Vox Romanica
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0042-899X
2941-0916
Francke Verlag Tübingen
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1999
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Kristol De StefaniMaria Colombo Timelli, Traductions françaises de l’«Ars minor» de Donat au Moyen Âge (XIIIe-XVe siècles), Firenze (La Nuova Italia) 1996, 244 p. (Pubblicazioni della Facoltà di lettere e filosofia dell’Università degli studi di Milano. Sezione di lingua e letteratura francese e dei paesi francofoni I 169)
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Leena Löfstedt
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den Varianten nicht aufgenommen wurden, etwa afebloier i, 40var., desaseürez i, 36var. (nur ein Beleg für unruhig, besorgt in T-L 2: 1469) oder mefieemant iii, 6var., das in den Wörterbüchern nicht verzeichnet zu sein scheint. Eine Bibliographie (315-30) schließt den Band ab 3 . Nicht mit aufgenommen wurden - und es scheint zu dauern, bis sich das als Standard durchgesetzt hat - Reproduktionen einzelner Folioseiten der Handschriften oder zumindest der Basishandschrift. Fazit: Eustache le Peintre und seine Dichtung haben in der vorliegenden Ausgabe eine sorgfältige Behandlung und Würdigung erfahren, wie man sie sich noch bei manch anderem Dichter wünschte, Frau Gambini hat eine Arbeit vorgelegt, die in mancherlei Hinsicht vorbildlich ist und unsere Anerkennung verdient. Th. Städtler H Maria Colombo Timelli, Traductions françaises de l’«Ars minor» de Donat au Moyen Âge ( XIIIe - XVe siècles), Firenze (La Nuova Italia) 1996, 244 p. (Pubblicazioni della Facoltà di lettere e filosofia dell’Università degli studi di Milano. Sezione di lingua e letteratura francese e dei paesi francofoni I 169) L’usage du vernaculaire dans l’apprentissage du latin est recommandé déjà vers 1200 par Alexandre de Villedieu qui l’avait sans doute pratiqué, et le début de son Doctrinale a encouragé d’autres maîtres d’école à suivre son exemple. Cet enseignement bilingue est cependant assez mal documenté. Pour le faire, le livre de M. C. T. nous donne les dix traductions médiévales françaises, à partir du xiii e s. jusqu’au xv e s., de l’Ars Minor de Donat, manuel de grammaire latine composé vers le milieu du iv e s. et dont le rôle dans l’enseignement du latin dans les écoles de l’Europe médiévale est bien connu. Il s’agit donc de traductions en français d’un livre conçu pour l’analyse (et l’apprentissage) du latin. L’auteur a exclu les «donats» dont la langue-cible n’est pas le latin (p.ex. le Donat de Jean Barton, première grammaire pour l’enseignement du français) et les manuels de grammaire rédigés en français qui ne sont pas dérivés de l’Ars Minor de Donat. Bon nombre de ces traductions, ici réunies pour la première fois, ont été récemment éditées par Th. Städtler 1 (B [de M. C. T.] = Donat B [de Städtler]; P 1 = Donat G; M 1 = Donat M 1 ; M 2 = Donat M 2 ; S = Donat S) alors que la version V, Vat. lat. 1479, xiv e s. a été éditée par Merrilees/ Dalzell 2 et P 2, BN n. a. f. 1120, 1420- 40; P 3, BN n.a.f. 4690, 1488 3 ; U, Utrecht, Bibl. de l’Univ., incunable B qu. 66, 1460-70, et A, Aix-en-Provence, Bibl. Méjanes, incunable 047, fin xv e s., ont été édités auparavant par M. C. T. M. C. T. vise donc à publier la totalité des rédactions françaises de l’Ars Minor et à en donner des textes complets, sans supprimer, p.ex., les longues citations latines qu’elles in- 279 Besprechungen - Comptes rendus 3 Hier wird der gute Eindruck, den das Buch insgesamt macht, etwas dadurch getrübt, daß praktisch keine einzige Angabe zu einem deutschsprachigen Titel fehlerfrei ist. Heidelberg heißt eben nicht Heudelberg, der gute Kesselring ist kein Kesserling (so auch p. 21), und wenn es in nur einer Zeile heißt « . . . des frühen 13 Jahrunderts, Tübingen, Niemayer (Beihäfte . . . » (317), dann wurde da eben nicht oder zu schludrig Korrektur gelesen. 1 Städtler, Th. 1988: Zu den Anfängen der französischen Grammatiksprache, Tübingen; Rez. zu Städtler 1988 von Leena Löfstedt in VRom. 49/ 50 (1990/ 91): 527s. 2 Merrilees, B./ Dalzell, A. (ed.): Les manuscrits de l’Art Mineur en ancien et moyen français: 27-52. 