eJournals Vox Romanica 59/1

Vox Romanica
vox
0042-899X
2941-0916
Francke Verlag Tübingen
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2000
591 Kristol De Stefani

Kurt Baldinger, Dictionnaire étymologique de l’ancien français. H2 (hardi-herbergeor, col. 189-381), Tübingen/Québec (Niemeyer/Presses de l’Université Laval) 1997, 192 col.

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2000
Leena Löfstedt
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Und damit komme ich zur Gesamtbewertung des Werkes, die nur uneingeschränkt positiv sein kann. Salminen hat in neunjähriger Arbeit mit stupendem Fleiß eine ungeheure Materialfülle aufgearbeitet und diese in gekonnter Weise, mit philologischer «finesse» und unter Dokumentierung einer profunden Sachinformiertheit dargeboten. Es liegt nun eine völlig neue Textgrundlage des Heptaméron vor, auf deren Basis sich vieles in einem neuen Licht erhellen wird und auf deren Grundlage so manches bisher ungelöste Problem des Textes einer Klärung zugeführt werden dürfte. Mit der Editorin kann man nur wünschen, daß ihre Arbeit «stimulera un échange d’idées fructueux et avancera d’un pas notre connaissance de la Renaissance française» (vol. 2: v). Glückwunsch zu dieser Leistung! A. Arens H Kurt Baldinger, Dictionnaire étymologique de l’ancien français. H2 (hardi-herbergeor, col. 189-381), Tübingen/ Québec (Niemeyer/ Presses de l’Université Laval) 1997, 192 col.* Rédigé par St. Dörr, Martina Fietz-Beck, F. Möhren et Th. Städtler, voici le deuxième fascicule de la lettre H. Résultat d’un travail diligent et méticuleux, ce fascicule porte pourtant les marques de la hâte dans le bureau de rédaction [316/ 8: «il faut prob. lire heause (à vérifier dans le manuscrit)»]. Espérons que cette ennemie mortelle de tout travail lexicographique sera immédiatement éliminée. Si les interjections (telle 311/ 36 Hé: «interjection ouvrant avec force expressive un discours direct et marquant souvent son début inattendu») attestées dans bon nombre de textes analysés conduisent le chercheur et le lecteur dans la syntaxe et la stylistique de l’ancien français en général, la plupart des lemmata commençant par H jouent un rôle plus timide, relevant de dialectes limitrophes d’un domaine germanique, l’anglo-normand étant bien représenté. Il y a beaucoup de hapax et beaucoup de termes dont l’étymologie reste incertaine. Une consultation consciencieuse des publications d’autres chercheurs et une collation scrupuleuse des mss. a permis de corriger bien des lemmata et d’écarter des mots fantômes, cf. p.ex. 221/ 8 s. harke, 292/ 13 s. haule, 344/ 32 s. helenger, 357/ 33 s. herance, etc. La même patience, la même prudence caractérise la rédaction des articles. Dans le cas de 358/ 5 herban, cette prudence semble pourtant exagérée. Le lecteur apprend que herban et ariereban possèdent des sens nettement différents; que les attestations de herban sont rares et que celles d’ariereban sont nombreuses; et que ariereban comme formation peut être comparé à arieregarde et arierefief; et qu’il n’est peut-être pas nécessaire de considérer ariereban comme une altération, par étymologie populaire, de *hariban, comme Diez l’a proposé 1 . Pourtant on présente ariereban sous le lemme herban, selon l’exemple du FEW. Soit, mais à condition qu’on n’oublie pas de renvoyer du lemme ariere au lemme herban. 236/ 8 Has 1 n’a pas été étymologiquement identifié. Il est utilisé dans la phrase pur comant ne pur has où il est juxtaposé à comant. Etant donné que l’unique exemple provient de SThomGuernW, texte qui n’est pas sans rapport avec le monde anglo-normand, il sem- 334 Besprechungen - Comptes rendus * Pour les observations générales concernant l’initiale H nous renvoyons au compte rendu du fascicule H1 (VRom. 58 [1999]: 289-91). 