Vox Romanica
vox
0042-899X
2941-0916
Francke Verlag Tübingen
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1999
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Kristol De StefaniAna María Cano González et al., Repertorio bibliográfico de fuentes documentales del dominio lingüístico asturiano-leonés en la edad media, Oviedo (Principáu d’Asturies, Conseyería de Cultura) 1996, XIII + 409 p. (Serviciu d’enseñanza llingüística. Coleición documentos 21)
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1999
W. Müller
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reserva alguna. Claro que el diccionario no pasa todavía de la letra «a», pero cada vez que se me planteaba algún problema léxico - dondequiera que fuera en el alfabeto - y yo precisaba disponer de una lista exhaustiva de los testimonios medievales al respecto el Prof. Bodo Müller no vacilaba en facilitarme enseguida los datos que se hallaban en aquel momento en el fichero de Heidelberg (que consta, como es sabido, de más de 300.000 entradas). Varios de los resultados científicos que yo publiqué en los últimos años no hubieran sido posibles sin esta inapreciable ayuda. Por eso, permítaseme desde aquí reiterarle al Prof. Bodo Müller y a su equipo de redacción mi más sincero agradecimiento y la esperanza de que el Diccionario del español medieval siga su rumbo. E. Franchini H Ana María Cano González et al., Repertorio bibliográfico de fuentes documentales del dominio lingüístico asturiano-leonés en la edad media, Oviedo (Principáu d’Asturies, Conseyería de Cultura) 1996, xiii + 409 p. (Serviciu d’enseñanza llingüística. Coleición documentos 21) C’est à juste titre que les documents médiévaux intéressent les historiens de la langue puisqu’ils permettent souvent de jeter un coup d’œil, indirect il est vrai, sur la langue régionale de l’époque. Ceci est particulièrement vrai des noms, fortement enracinés dans la société locale, laquelle doit être à même - ne serait-ce que pour des raisons juridiques - d’identifier les lieux et les personnes mentionnés dans les chartes. En marge de la recherche européenne PatRom (Patronymica Romanica) sur les noms de personne avant tout médiévaux, Mme Cano a eu l’heureuse idée de procéder à l’inventaire des documents publiés dans le domaine asturo-léonais. On arrive ainsi à 209 numéros classés alphabétiquement d’après le nom de l’éditeur, chacune des publications étant interrogée de manière identique, en dix points. On nous indique systématiquement le sigle PatRom de l’édition (§1), le nombre des textes édités (§2), leurs millésimes (§3), la langue employée (§4), la tradition manuscrite, c’est-à-dire original ou copie (§5). D’autres rubriques concernent le dépôt d’archives (§6), le maniement des abréviations des manuscrits, souvent restituées tacitement, hélas (§7), les index (§8), les caractéristiques importantes du travail (§9: Varia). Le § 10 établit les concordances parfois fort détaillées avec les autres éditions d’un même document. Nous possédons là un recensement complet,du reste assez sévère,de la production régionale, domaine particulièrement important pour l’histoire linguistique de la péninsule ibérique. Ce qui frappe avant tout, c’est l’extraordinaire richesse de la documentation hispanique, richesse qu’un Européen du centre du continent ne pourra remarquer qu’avec jalousie.Ainsi la cathédrale de León conserve des documents à partir de 857 (249, cf. 324), le monastère de Sahagún à partir de la même année. Le fameux couvent des bénédictines de San Pelayo d’Oviedo possède des originaux à partir de 996 (80). Fait surprenant, lui aussi, la majorité des éditions sont récentes, voire très récentes, ce qui représente par ailleurs une certaine garantie pour la qualité des transcriptions. Le seul regret concerne l’absence d’index. Il faut en effet repérer les diverses institutions et détenteurs de chartes via la liste des sigles (5-10). Sans vouloir exiger une carte, un index géographique et/ ou institutionnel aurait facilité le maniement du livre. Mais de toute façon, la solide qualité scientifique, rehaussée par une belle typographie, est hors de doute. W. Müller H 346 Besprechungen - Comptes rendus