3 S’il s’agit (? ) d’une traduction à l’origine faite en français, du moins le traducteur ne maîtriset-il pas bien le français, cf. ci-dessous, sous «Détails». cluent. - Elle fait bien d’observer que le travail du traducteur médiéval n’était nullement restreint par des droits d’auteur: libre à lui de donner une traduction verbale ou une adaptation dotée d’additions tirées d’autres textes. Les omissions et les additions caractéristiques (qui semblent permettre quelques tentatives de regroupements des traductions) sont discutées, et les détails grammaticaux présentés par les grammaires individuelles sont disposés par M. C. T. dans un tableau comparatif (malheureusement sans renvoi à la page et à la ligne de l’édition de la grammaire en question, alors que le tableau correspondant de Städtler 1988: 33 [cf. N1], en est muni). Les textes édités par M.C.T. sont faciles à lire. On regrette toutefois que l’éditeur ne signale pas les corrections dans le texte même, où seules les additions sont marquées (par ). Ainsi on lit dans M 2, 170, 206 «E facit es, post e facit em meta duorum./ Plurales casus usus habere negat» (source? ). Rien dans le texte de la deuxième ligne ne signale qu’il comporte une conjecture. Les leçons rejetées, données après le texte (179), incluent pourtant «207 Ilurales c.» Le même texte a été édité par Städtler 1988: 114 «E facit es, post e facit em meta duorum (Ivales casus hore negat.[? ])». - S’il ne peut pas consulter le ms., le lecteur reste perplexe: d’où vient le terme usus de M. C. T. 4 ? M. C. T. (76) critique le lexique publié par Städtler d’une façon bien sévère qui nous paraît injuste 5 . Elle-même veut disposer son glossaire selon les lemmes: tout lemme sera donné en orthographe moderne si le mot subsiste toujours ou, dans le cas contraire, selon la graphie la plus ancienne; il sera suivi du mot latin correspondant; ensuite de la liste des occurrences dans les grammaires éditées; puis d’un commentaire linguistique donnant, entre autres, les termes utilisés en concurrence; et enfin d’une liste des dictionnaires consultés. Malheureusement le résultat ne nous semble pas parfaitement clair: - Certains lemmes sont donnés plusieurs fois soit selon les contextes de leur emploi (p.ex. amenuiser 1. à propos des adjectifs et des adverbes ayant comparatif, où l’ex. «La significacion puet estre . . . amenuysee . . . » et 2. à propos de la définition de la préposition, où l’ex. «[. . . la préposition] amenuise la signification . . . ») - et ainsi il y a deux comprendre, les deux rendus par contenir, comprendre , deux parler, quatre former, etc. - soit selon leurs graphies: ambedeus et emmedous font deux lemmes. - Certains lemmes représentent le lexique général du français, tels besoin, demander (de qch, cf. T-L s. v.), peur, etc. Doit-on les mentionner, étant donné qu’utilisés dans un contexte grammatical ils gardent leur construction et leur sens normaux 6 ? 280 Besprechungen - Comptes rendus 4 Si la conjecture de M. C. T. comporte davantage que le terme Plurales, pourquoi n’aurait-elle pas corrigé la première ligne? Étant donné que la grammaire présente le terme tube qui, emprunt au grec, «met toutes ses cases en e long, fors . . . le génitif en es et li accusatif en em» (170, 203); et étant donné que eta peut être utilisé dans un texte latin pour signifier un e long (Gramm. Suppl. 93.15: «Hieronymus dicit: hucusque per etam longam diximus, nunc per e breuem dicemus », ThLL v: 2: 916/ 35), nous soumettons la conjecture suivante: «E facit es, post e facit em, et eta duorum [ -e fait -es (au génitif), après un e (au datif) il fait -em (à l’accusatif), et un e long des deux (cas qui ne sont pas mentionnés, scil. le vocatif et l’ablatif) ]. 5 Nous comprenons sans difficulté que le néologisme sosciteïan vaut la peine d’être signalé par Städtler: c’est un terme qui avant d’être attesté dans une grammaire, n’avait figuré que dans des psautiers (anglo-normands). Nous comprenons aussi que preterit imparfait et preterit non parfait méritent leurs entrées distinctes dans l’œuvre de Städtler, imparfait étant un emprunt au latin et non parfait (comme nient parfait) une formation française à partir de parfait. 