la prima dovuta alla mano 1 (primo intervento: 1a; secondo intervento: 1b), la seconda alle mani 2 e 3. Lo scriptorium nel quale H ha visto Ja luce e «occasionale e privato» (63): una sola persona lavora alla fattura materiale de! libro, alla scelta dei testi da antologizzare, alla loro interpretazione e correzione. A proposito della scelta delle liriche, non e da sottovalutare l'idea ehe H, a causa della mancanza dei piu grossi nomi della lirica trobadorica, sia una sorta di appendice di una antologia ben piu completa (109s.). Per quanto riguarda l b , si tratta di interventi di integrazione e correzione, e la mente de! copista-studioso e piu rivolta al testo ehe alla fattura de! libro in quanto oggetto: la scrittura si fa, infatti, «piu rapida e corsiva» (35) rispetto a quella di 1a; anche l'impostazione della pagina risulta, nel complesso, piu disordinata. La seconda fase consiste in un riordinamento, sia testuale sia materiale, dovuto alla mano 2, e, infine, nell'aggiunta, da parte della mano 3, forse di un possessore de! codice, di una canzone di Uc de Saint Circ (BdT 457,40) alla carta 6lv 0 • I capitoli secondo e terzo sono dedicati alla descrizione interna di H: il secondo piu precisamente alla struttura e al contenuto, il terzo ai copisti e alle fonti. II copista principale di H (mano 1) costrul l'antologia per se, ricorendo a materiali di origini diverse, cosa ehe ha conferito un aspetto globalmente disordinato alla raccolta. II 1 Cf. W. MELIGA nella recensione a questo volume in Medioevo romanzo 17 (1992): 272.
