eJournals Vox Romanica 64/1

Vox Romanica
vox
0042-899X
2941-0916
Francke Verlag Tübingen
Es handelt sich um einen Open-Access-Artikel, der unter den Bedingungen der Lizenz CC by 4.0 veröffentlicht wurde.http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/121
2005
641 Kristol De Stefani

Joël Gapany, Formes et fonctions des relatives en français. Étude syntaxique et sémantique, Berne, etc. (Lang) 2004, xi + 206 p. (Sciences pour la communication 73)

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2005
Mathieu  Avanzi
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de toute façon, arrivando a provare come alle due locuzioni così ottenute appartengano utilizzi impossibili fuori dalla combinazione, e distinti per le due formule. Come abbiamo già accennato, nella seconda parte della ricerca si passa da un punto di vista monologico a un punto di vista dialogico, osservando in particolare le concatenazioni attraverso le quali il locutore esprime il proprio accordo o il proprio disaccordo. Dei due capitoli di cui si compone questa parte (quinto e sesto del libro), il primo passa in rassegna sei formule aventi in comune la proprietà di convalidare il punto di vista espresso dall’interlocutore: oui, effectivement, en effet, d’accord, soit, certes. Per l’analisi di queste espressioni ci si avvale dell’osservazione di tre configurazioni dialogiche - le interrogative totali, le richieste di fare, le asserzioni portanti su un avvenimento o un giudizio - ottenendo così una classificazione degli utilizzi dei sei avverbi in funzione degli atti ai quali essi rispondono, classificazione che rende conto di compatibilità e incompatibilità d’utilizzo. Nell’ultimo capitolo, si tratta invece dell’espressione di disaccordo realizzata da mais. Nello specifico, si esaminano gli utilizzi di questo connettivo quando esso sia posto all’inizio di enunciati che rappresentino la reazione a tre tipi di atto discorsivo: asserzione, ordine, domanda. Si ottiene così la possibilità di mostrare le entità di senso implicitamente chiamate in causa, nei tre casi, dall’opposizione espressa con mais. Al lettore che entra in contatto con il libro appare chiaro immediatamente come questo sia il frutto di un approfondito lavoro di ricerca, e in effetti, in quanto tale, esso si rivela opera di complessa lettura. Il suo merito principale è di riuscire a proporre un nuovo metodo di analisi e classificazione dei connettivi. Questo approccio, basato sulla ricerca delle proprietà formali su cui si fonda l’appartenenza di talune formule linguistiche alla classe dei connettivi, ha il merito di permettere di combinare parametri d’osservazione di tipo diverso, autorizzando così una grande flessibilità di descrizione e l’integrazione tra loro di dimensioni tenute tradizionalmente distinte. Letizia Lala ★ Joël Gapany, Formes et fonctions des relatives en français. Étude syntaxique et sémantique, Berne, etc. (Lang) 2004, xi + 206 p. (Sciences pour la communication 73) J. Gapany présente avec cet ouvrage la version publiée de sa thèse doctorale, soutenue à l’Université de Fribourg en 2002, dont le titre rend explicitement compte des objectifs visés. Si la question d’un classement «systématique et raisonné» des relatives a été traitée en long et en large par les grammairiens traditionnels, il ne faudrait pas croire que cet ouvrage est une banale compilation des travaux disponibles. Dans cette monographie, l’auteur ne se contente pas seulement de «mettre un peu d’ordre dans l’abondante littérature traitant des relatives» (chap. I), il réexamine sous un jour nouveau 1 «les propriétés constitutives d’une catégorie qui semble s’imposer d’elle-même» (chap. II et III). Nous revenons ici sur les trois ou quatre principes fondamentaux qui contribuent à l’originalité de son travail. D’abord, J. Gapany s’inscrit dans la lignée des rares linguistes qui se sont intéressés aux propositions relatives «atypiques» ou «non standards» (le livre que je te parle, l’outil que j’ai besoin (111)) 2 , considérées comme «peu prestigieuses», sanctionnées par la norme et de ce 346 Besprechungen - Comptes rendus 1 À la lumière des travaux d’A. Berrendonner, qui a dirigé cette thèse. On se reportera à la bibliographie complète dressée par l’auteur pour un aperçu des références. 