eJournals Vox Romanica 64/1

Vox Romanica
vox
0042-899X
2941-0916
Francke Verlag Tübingen
Es handelt sich um einen Open-Access-Artikel, der unter den Bedingungen der Lizenz CC by 4.0 veröffentlicht wurde.http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/121
2005
641 Kristol De Stefani

Michaela Krell,L’imparfait qui commente.Analyse d’un corpus journalistique (Le Monde sur CD-ROM),Wien (Edition Praesens) 2001,308 p. (Salzburger Beiträge zur Sprach- und Kulturwissenschaft 1)

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2005
Gabriele  Blaikner-Hohenwart
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beispielen auf die Kontroverse um Genus und Sexus, und im dritten auf das Genus der Tierbezeichnungen eingegangen. Die Feminisierung von Personen-, Amts- und Berufsbezeichnungen wird hier zwar auf eine umsichtige und facettenreiche Weise diskutiert, unter Berücksichtigung verschiedener Aspekte der Fragestellung (Disponibilität, Generalisierungsgrad und Akzeptanz verschiedener morphologischer und lexikalischer Feminisierungsverfahren, soziale und politische Gebrauchsimplikationen, unterschiedliche Verwendungen in Abhängigkeit des Registers, Prestiges, beruflichen und sozio-kulturellen Kontexts und der Position in der beruflichen Hierarchie) und mit Blick auf die verschiedenen Sprachepochen und die Entwicklungen in anderen Sprachen und Französischvarianten. Das sich im Wesentlichen auf la multiplication des variations sowie la multiplication des incohérences et des inconséquances (227) belaufende Resümee zeigt aber leider nur zu deutlich, dass das Thema mittlerweile nur noch unter Einschränkung auf eine bestimmte Varietät bzw. auf genau umrissene sprach-soziale Konstellationen und auf der Grundlage detaillierter Analysen und eines präzise festgelegten Instrumentariums zu neuen Ergebnissen führen kann. Die Conclusion (245-59) fasst die wichtigsten Fragestellungen und Schwierigkeiten der Genusforschung zusammen, betont nochmals die bei der Genuszuweisung zu berücksichtigenden causalités multiples (21), die mit der Erfassung der diachronen und diatopischen Variation verbundenen Probleme, das Gewicht der Sprachnormierung und die Tendenz zum generischen Maskulinum bei Personen- und Berufsbezeichnungen. Abschließend seien noch zwei nicht ganz unproblematische Vorgehensweisen erwähnt. Als Analysegrundlage dienen überwiegend normative Quellen (Grammatiken, Wörterbücher, Le bon usage), deren beschränkten Aussagewert und nicht zuletzt vorrangig epilinguistischen Charakter der Verf. stellenweise aus den Augen zu verlieren scheint, so dass einige Beispiele künstlich, schulisch oder einfach marginal wirken und nicht gerade den sinnvollsten Beitrag zur Erklärung der Genusvariation leisten. Zweitens: Die eingangs angesprochene und im Titel nicht ganz geschickt angekündigte Ausklammerung der Kongruenzphänoneme führt zur Vernachlässigung sämtlicher Aspekte, die mit der Frage der Genusfunktion, etwa mit den syntaktischen, disambiguierenden, textverweisenden und kohärenzstiftenden Leistungen des Genus zusammenhängen. Die beiden Entscheidungen und die Abwesenheit der allgemeinlinguistisch und universalistisch orientierten Forschungsergebnisse verleihen der Arbeit einen etwas traditionalistischen Charakter und führen nicht zuletzt dazu, dass einige längst festgestellte sprachübergreifende Tendenzen (wie z. B. die Genusneutralisierung im Plural) zu viel Platz einnehmen. Dies schmälert jedoch nur bedingt den Wert dieser interessanten, detailreichen und dank konsequenter Berücksichtigung unterschiedlicher Genuszuweisungsfaktoren und ihrer sprachgeschichtlich bedingten Reichweite durchaus lesenswerten Studie. Goranka Rocco ★ Michaela Krell, L’imparfait qui commente.Analyse d’un corpus journalistique (Le Monde sur CD-ROM),Wien (Edition Praesens) 2001, 308 p. (Salzburger Beiträge zur Sprach- und Kulturwissenschaft 1) Avec son étude sur l’imparfait de commentaire, Michaela Krell introduit un type d’imparfait en contraste avec les fonctions temporelles et aspectuelles qui lui sont attribuées. La recherche se base principalement sur des données empiriques, avec une analyse d’un vaste corpus (Le Monde sur CD-ROM). Au moyen d’un tour d’horizon des recherches récemment