Vox Romanica
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Francke Verlag Tübingen
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2008
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Kristol De StefaniThe Old French Ballette. Oxford, Bodleian Library, MS Douce 308. Edited, translated, and introduced by Eglal Doss-Quinby and Samuel N.Rosenberg; music editions and commentary by Elisabeth Aubrey, Genève (Droz) 2006, clxii + 546 p. (Publications romanes et françaises 239)
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2008
Dominique Billy
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Die Fachwelt kann Szirmai dafür dankbar sein, dass sie erstmalig eine insgesamt überzeugende Gesamtedition dieses kurzen Bibeltextes vorgelegt und diesen in exhaustiver Weise im Einleitungsteil untersucht hat. Damit liefert diese Arbeit einen wichtigen Beitrag zur Erforschung der altfranzösischen Bibelübersetzungen/ -adaptationen in Prosa- oder Versform. Arnold Arens ★ The Old French Ballette. Oxford, Bodleian Library, MS Douce 308. Edited, translated, and introduced by Eglal Doss-Quinby and Samuel N. Rosenberg; music editions and commentary by Elisabeth Aubrey, Genève (Droz) 2006, clxii + 546 p. (Publications romanes et françaises 239) Compilé au début du XIV e siècle, le chansonnier français I constitue l’une des collections les plus précieuses de poésie lyrique médiévale, avec un nombre élevé d’unica, le regroupement d’une production lyrique lorraine spécifique et une structure anthologique singulière de textes regroupés par genres, dont certains nous sont essentiellement connus à travers lui, puisque, outre la section des grans chans et celle des jeus partis qui représentent des regroupements largement illustrés par la tradition manuscrite, ainsi que celle des pastorelles qui est par contre l’un des rares regroupements connus du genre, on trouve 19 estampies, 188 balletes et 22 sottes chansons contre amours. L’ensemble avait reçu une édition en 2005 par M. Atchison 1 . Le présent ouvrage constitue la première édition critique de la section des balletes; elle permet de réviser sur certains points la régularisation abusive à laquelle avait procédé Gennrich, dans ses Rondeaux, Virelais und Balladen (1921, 1927). Les éditeurs ajoutent l’édition des mélodies dont I est dépourvu, mais qui ont pu nous être conservées dans d’autres manuscrits, qu’il s’agisse de strophes ou de simples refrains. Copieuse (90 pages), l’introduction donne une étude solide du genre, de l’hapax qui le désigne, de la versification et de la thématique abordée; une présentation du manuscrit: histoire, description, datation, rapport avec d’autres chansonniers, l’organisation par genres; une étude de la section concernée: présentation, disposition des textes, couplets et refrains, doubles rédactions, inclusion accidentelle de textes relevant d’autres genres, variantes dans d’autres sources (ceci concerne dix textes plus une trentaine de refrains), langue et signes d’abréviation, musique (source et rapports avec la forme métrique); les conventions d’éditions. Deux copistes sont intervenus sur cette section qui comporte 177 textes en copie simple ou double (14 cas); parmi ceux-ci, 10 seulement sont connus par d’autres sources qui nous ont transmis six transcriptions musicales auxquelles il eût fallu ajouter celle du modèle occitan du n° 182 (cf. infra). Trente-trois refrains se retrouvent dans d’autres textes composés dans le Nord de la France, dans la seconde moitié du XIII e siècle ou peu après, et onze d’entre eux se retrouvent dans des motets, tous conservés dans le fameux ms. de l’École de médecine de Montpellier. Quelques textes ont été visiblement déplacés: dix pièces sans refrains qui auraient dû figurer dans la section des grands chans, en groupements souvent continus (n° 70-74, 182-85) et deux rondets, auxquelles il faudrait ajouter un motet (voir infra à propos