2 Citons parmi les incontournables: F. Gadet, «Les relatives non standard en français parlé: le système et l’usage» Études romanes 34 (1995): 141-62, H. Frei, La grammaire des fautes, Genève/ Paris 1929 et J. Damourette/ E. Pichon, Des mots à la pensée. Essai de grammaire de la langue française, Paris 1911-39. fait écartées avec soin par les adeptes du bon usage. Le corpus à partir duquel il inventorie les propriétés formelles des relatives en français moderne comporte aussi bien des relatives grammaticalement «correctes»: - J’espère que vous avez reçu la lettre dans laquelle je vous envoie mes meilleurs souhaits de fête (lettre de soldat, 1918, [1]). que des relatives dites «agrammaticales» : - Les personnages sont dans une position dont nous ne pouvons pas nous mettre (copie d’élève) [13]). À la fin de l’ouvrage figurent plus de 250 relatives généralement qualifiées de «non standard». On trouve dans ce recueil aussi bien des extraits écrits (fragments de lettres, de presse écrite, perles tirées des copies d’élèves) que des énoncés oraux (saisis à la volée ou à la radio, etc.). Pour décrire le fonctionnement linguistique des énoncés de son corpus en étant le plus exhaustif possible, J. Gapany propose de distinguer entre syntaxe externe (chap. II) et syntaxe interne (chap. III) dans sa typologie. La syntaxe externe des relatives, c’est l’étude des liens syntaxiques (la proposition est intégrée (= régie) ou non dans une P de rang supérieur); sémantiques (elle a une fonction dans la proposition où elle est accueillie) et discursifs (elle produit certains effets de sens en contexte) que ces segments entretiennent avec leur environnement linguistique. La syntaxe interne, à l’inverse, c’est la mise au jour des paramètres de linéarisation du pivot dans les relatives. Les propositions relatives sont obligatoirement introduites par un pronom relatif, nous enseigne la doxa (118). Mais à la notion de «pronom relatif» ou «constituant relativisé», trop imprégnée de préjugés normatifs, J. Gapany préfère substituer le couple de termes «pivot» (anaphorique) et «démarcatif» (mot en qu-), plus aptes à rendre compte des paramètres de fonctionnement de ses données 3 . Certes «cette répartition a l’avantage de sérier les problèmes, mais n’exprime pas un jugement définitif sur la structure et l’organisation d’une grammaire des relatives» (59). Reste que cette manière de faire est totalement nouvelle (la syntaxe externe des relatives n’a jamais fait l’objet d’études détaillées auparavant) et se révèle instructive à de nombreux égards. L’accent est aussi mis sur la modularité des niveaux. L’ambivalence syntaxique des relatives (intégrée vs non intégrée) ne peut pas être décalquée au plan sémantique: «les diverses fonctions des relatives ne correspondent pas à des types syntaxiques bien distincts». Comparer [65] vs [85]: - . . . [le pâté] était complètement moisi à cause des fruits qui étaient dedans je pense (lettre, 1918) [65] - Ce n’est pas sans une profonde émotion que je vais accomplir ce grand acte qui va changer l’orientation de ma vie . . . (lettre, 1918) [85] 347 Besprechungen - Comptes rendus 3 Souvent le pivot et le démarcatif sont amalgamés sur un même morphème (relatives à pronom relatif): Le docteur était debout près d’un buffet sur lequel se trouvait un plateau chargé de petites soucoupes de porcelaine du Japon (Th. Gauthier) [12], mais ils peuvent se réaliser sur deux segments distincts (relatives à décumul): Mon mari que je suis sans nouvelles de lui (lettre de soldat Frei) [18]. Des propositions relatives semblent être dépourvues de pivot (relatives défectives): Elle me coûte cher ma salle de bain/ que je me sers pas d’ailleurs (oral, Gadet) [27] ou alors on trouve deux occurrences du pivot dans une même proposition relative (relatives pléonastiques): Heureusement c’est une valise qui franchement elle paie pas de mine (oral) [35]. Les deux relatives sont régies, mais la seconde n’identifie pas le référent du SN dans lequel elle s’intègre 4 . La distinction entre les deux fonctions sémantiques n’est pas marquée structuralement. Il faut donc traiter les caractéristiques sémantiques et syntaxiques des relatives séparément. Certaines séquences ne se laissent pas ranger dans une catégorie et une seule. Exemple: des relatives «standards» en que, dont le pivot est un objet direct, reçoivent pour la plupart deux analyses (132). Dans ils ont crée des marques de rétention qu’il y a longtemps que tout le monde les demandait [54], soit la relative est à décumul, interprétation (a); soit elle est pléonastique, interprétation (b). - (a) . . . des bacs [ qu- [ . . . tout le monde X demandait ] P ] Prelative - (b) . . . des bacs [ qu- X [ . . . tout le monde X demandait ] P ] Prelative Partant du constat que les «faits de ‹polycatégorisation› ne sont pas un frein au bon déroulement de la communication», l’auteur prend le contre-pied de ses prédécesseurs 5 en proposant, à la place «de réduire à tout prix l’ambiguïté, . . . d’essayer de comprendre comment les locuteurs s’y adaptent, et peut-être en tirent parti, au cours du processus de communication» (169). L’épilogue esquisse dans cette optique une tentative de «pragmatique des relatives» et détaille brièvement la répartie des variantes de relatives dans des contextes discursifs particuliers. Pour conclure, il faut reconnaître que la thèse de J. Gapany est une étude bien documentée et aboutie, persuasive et critique. Les tableaux de synthèse à la fin des chapitres II (112) et III (167) sont des éléments de conclusion fort précieux, la table des matières et le glossaire sont remarquablement bien construits: tout cela fait de ce livre une véritable grammaire de consultation sur les relatives. Mis à part l’épilogue qu’on aurait souhaité plus étoffé, on ne peut que louer la qualité et la rigueur de cet ouvrage. Formes et fonctions des relatives en français peut servir de modèle à nombre d’essayistes qui cherchent à décrire la grammaire de la langue française sous toutes ses dimensions. Mathieu Avanzi ★ Martin Kött, Das Interview in der französischen Presse. Geschichte und Gegenwart einer journalistischen Textsorte, Tübingen (Niemeyer) 2004, viii + 265 p. (Medien in Forschung + Unterricht, Serie A, Band 53) Interviews sind heute ein fester Bestandteil der Printmedien, sie sollen den Eindruck von Authentizität, Spontaneität und Unmittelbarkeit der Information vermitteln (Lüger 2 1995: 142) 1 und die in der Zeitung behandelten Themen ergänzen. Es handelt sich dabei um Texte, die trotz ihrer dialogischen Form eine monologische Erzählstruktur aufweisen (30). Obwohl die Pressegeschichte in ihrer Gesamtheit in den letzten Jahrzehnten Gegenstand zahlreicher Studien war, fehlen noch historische Untersuchungen zu den einzelnen journalistischen Textsorten. Diese Lücke zu schließen ist das Ziel des hier besprochenen Bandes von Martin Kött, in dem der Autor die Entwicklung der Textsorte Presseinterview in Frankreich seit den ersten Belegen im 18. Jahrhundert bis in unsere Zeit verfolgt. Als deren vermutlich frühestes Exemplar wird nämlich die Anekdote des Soldaten Mamour aus dem Courrier de Versailles 348 Besprechungen - Comptes rendus 4 Alors que les relatives déterminatives [65] enrichissent l’intention de la tête nominale d’un descripteur (90 s.), les relatives pictives [85] identifient un attribut du référent à partir d’indices déjà présents dans la mémoire discursive (98 s.). 5 Cf. chap. I: Typologie de relatives. Un état des lieux. 1 H.-H. Lüger, Pressesprache, Tübingen 2 1995.