entreprises, l’auteur établit dans le chapitre 2 (cf. notamment 2.3. Fondement théorique) les bases théoriques, en introduisant et en expliquant les catégories de l’aspect (per- 335 Besprechungen - Comptes rendus fectif et imperfectif) et la modalité d’action («Aktionsart»): elle en déduit que l’imparfait est principalement identifié par les catégories de durativité et d’état, et par son opposition au perfectif. Krell conclut que, si le point de départ pour analyser l’imparfait de commentaire est la théorie aspectuelle, il faut dépasser l’opposition au perfectif, et «toujours prendre en compte l’ensemble du texte pour pouvoir argumenter de manière probante: à la dimension syntaxique et sémantique s’ajoute celle du texte» (269). Afin de fortifier sa propre recherche, Krell est partie d’un large corpus journalistique, à savoir les éditions du Monde du 1 er avril 1995 au 31 mars 1997. Elle choisit donc une base empirique, permettant, à travers de nombreux exemples tirés d’articles très diversifiés, de démontrer l’existence et l’ampleur du phénomène de l’imparfait «de commentaire». La structure interne de cette recherche sera donc construite avec l’appui des items trouvés, classifiés d’après des critères syntaxiques et sémantiques. Grâce à cette démarche, Krell réussit à élargir la description de l’emploi pour arriver au niveau du texte, et pour en déduire les critères adéquats pour analyser le commentaire avec les environnements formels et grammaticaux qu’il nécessite. L’étude, de par le grand nombre d’exemples classifiés, s’avère d’ailleurs aussi représentative sur le plan quantitatif. Cependant, Krell s’est largement limitée à la catégorie textuelle journalistique et donc à des emplois très récents - l’étude se veut synchronique et catégorielle. En effet, Krell précise la catégorie de l’imparfait de commentaire en partant d’exemples pertinents pour démontrer que cet emploi particulier réside dans la combinaison de l’aspect imperfectif avec un mode d’action impliquant l’idée de rupture, de momentanéité (2). Ainsi, les verbes employés à l’imparfait (ouvrir, prendre, découvrir, etc.) sont-ils perfectifs, mais deviennent commentaire de l’événement (cadre sémantique), en interdépendance avec un gérondif antéposé (cadre syntaxique) qui, lui, véhicule l’événement (cf. exemple 5, p. 2: «En décidant d’interroger les Français à un moment où chacun savait qu’ils étaient mécontents de la manière dont ils étaient gouvernés, on prenait le grand risque d’un vote négatif.»). Le gérondif se présente alors comme «marque de commentaire», partie intégrante du «scénario de commentaire» qui se compose d’un gérondif (= événement commenté) et d’un imparfait (= commentaire). A partir d’exemples contextualisés, la sémantique de cet imparfait ressort clairement: «la quasi-totalité des situations mises en œuvre par l’imparfait peut être paraphrasée en terme de changement», notamment de «changement existentiel» marquant la création, la fin ou l’introduction d’une action (131). Le cadre sémantique du scénario présuppose les conditions suivantes, selon deux perspectives: d’une part, l’intégration dans la cohérence textuelle (combinée avec une référence «effective» qui rend compte de la réalité extralinguistique). D’autre part, et à l’intérieur de l’analyse textuelle du scénario de l’imparfait de commentaire, le stéréotype de la marque de commentaire (anaphorique, principalement représenté par le gérondif ou des variantes syntaxiques) doit être lié à une perspective d’éloignement temporel de l’événement commenté (132). Après avoir analysé un certain nombre de «scénarios du commentaire» afin de pouvoir préciser ses critères de recherche (cf. 49-108, chap. 3), Krell classifie, à l’appui de sa thèse, les verbes employés à l’imparfait sous cet aspect du changement. Ils sont ensuite explicitement indiqués sous formes de tableaux ou de listes selon leur sémantique. L’analyse du corpus est par la suite portée au niveau du texte, du récit (cf. 4.3. La fonction de constitution textuelle, 148-63): l’auteur en déduit que l’imparfait de commentaire peut avoir soit une fonction d’accroche textuelle, soit une fonction de clôture, de bilan respectivement. Elle conclut son étude par une analyse référentielle de