Vox Romanica
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0042-899X
2941-0916
Francke Verlag Tübingen
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Kristol De StefaniLaurent de Premierfait, Livre de vieillesse, édition critique de Stefania Marzano, Turnhout (Brepols) 2009, 218 p. (Texte, Codex & Contexte 6)
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Maria Colombo Timelli
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sur cette même matière. Le livre se termine sur une analyse du roman d’après le codex Bodmer 116 (495-525), et une bibliographie très complète (527-71). Précise, étendue et suggestive, l’analyse fournie ici par N. Koble fait davantage que retenir l’attention du médiéviste: ouverte sur la contemporanéité tout en étant profondément au fait des acquis sur le roman en prose, l’étude recontextualise un moment charnière de l’histoire littéraire du XIII e siècle et augure d’un intérêt neuf porté à un pan méconnu et audacieux de la matière arthurienne. Philippe Simon ★ Laurent de Premierfait, Livre de vieillesse, édition critique de Stefania Marzano, Turnhout (Brepols) 2009, 218 p. (Texte, Codex & Contexte 6) Issue d’un mémoire de maîtrise rédigé sous la direction de G. Di Stefano à l’Université McGill de Montréal (2003), cette édition met à la disposition des lecteurs deux textes: la version latine du De Senectute de Cicéron et la traduction de Laurent de Premierfait (1405), toutes les deux contenues dans le ms. Paris, BnF, fr. 7789 (P), respectivement aux f. 8r-33v et 34r-104r. Cette transmission bilingue est exceptionnelle dans l’histoire du livre médiéval, et Stefania Marzano a bien fait de proposer les deux versions en regard, en y ajoutant des repères numériques qui permettent de lire en parallèle les segments corres-pondants. L’Introduction est sobre et, si elle contient les informations essentielles, on ne peut pas cacher que le lecteur reste un peu sur sa faim quant à certaines questions. Par exemple, on comprend bien ce qui a déterminé le choix du manuscrit de base (des deux seuls témoins qui contiennent les deux versions, le second, T, semble être une copie de P), mais rien n’est dit quant au choix des quatre manuscrits de contrôle sur une tradition qui en compte 27: le lecteur averti comprendra que ce choix porte sur quatre des six témoins qui transmettent tant le Livre de Vieillesse que la traduction du De Amicitia, manuscrits qui offrent un témoignage du plus haut intérêt quant à la lecture de Cicéron au XV e siècle (voir 13-17). Manque aussi la description matérielle du manuscrit de base, dont seule est donnée la liste des œuvres: outre le De Senectute/ Livre de Vieillesse, l’Oratio pro Marcello aux f. 1r-7v (12). L’analyse de la traduction du Livre de Vieillesse est synthétique (19-23), l’auteure ayant déjà publié un article sur ce sujet (in: L’écrit et le manuscrit à la fin du Moyen Âge, 2006: 229- 38); on est toutefois un peu surpris devant une Analyse linguistique (23-27) qui ne prend en compte que la ponctuation et la graphie du manuscrit de base (emploi de y et rétablissement des lettres (pseudo-)étymologiques). La Bibliographie (31-42) est précieuse, dans la mesure où elle réunit les études sur Laurent de Premierfait, sans négliger le cadre historique et culturel de sa production (humanisme et traductions), ni les aspects matériels de sa transmission (catalogues et études sur les manuscrits). Comme on l’a dit, la copie du De Senectute et la traduction sont éditées en regard, ce qui permet, d’une part, de vérifier sur pièces la réécriture effectuée par Laurent, avec notamment des procédés d’amplificatio touchant tant la forme que le contenu, d’autre part de mesurer la technique de traduction lorsque les deux textes se rapprochent. Deux apparats en bas de pages contiennent: pour le texte latin, les remarques sur le ms. et les variantes par rapport à l’édition de Willeumier (Belles Lettres 3 1969); pour la version française, les observations sur le témoin et les variantes des manuscrits de contrôle. Pas