du n° 136a). Suivent vingt-et-une tables dont l’intérêt pratique est incontestable. La première inventorie les pièces listées ou non dans l’index du chansonnier, les pièces qui y sont ou non numérotées et les doubles rédactions. Les autres renseignent surtout sur la forme des pièces: 322 Besprechungen - Comptes rendus 1 M. Atchison, The Chansonnier of Oxford Bodleian MS Douce 308. Essays and Complete Edition of Texts, Burlington VT/ Aldershot. type de structure formelle, nombre de couplets, types de réseaux rimiques employés, nombre de vers de la strophe et du refrain, schémas métriques et rimiques 2 , emploi d’assonances, type de relation entre refrain et couplet, présentation du refrain et de ses reprises dans le ms., refrains employés dans d’autres contextes, autres versions, doubles rédactions. Suivent des concordances avec les répertoires de Spanke (refonte de Raynaud) et de Mölk et Wolfzettel. Une même table peut se présenter à deux reprises en intervertissant l’ordre des entrées, de façon à faciliter le repérage des informations recherchées. La liste des incipits numérotés (abecelaire) que fournit le ms. est d’abord donnée. Chaque texte édité est accompagné des notes habituelles et d’une traduction. Une indication spécifique de genre est parfois donnée lorsqu’il ne s’agit pas d’une thématique amoureuse ordinaire ou d’une pièce à refrain: chanson avec des refrains, de rencontre, d’ami, d’ami dialoguée, de malmariée, de clerc (n° 45), de jongleur (n° 182), pastourelle (n° 97, 113, 120). On déplorera cependant que les vers, souvent hétérométriques, soient systématiquement alignés à gauche, mais surtout que l’ouvrage n’ait pas été accompagné d’index et de glossaire pour des textes qui présentent pourtant de nombreuses formes (olz rimant en -alz n° 26; ameihuwe n° 62; essescis n° 48; aligis n° 70; pessue n° 136a; ruwelete n° 171; adj. amorais en rime avec compas n° 182) ou noms propres dignes d’intérêt. On y trouve en revanche une très complète bibliographie. Dans leurs tables des formes strophiques (VIA à VIII), les auteurs notent la variation syllabique d’une syllabe qui affecte quelques pièces sous la forme 10/ 11 (n° 131). En revanche, ils ne donnent pas de formules pour les pièces qu’ils estiment présenter une structure métrique irrégulière (notées «xxxxx»). Il est pourtant parmi elles quelques cas qui ne présentent qu’une anisométrie bien localisée, comme au n° 134 où le v. 9 peut avoir 11 ou 12 syllabes, qui pouvaient être pleinement pris en compte. La syllabe surnuméraire de la césure épique, en particulier dans les vers de 5 + 5 syllabes, est tantôt prise en compte, le vers étant alors noté 11 (ex. n° 31), tantôt non (n° 38, 85, 159) Les éditeurs adoptent une attitude pragmatique dans la prise en compte ou non des rimes internes en fonction du contexte métrique; il y a rime interne là où le lien n’est pas toujours assuré (n° 18, 38, 101) 3 , où elle fait l’objet d’un renouvellement contrairement aux rimes environnantes (n° 45) avec le cas échéant un changement de genre, quitte à perdre le lien structural entre cauda et refrain (n° 63); il y a deux vers distincts dans les autres cas (ex. n° 13, 44). Faut-il bien diviser Comment savrait elle donc Les malz ke j’ai (n° 17) en deux vers, alors que E! amiete doucete, je vous ai n’en constitue qu’un (n° 13), alors qu’il s’agit dans les deux cas d’un hendécasyllabe sous-jacent accentué sur la septième position? Le refrain du n° 31 est nettement divisé par la rime en quatre vers (5’C 4B 5C’ 5B), non en deux (10B 11B), et les auteurs semblent justifier leur division sur la mesure des trois premiers vers en 5 + 5, mais la différence de genre des césures rend ce choix contestable 4 . Les ennéasyllabes du n° 160 où nul espacement significatif n’indique la présence d’une rime interne sont également à diviser en deux parties: 3a 6b 3a 6b; et si l’on suit le traitement du n° 45, les vers 3 et 4, 5 