6 La langue de la grammaire ne pourrait pas se développer sans aide de la langue normale. D’autre part la langue grammaticale n’est pas limitée à la seule grammaire. Städtler 1988: 48 donne plusieurs exemples de l’usage de la terminologie grammaticale dans des textes non grammaticaux médiévaux. Ajoutons une épitaphe suédoise: Praesens imperfectum, perfectum futurum le présent est imparfait, parfait sera le futur et le titre d’un livre par Abraham à Santa Clara 1691: Gram- - Enfin, il y a des lemmes qui ne sont pas solidement étayés par des exemples: aucune grammaire ne donne imparfaite, p.ex 7 . - La présentation des exemples laisse à désirer. Puisque la même phrase figure très souvent dans plusieurs grammaires, on trouve des répétitions superflues (sous commander, p.ex., plusieurs fois l’imperatif commande au lieu d’une seule présentation de l’exemple suivie d’une liste des grammaires qui le donnent). D’autre part, il y a des exemples tronqués qu’un lecteur normal aura du mal à comprendre (sous admiration p.ex., plusieurs fois admiration si comme pape , au lieu d’une seule présentation du texte complet de l’exemple, en l’occurrence «[une interjection signalant] admiration si comme pape! , quelle mervelle! » 8 , suivie d’une liste des grammaires qui donnent l’exemple). Parmi les dictionnaires utilisés fait défaut T-L, qui donne p.ex. les sens linguistiques de se defenir (s. defenir) et de qualité (s. calité). FEW doit être cité avec indication du volume et de la colonne. Détails: - L’explication des sigles utilisés aurait dû figurer au début de l’œuvre, puisque M. C. T. s’en sert dès le début. - Les œuvres fréquemment citées Doctrinale et Graecismus auraient dû figurer dans la bibliographie, qui ne donne que les noms de leurs auteurs, Alexandre de Villedieu et Evrard de Béthune. - M. C. T. constate (206) au sujet de la langue (française? , italo-française? 9 ) de la grammaire citée comme P 3, la «conservation de -atonique (singular, plural) ou même atone (simpla, composa, decomposa, secunda . . .)», ce deuxième passage renvoyant au texte 207, 37: «Quantes figures sont . iii . . . Ly simpla, ly composa et ly decomposa . . . ». Les termes traduisent simplex, composita et decomposita, soit, en français moderne, «le simple, le composé et le décomposé»: il ne semble pas que -a marque le même son dans les graphies simpla, d’une part, et composa, decomposa, de l’autre. - Signalons, à propos de la langue des grammaires (40) la traduction constante de ego tu ille, par je tu cil (ou ichil, cel, celluy): au lieu du pronom personnel il, descendant morphologique du lat. ille, on se sert donc du démonstratif cil, héritier du rôle syntaxique de ille. Leena Löfstedt H Recueil de farces (1450-1550). Textes établis, annotés et commentés par André Tissier, vol. 11, Geneve (Droz) 1997, 388 p. (Textes Littéraires Français 482) Mittlerweile liegt nun schon Band 11 dieser in beachtlichem Tempo seit 1986 von André Tissier herausgegebenen Reihe volkstümlicher Theaterstücke des 15. und 16. Jahrhunderts vor. Auch dieser Band glänzt wie zu erwarten durch mustergültig kommentierte Textausgaben mit detaillierten Angaben zu Werk und Entstehungsgeschichte, die durch ein 281 Besprechungen - Comptes rendus matica religiosa quae Pie docet declinare a malo & facere bonum, amplecti Perfectum in Praesenti, & respuere Imperfectum, ad obtinendum Futurum Infinitum cum Participio Salutis, Salzburg. 7 Il nous semble que M. C. T. a voulu signaler que l’adj. fém. imparfaite n’existe pas dans les grammaires étudiées et que le terme imparfait (qu’elle donne comme lemme indépendant) n’est pas un adjectif proprement dit dans les grammaires, mais plutôt une partie d’un mot composé, dans l’expression preterit imparfait, p.ex. - mais elle ne le dit pas. 8 Sous-entendu qu’on accepte admiration comme un terme grammatical. 9 L’auteur ou le scribe s’introduit (215) comme Michaelli Clareti et donne son domicile (son origine? ): Romis est.