1 Diez 41 (cit. DEAF 358 N2) « . . . arrièreban . . . entstellt oder umgedeutet aus ahd. [sic! ] hariban Heerbann ». - Un *ha-ri-ban francique est devenu herban à l’époque de l’Eulalie au plus tard, et la variante arban (deux fois fin XIIIe s.) s’explique plus facilement par l’alternance de er-/ arque par l’influence de l’ancien haut allemand (nous sommes d’ailleurs à l’époque du moyen haut allemand! ), ou par l’influence de ariere. ble légitime d’expliquer cette interjection comme un emprunt nordique. Cf. SAOB: H 500 s. Hass i interjection «varmed ngn jagas eller pådrives», c’est-à-dire une interjection de chasse pour faire courir le gibier (contre un filet p.ex.) ou pour héler les chiens après une bête. Attestée en suédois à partir du XVIe s., l’interjection se retrouve aussi en danois et en norvégien: tout porte à croire qu’elle est ancienne. Ajoutons à 222/ 37 harpe, de la traduction en afr. du Décret de Gratien (DP D 2 c 39, 1. 46: il avoit sailli et harpé, qui rend [eo quod . . .] cytharam et psalterium percutiens saltasset). - De même observons s. herbergerie au sujet de l’exemple cité 377/ 15 et traduit par chaque partie isolée d’une maison, pièce d’habitation , que l’exemple cité semble inclure sous herbergeries aussi les étables des animaux domestiques. Corrigeons 250/ 6 fabulam, lire fibulam. Espérons que les mots composés commençant par folseront présentés également sous fol-. Ce n’est qu’ainsi qu’on pourra évaluer le sens de fol, mot plein ou préfixe négatif. Parmi les dérivés de hardi on trouve entre autres 196/ 5 folhardi qui manifeste une hardiesse imprudente , alors que p.ex. 347/ 19 fole fenme ne signifie pas une femme imprudente, mais constitue un terme technique pour meretrix . Pour finir, félicitons la rédaction de son beau travail et applaudissons aussi à son idée de présenter, sur la couverture, l’histoire de la recherche nécessaire pour l’article hardos. Leena Löfstedt H Annick Englebert/ M. Pierrard/ Laurence Rosier/ D. Van Raedmonck (ed.), La ligne claire. De la linguistique à la grammaire. Mélanges offerts à Marc Wilmet à l’occasion de son 60 e anniversaire, Paris/ Bruxelles (Duculot) 1998, 398 p. (Champs linguistiques/ Recueils) Am Vorabend des Romanistenkongresses in Brüssel wurde Marc Wilmet, dem verantwortlichen Organisator, eine Festschrift aus Anlaß seines sechzigsten Geburtstags überreicht. Organisiert von vier ehemaligen Studenten, die heute seine Kollegen sind, umfaßt sie dreißig Beiträge von Schülern, Freunden und Kollegen, die sich relativ zwangslos an den drei Haupttätigkeitsfeldern des Geehrten orientieren, und die den wissenschaftlichen Dialog mit ihm weiterführen. Ich freue mich, hier wenigstens eine Besprechung der Festgabe liefern zu können, da mich eine schwere Erkrankung daran gehindert hat, den für die Festschrift versprochenen Beitrag abzuliefern. Ich bedauere dies außerordentlich, zumal uns eine fast dreißigjährige persönliche Freundschaft verbindet. Begonnen hat diese Freundschaft mit unserem gemeinsamen Interesse für die Verbalsyntax des Mittelfranzösischen, das wir übrigens mit Robert Martin teilten. Jahrzehntelang fast vollständig vernachlässigt, erschienen 1970/ 71 fast gleichzeitig drei umfangreiche Untersuchungen zur Tempus-, Aspekt- und Modusproblematik im Französischen dieser Epoche: Marc Wilmet, Le système de l’indicatif en moyen français (1970), Peter Wunderli, Die Teilaktualisierung des Verbalgeschehens (Subjonctif) im Mittelfranzösischen (1970) und Robert Martin, Temps et aspect. Essai sur l’emploi des temps narratifs en moyen français (1971). Mit einem Schlag wurde so ein Forschungsbereich, der bisher nur ein Mauerblümchendasein gefristet hatte, zu einem der bestuntersuchten im Bereich der Verbalsyntax, was nicht zuletzt auch dadurch bedingt ist, daß es zwischen den drei Untersuchungen große Affinitäten gibt, sind sie doch alle drei mehr oder weniger stark durch die Theorien von Gustave Guillaume beeinflußt. Auch später haben Marc Wilmet und ich immer wieder feststellen müssen, daß uns ähnliche, z.T. sogar identische Forschungsinter- 335 Besprechungen - Comptes rendus