l’imparfait de commentaire, où elle indique les rubriques journalistiques les plus fréquentes, et où elle établit un classement des types d’événements commentés par un imparfait. Ce long chapitre se termine par une étude contrastive entre l’imparfait de commentaire et le passé composé avec le même scénario et la même fonction commentative. Cette dernière analyse met en relief 336 Besprechungen - Comptes rendus que l’imparfait de commentaire est employé de manière typique dans «des contextes temporellement éloignés et qui ne constituent pas l’information principale de l’article (périphérie informative)» (211). L’imparfait, contrairement au passé composé, serait, de par la sémantique, doté d’une faiblesse énonciative. L’étude est complétée par un rapprochement de ces résultats avec les thèses de Harald Weinrich dans Tempus. Besprochene und erzählte Welt (1966): l’imparfait de commentaire correspondrait au «commentaire narratif», tel qu’il a été défini par Weinrich, et plus précisément, à un «commentaire de l’arrière plan» utilisé pour des événements marginaux (214- 17), mais qui servirait cependant de mise en relief, si on entendait par là «la structuration du texte» (cohérence logique et constitution textuelle) (267). Cette mise en relief serait la clé expliquant cet emploi tout particulier de l’imparfait. Le travail très précis de M. Krell est convaincant, vu qu’elle prend à l’appui de ses thèses un large corpus, cohérent, correspondant à des conditions analogues, avec des contextes textuels homogènes. À travers de nombreux exemples analysés, elle définit l’imparfait de commentaire au fur et à mesure, avant d’arriver aux conclusions et aux interprétations que nous avons résumées ci-dessus. Nonobstant, cette méthode déductive ne facilite pas la lecture, de même que la pléthore d’informations fournie par son corpus: on risque de se perdre dans les nombreux passages cités à titre de témoin et de perdre ainsi le fil conducteur. En outre, étant donné que le cadre syntaxique ne varie guère, il aurait mieux valu se concentrer sur les critères sémantiques, au niveau du scénario, du contexte et de la référence. En revanche, l’intégration du système temporel d’après Weinrich donne une envergure adéquate aux analyses de Krell et permet d’élargir l’apport théorique de ce travail. Gabriele Blaikner-Hohenwart ★ Christine Michler (ed.), Ziele und Inhalte des Französischunterrichts in Deutschland/ Buts et contenus de l’enseignement du français en Allemagne. Kolloquium anlässlich des 60. Geburtstags von Fritz Abel am 7. Dezember 1999, München (Ernst Vögel) 2002, 176 p. (Schriften der Philosophischen Fakultäten der Universität Augsburg 63) Es ist schon ein Paradoxon: Die für die Lehrerausbildung zuständigen politischen Instanzen werden nicht müde, immer wieder eine Verstärkung der Rolle der Didaktik bei der Ausbildung der Fremdsprachenlehrer einzufordern, aber wenn man an die Universitäten schaut, dann stellt man schnell fest, dass es entsprechende Professuren relativ selten gibt. So ist es verständlich, dass man, wenn einer dieser rarae aves einen runden Geburtstag feiert, die Gelegenheit gerne ergreift, eine Festschrift zu publizieren, bei der man insgeheim hofft, dass etwas vom Festtagsglanz auch auf die Fachdidaktik falle, die normalerweise schwer gegen ihr mausgraues Image ankämpfen muss. Der vorliegende Fall ist besonders günstig: Fritz Abel ist nicht nur als Fachdidaktiker - «Inhaber des einzigen Lehrstuhles für Didaktik des Französischen in Bayern» (10) - bekannt, sondern eben auch als «richtiger» Romanist, und da darf man also mit einer Festschrift für ihn auf Gehör auch bei einem Publikum hoffen, das sonst Fachdidaktisches eher mit spitzen Fingern anfasst. Die Frage stellt sich also, ob die Chance genutzt wurde. Wie es sich für eine Festschrift gehört, wird zunächst von der Bandherausgeberin, ihres Zeichens «wissenschaftliche Assistentin am Lehrstuhl für Didaktik des Französischen der Universität Augsburg» (174), die Persönlichkeit und das wissenschaftliche Profil des festeggiato vorgestellt; die lobenden Töne sind natürlich genustypisch, wenn auch für den Geschmack des Rezensenten die panegyrische Stilübung etwas zu gut gelungen 337 Besprechungen - Comptes rendus