et 6 auraient dus être réunis deux par deux, car la rime y est renouvelée à chaque couplet 323 Besprechungen - Comptes rendus 2 Le genre des rimes n’est curieusement pas pris en compte dans ces tables. Les refrains sont démarqués par l’utilisation d’italiques, tant dans les formules de mètres que celles de rimes, ce qui ne rend pas toujours évidente leur identification. Cette indication est redondante dans les tables VIIA à VIII comme dans les formules métriques de l’édition, les majuscules indiquant déjà l’appartenance au refrain (nous n’emploierons que les majuscules dans le présent c. r.). 3 Les auteurs acceptent cependant des vers sans rime, comme au n° 45 où 5.5 n’est pas rimé et où, de plus, la terminaison masculine est cause d’une hypométrie (voir aussi N8). 4 Au contraire de celui que font les auteurs au n° 80, avec un refrain de deux octosyllabes divisés par une rime brisée en 4 + 4. (3b’ 8c 5 3b’ 6c), mais les auteurs ont visiblement voulu maintenir ici (avec raison) le parallélisme avec le refrain 6 . Le traitement des refrains fait souvent apparaître des vers non rimés, choix qui s’appuie souvent sur l’environnement métrique là où rien n’interdit de voir un seul et unique vers, césuré ou non: ainsi des premiers refrains du n° 8: 3C’ + 6B (décasyllabe à césure lyrique), 4C + 4B (octosyllabe); celui du n° 46: 5C 5D’ 5C est à ramener à 5C 10C, le problème étant en tout point semblable à celui du n° 38 et, au genre près, à celui du n° 39. Parmi les textes égarés dans la section se trouve le n° 139, Amours m’ont si doucement (R658), pièce sans refrain qui, selon Ch. Page, aurait été destinée à la section des grands chans et se serait vue rattachée aux balletes en raison de ses trois couplets. Il s’agit selon nous d’une pièce qui aurait dû appartenir à la section des estampies en raison des nombreuses affinités qu’elle partage avec la plupart des pièces de ce genre 7 : monométrie et surtout structure mélodique de punctum unique, avec une nette différenciation des cadences de l’ouvert et du clos, qu’il convient d’analyser ainsi 8 : I a a a x a a a a a a II-III a a a a a a a a a a 7 7 7 7 4 7 7 7 7 6 A B B’ C D A B B’ C D’ Les auteurs considèrent que le n° 136a est une composition hétérostrophique, où le refrain initial aurait été repris après les deux strophes hétérogènes qui le composent. Pour s’agir dans les deux cas d’une voix féminine, il semble toutefois que le lien entre les deux soit des plus ténus: le motif de la vieille qui déplore de n’avoir jamais été aimée est explicite dans le refrain et la première strophe, mais il est absent de la seconde où une femme amoureuse s’adresse à un interlocuteur absent qui voudrait lui interdire d’aimer et auquel elle tient tête. Cette strophe est en outre entée sur un refrain, technique typique que l’on rencontre dans des voix de motets où le refrain du reste peut se retrouver (Vos lou me deffendreis l’ameir,/ Et par Deu je l’amerai.) Il fallait par conséquent diviser le n° 136 du ms. en trois parties et non en deux 9 , et on supprimera la reprise du refrain Trop me repent à la fin de la seconde pièce. Voici à présent diverses corrections, à reporter également dans les tables VIA-VIII lorsqu’elles portent sur des aspects métriques: - xxxvi, n° 18: la notion de rims estramp ne correspond en rien à des vers «which rhyme only from stanza to stanza», et une telle définition ne convient certainement pas pour des refrains. Les auteurs pensent en fait à des rimes interstrophiques (rims dissolutz) 10 que l’on peut relever aux seuls n° 9, 26, 39, 122, 138, 150 (assonance) et 180. 324 Besprechungen - Comptes rendus 5 En fait 6c plus deux syllabes en écho: Jant cors ke choisi ai, ai, ai. 6 Cf. n° 158 où c’est le refrain qui contient un vers non rimé: . . . 7b 5c 7b 4c 7B 6C 7D 4C (à noter la légère asymétrie 5c/ 6C; l’identité de ‘b’ n’est pas assurée: -eis ou -ez dans le corps des couplets, -eit dans le refrain, avec ‘a’ = -eir); voir aussi les n° 11, 78, 157, 180 et 181. 