de notes au(x) texte(s). Les critères d’établissement du Glossaire exigent quelques mots de commentaire. Sans considérer les nombreuses erreurs dans l’ordre alphabétique, il faut saluer l’effort qu’a fait 307 Besprechungen - Comptes rendus Marzano pour rendre compte du rapport entre les choix de Laurent et le texte latin; ainsi, les lemmes sont suivis, lorsque cela est possible, du terme latin qu’ils traduisent. Cependant, les choses se compliquent remarquablement dans le cas des binômes synonymiques, que l’éditrice a très opportunément décidé de signaler: ainsi, l’entrée abeuvrez renvoie à nourriz, mais sous nourriz on ne trouvera que le doublet nourriz et abeuvrez sans traduction (ni mot latin correspondant); s. esmeu, aucune traduction, mais les doublets esmeu et troublé (lat. commotus) et esmeuz ou entreprins (lat. excitare); s. esteindre, exteindre (toujours en couple avec d’autres verbes: aneantir, amortir, faillir, defaillir), aucune traduction française, mais la correspondance avec le latin extinguere. On reste en revanche perplexe devant des couples coordonnés qui n’ont rien à voir avec une prétendue synonymie: ainsi, s. mer on renvoie à riviere, parce que les deux substantifs apparaissent dans le syntagme [nagemens] en rivieres et en mers (125). Dans d’autres cas, les renvois restent sans suite: ainsi faisible renvoie à appartenens, gouverné à administré, mais ces deux entrées manquent. Un glossaire de ce genre sera précieux pour le savant qui s’occupe de traductions françaises du XV e siècle, mais ne fournira aucune aide au lecteur non spécialiste (ou non latiniste) qui voudrait tout simplement comprendre le texte de Premierfait. En conclusion, on aura là une édition certainement fiable sur le plan de la correction du texte, à compléter néanmoins par les études que Marzano a publiées ailleurs, et surtout par une analyse linguistique et lexicographique qu’il ne nous reste qu’à souhaiter. Maria Colombo Timelli ★ Tobler-Lommatzsch, Altfranzösisches Wörterbuch. Adolf Toblers nachgelassene Materialien, bearbeitet und herausgegeben von Erhard Lommatzsch, weitergeführt von Hans Helmut Christmann, vollendet von Richard Baum, unter Mitwirkung von Brigitte Frey, 93. Lieferung, Erste Lieferung des XII. Bandes: Gesamtliteraturverzeichnis, Wiesbaden (Franz Steiner) 2008, vii + 172 p. Sechs Jahre nach Erscheinen des letzten Textfaszikels dieses großartigen Wörterbuches (s. dazu zuletzt hier 62: 278-88) legt Richard Baum - von Willi Hirdt, dem zuletzt noch mitverantwortlich zeichnenden Kovollender, findet sich keine Spur mehr 1 - nun ein Gesamtliteraturverzeichnis vor, dessen Hauptaufgabe es ist, die im Wörterbuch mit einem abgekürzten Titel zitierten Textausgaben auf der einen, Abhandlungen, Zeitschriften und Wörterbücher auf der anderen Seite vollständig zu erschließen. Dieser Anforderung ist das Verzeichnis jederzeit gewachsen und erfüllt somit rundum seinen Zweck 2 . Es erleichtert dem nicht so geübten Benutzer spürbar die Identifikation der diversen Quellen, da die einzelnen Literaturverzeichnisse bislang über sämtliche Bände (mit Ausnahme des elften) verstreut waren. Sie sind nun nicht nur einfach zusammengelegt worden, sondern beide Teile (I. Texte 308 Besprechungen - Comptes rendus 1 Es sei hier darauf hingewiesen, dass dem Verzeichnis das zu Recht auf 2002 datierte Titelblatt des 11. Bandes beigelegt ist, auf welchem man nun im Untertitel liest: «Adolf Toblers nachgelassene Materialien, bearbeitet und herausgegeben von Erhard Lommatzsch, weitergeführt von Hans Helmut Christmann, unterstützt von Franz Lebsanft, vollendet von Richard Baum und Willi Hirdt, unter Mitwirkung von Brigitte Frey». Bemerkenswert ist hierbei die Erwähnung von Franz Lebsanft, dessen Rolle bei der Erstellung des 11. Bandes meines Wissens bislang nur einmal in einer Fußnote erwähnt wurde (ZRPh. 111: 795 N2). 2 Fast jederzeit. Man wird etwa vergeblich nach dem in TL 4,1090,49 zitierten Guil. Brit. 2 suchen, doch handelt es sich hierbei um einen Fehler für Walt. Bibl. 2 .