7 Cf. P. Cummins, «Le problème de la musique et de la poésie dans l’estampie», R 103 (1982): 259- 77; D. Billy, «Les traces métriques de la musique dans l’estampie lyrique», R 108 (1987): 207-29. 8 Les auteurs réduisent le dizain d’un vers en réunissant les vers 4-5 au motif que la rime fait défaut dans le premier couplet, bien qu’ils admettent ailleurs des vers non rimés comme aux n° 45 avec un changement de genre qui entraîne un déficit d’une syllabe (4b’ 4x), 53 (7a’ 7x) et 54 (5c 5x). Le schéma mélodique p. 403 est erroné puisqu’il s’articule sur huit vers et non neuf, sous une forme qui suppose la réunion des deux derniers vers. 9 Les auteurs donnent le n° 136b à ce qui est une double rédaction du n° 134 (chanson avec des refrains). 10 Cf. nos «Remarques inédites sur les stramps catalans», in: D. Billy/ A. Buckley (ed.), Études de langue et de littérature médiévales offertes à Peter T. Ricketts à l’occasion de son 70 ème anniversaire, Turnhout, 2005: 531-43. - lxiv, l. 11 a. f.: lire 136a, non 136b. - lxxxi: le schéma mélodique («music») du refrain du n° 66 est C’ C, non D D’ (corr. aussi p. 203). Le schéma rimique («poetry») du corps de la strophe du n° 36 est à noter c c b B a, non c c a B a; son schéma mélodique est à rectifier en a’ au v. 8 (non a). - lxxxii: le schéma est incomplet et fautif en divers points; voir p. 403 et nos observations supra et N8. - lxxxiv: le schéma rimique du n° 11 n’est pas a’ b a’ b b a’ b B A’ B, mais a’ b a’ b a’ b a’ A’ C A’ (32). Il faut préciser que «Jehannot’s poem» désigne L 162-8. - lxxxv: comme il est dit dans le commentaire, le refrain du rondeau de Jacques d’Amiens (il s’agit de B 92, L 101-5, MW 416) ne s’organise pas en 3A 8B mais en 7A’ 3B (hendécasyllabe accentué sur la septième syllabe) - cxxiii: le schéma métrique du n° 134 est à rectifier en 7 5 7 5 5 7 7 5 + 11/ 12, non . . . 7 7 + 5 11. - N° 18: 3.2 lire aporte, non aportë (il y a élision). - N° 38: refrain, corr. 10B en 11B. - N° 47: le recours systématique à la rime grammaticale simple (failli: faillie) ou équivoquée (de fin: define) méritait d’être signalé. - N° 51: nous diviserions volontiers Bon, bon, bon, bon, va burelidon en deux vers (4B 5B), d’autant plus que va burelidon semble faire écho au second vers des pedes (Et de son bordon etc.) - N° 63: il aurait fallu réunir les vers du refrain deux à deux en laissant apparaître une rime interne pour garder la symétrie avec la cauda (ou alors diviser les vers 5 et 6 en deux, ce qui eût été moins bon compte tenu de l’instabilité de la rime interne dans la cauda, tant au point de vue de son genre que de son identité: -i, -oie, -i(r)e [se rattachant ainsi à la rime ‘a’, en -ie]). - N° 70: le v. 7 a partout 5 syllabes, non 7. - N° 90: il n’y a pas de rime ‘c’ au troisième couplet dont le schéma rimique n’est pas «notably different» des autres couplets au point de faire douter les auteurs de son authenticité; il s’agit simplement d’une carence de la rime ‘a’, et les auteurs auraient dû noter, conformément à leur habitude dans des cas semblables 11 «-ai, -x» pour la rime correspondante. - N° 93: la première rime (dialectale) dans le couplet V n’est pas en -iere (chiere: dire), ce que font du reste remarquer les auteurs dans leur commentaire. - N° 96: signaler en 5.1 la syncope dans avereis. - N° 97: le second vers du refrain est vraisemblablement un heptasyllabe masculin, où il faudrait ainsi lire: Sa delariré donné. - N° 101: il faut sans doute effectuer un hiatus au premier vers du refrain qui compterait alors huit syllabes: douchettë, o! En 2.1 il faut lire meire, non meirë en faisant la liaison avec i venoit; la mesure globale du vers est certes alors déficiente d’une syllabe, mais on obtient un premier hémistiche masculin de sept syllabes (féminin dans les autres vers semblables) au lieu de huit. Le v. 11 a 11 ou 12 syllabes selon que l’on admet ou non la liaison entre ramee et o, pas sept. Nous doutons que tout rime avec l’interjection o. - N° 110: il faut de toute évidence diviser le v. 8 en deux en isolant l’interjection Dieus! , qui se trouve alors suivie d’un décasyllabe commun 4 + 6 conforme aux autres vers (le tétrasyllabe final étant mis de côté). - N° 111: la division des deux vers du refrain en deux segments sur une même ligne fait apparaître la césure probable de cet hendécasyllabe 7’ + 3, mais ce n’est pas l’usage ordinairement suivi par les éditeurs (cf. refrain du n° 50 ou 91). 325 Besprechungen - Comptes rendus 11 Cf. N8. - N° 123: la rime ‘b’ serait en «-is, -it», mais seul 2.9 diverge: K’il me samble voir ce dit; le rétablissement de la marque du cas sujet semble par conséquent devoir s’imposer. - N° 124: l’absence régulière de rime aux vers 1 et 3 aurait dû amener à leur regroupement avec le vers suivant en des longs vers de 7’ + 7 syllabes, même si la cauda et le refrain qui reprennent cette structure métrique présentent une rime à la césure justifiant leur division. - N° 127: il faut voir un hiatus (et sans doute une forme tonique) au premier vers du refrain: doi jë avoir (5 + 6). - N° 130: on peut se demander si, du fait de leur singularité, les vers 1 et 2 du second couplet n’auraient pas dus être divisés en deux au niveau de la rime interne: 7a 7b 7a 7b 8c 8C au lieu de 14a 14a 8b 8B (ce sont des vers de 7 + 5’ syllabes dans les trois autres couplets, sans rime interne). - N° 131: la régularisation à laquelle procédait Gennrich pour le v. 4 reposait sur une évidence, à savoir la mesure 5 + 6 du second vers du refrain sur laquelle s’aligne bien les vers 1.4 et 3.4 correspondant au second vers de la cauda qui constitue alors une préparation parfaite du refrain; la lecture aië au v. 2.4 ne peut par conséquent pas être complètement écartée. - N° 132: indépendamment de la question de la rime, irrégulière, on peut postuler une lacune d’un vers heptasyllabique entre les vers 3.3 et 3.4 ou 3.4 et 3.5. - N° 136a: 1.7: 6c’, non 6b’. Voir aussi notre commentaire supra en ce qui concerne la seconde strophe. - N° 139: cf. notre commentaire supra. - N° 147: il aurait fallu faire apparaître la rime brisée au sein du refrain (amors: tos jors), comme au n° 80. - N° 182: il ne s’agit pas d’une «Old French version» de la chanson des souhaits de Pistoleta, ni simplement d’une pièce qui en est inspirée comme il est dit p. lxvi, mais certainement d’un contrafactum dont le quatrième couplet est par contre une traduction fidèle du premier couplet occitan. Il aurait par conséquent été pertinent de transcrire la mélodie du ms. U (f° 82r) et celle d’une adaptation française contenue dans O (f° 125a) 12 . Dominique Billy ★ Susanne Röhl, Der «Livre de Mandeville» im 14. und 15. Jahrhundert, München (Wilhelm Fink Verlag) 2004, 276 p. (Mittelalter Studien 6) Nell’importante volume, curato da Ernst Bremer e Susanne Röhl, dal titolo Jean de Mandeville in Europa, frutto della collaborazione di vari studiosi, C. W. R. Moseley, trattando del regno delle Amazzoni, di cui Mandeville racconta nel Livre de voyages, osserva fra l’altro: «The descriptions of the Empires of Priester John and the Khan were using traditional motifs to set up an idea of good government which, like that of the Amazons, was a reproach to the rulers of a Europe wracked by ‹amor sui›, strife and social unease» 1 . C’è, a nostro avviso, un passo nel libro in cui lo scrittore medioevale sembra mostrare più apertamente la propria concezione del potere e della regalità; è in una delle isole del Prete 326 Besprechungen - Comptes rendus 12 Cf. H. van der Werf (ed.), The Extant Troubadour Melodies, Rochester, New York (1984): 280*-81*. 1 C. W. R. Moseley, Mandeville and the Amazons, in: E. Bremer/ S. Röhl (ed.), Jean de Mandeville in Europa. Neue Perspektiven in der Reiseliteraturforschung, München 2007: 76.
