eJournals Vox Romanica 69/1

Vox Romanica
vox
0042-899X
2941-0916
Francke Verlag Tübingen
Es handelt sich um einen Open-Access-Artikel, der unter den Bedingungen der Lizenz CC by 4.0 veröffentlicht wurde.http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/121
2010
691 Kristol De Stefani

Béatrice Lamiroy (ed.), Les expressions verbales figées de la francophonie. Belgique, France, Québec et Suisse, Paris (Ophrys) 2010, x + 166 p.

121
2010
Cristina  Brancaglion
vox6910334
ter verbreitet ist, z. B. (250) être à non plus, das Brun (1931, veraltet) für Marseille oder Pépin 1895 für die Gascogne bezeugt 3 . In den beiden syntaktischen Merkmalen des Elsassfr. gewidmeten Beiträgen stößt man auf manche Parallele zum Dt., die eine Entlehnung nahelegt, so bei avec: (275) avec dessein ‘à dessein’, cf. dt. mit Absicht; avec 16 ans ‘à l’âge de’, cf. dt. mit 16 Jahren, manger avec bon appétit ‘de bon appétit’, cf. dt. mit gutem Appetit etc. Auch hier scheint das ein oder andere nicht regional typisch. So ergibt die Überprüfung von il est parti avec la voiture in Google (11. 3. 2010) ca. 416 000 Belege, deutlich mehr als im Falle des als standardfr. benannten il est parti en voiture, das es nur auf ca. 91 300 Fundstellen bringt. Da aber die Arbeiten von Salmon partiell ausdrücklich als Vorarbeiten zu hier angekündigten größeren Wörterbuchprojekten apostrophiert werden (cf. im Titel p. 241: préinventaire und p. 273 pré-maquettes), sind diese Lücken verständlich und daher soll die Ergänzung oder Kritik nicht fortgeführt werden - es handelt sich eben nur um das erste Inventarisieren, noch nicht um eine abgerundete Darstellung. Der recht sorgfältig gemachte Band 4 ist, anders als im Vorwort (9) behauptet, von der überlangen Zeitspanne bis zur Publikation nicht unbeeinflusst geblieben. Manche ehemalige Forschungsprojekte sind vor seiner Veröffentlichung in Buchform erschienen, manche Kritik z. B. an für ein breites Publikum bestimmten Kleinwörterbüchern ist zumindest durch das Erscheinen von Spitzenwerken wie dem DRF oder dem DRFA relativiert worden. Manch Altbekanntes kann man hier nachlesen, zuweilen ist auch die Materialbasis der Beiträge einigermaßen schmal. Dennoch sind die theoretischen Gesichtspunkte, wie sie beispielsweise Chambon diskutiert, auch heute noch nicht überholt. Hinsichtlich der Sprachmaterialien sind die Aufsätze von G. Salmon am interessantesten, denn sie erbringen nicht nur durchaus reichhaltige Sammlungen, sondern behandeln auch mit potentiellen syntaktischen Regionalismen weniger beackerte Teilbereiche der Forschung. Joachim Lengert ★ Béatrice Lamiroy (ed.), Les expressions verbales figées de la francophonie. Belgique, France, Québec et Suisse, Paris (Ophrys) 2010, x + 166 p. Les travaux du groupe de recherche coordonné par Béatrice Lamiroy (Jean-René Klein, Jacques Labelle, Christian Leclère, Annie Meunier, Corinne Rossari) se situent dans le cadre théorique défini par Maurice Gross et visent à compléter les études consacrées aux expressions verbales figées en élargissant leur description au domaine francophone. Dans ce contexte, l’équipe de Lamiroy est en train de réaliser un dictionnaire visant à répertorier, analyser et comparer ce type de séquences dans le français de Belgique, de France, du Québec et de Suisse (BFQS), en s’intéressant en particulier aux expressions verbales ayant au moins un argument figé outre le verbe, appartenant à la langue générale (avec exclusion des langages techniques) et étant en usage dans le français actuel. Les réflexions issues de ce projet sont à l’origine de plusieurs publications, dont la plus complète est le présent ouvrage, qui aborde la question dans la double perspective du fige- 334 Besprechungen - Comptes rendus 3 A. Brun, Le Français de Marseille. Étude de parler régional, Marseille 1931: 140; L. Pépin, Gasconismes et choses de Gascogne, Paris/ Cahors 1895: 39. 4 Unachtsamkeiten: (81) XX e siècle recte XIX e ; (86 N2) der Verweis «en annexe» ist irrig, denn es gibt keinen Anhang. Ärgerlich ist, dass in manchen Beiträgen die Bibliographie fehlt (so erfährt man z. B. nicht, wo exakt das p. 99 erwähnte Lexique de la région Vevey-Montreux erschienen ist), und auch ein Wortindex wäre für einige Aufsätze wünschenswert gewesen. ment et de la variation géographique. Le volume est organisé en deux parties, la première étant un approfondissement du cadre théorique, la seconde s’intéressant plus spécifiquement aux propriétés des expressions verbales figées. Dans le chapitre i (Le figement, 7-26), les auteurs constatent l’impossibilité de fournir une définition rigoureuse du phénomène du figement, qui est donc envisagé en termes de degrés: «une expression figée est une unité phraséologique constituée de plusieurs mots, contigus ou non, qui présentent un certain degré de figement sémantique, un certain degré de figement lexical et un certain degré de fixité morphosyntaxique» (26). Sont ensuite illustrés les critères linguistiques et psycholinguistiques de la définition du figement, aussi bien que les propriétés sémantiques, lexicales et morphosyntaxiques des séquences figées. Le chapitre ii (La variation géographique, 27-55) invite à envisager la notion de variation géographique en dehors d’une perspective différentielle et/ ou normative, qui comporte une stigmatisation des expressions périphériques; en s’inspirant de Chambon (J.-P. Chambon, «Après le Dictionnaire des régionalismes de France: bilan et perspectives», in: M.-D. Glessgen/ A. Thibault (ed.), La lexicographie différentielle du français et le Dictionnaire des régionalismes de France, Strasbourg 2005: 3-29), les auteurs considèrent qu’il est plus réaliste de considérer le français «standard» comme «une langue qui se réalise à travers un ensemble de variétés» (29). Le chapitre offre de brèves descriptions de la situation linguistique de chacun des quatre domaines envisagés, en donnant à chaque fois des exemples d’expressions figées classées selon le type de particularisme représenté (originalités formelles ou sémantiques, variantes lexicales, archaïsmes, dialectalismes, emprunts). Les réflexions conclusives sur les intersections entre variétés permettent de mieux comprendre la méthode de travail utilisée dans le recensement des séquences figées. Le chapitre iii (La syntaxe, 57-96) est une description syntaxique des constructions figées, qui prend en compte d’une part l’analyse de la structure interne des séquences et de l’autre les transformations qu’elles acceptent ou refusent. Il en résulte que les expressions figées suivent les modèles syntaxiques des séquences libres, mais se distinguent de celles-ci pour une série de contraintes et de restrictions tout à fait spécifiques, susceptibles de changer d’une variété de français à l’autre. Dans le dernier chapitre (La sémantique, 97-116), les auteurs s’interrogent sur les problèmes concernant la description du sens des expressions verbales figées, et soulignent notamment les difficultés de leur définition lexicographique, dont ils envisagent différentes solutions en fonction des caractéristiques des expressions considérées. L’analyse des relations sémantiques entre séquences figées offre des exemples de «géosynonymes» et de «géoantonymes», et permet d’autre part de relever l’existence de faux amis à l’intérieur d’un seul système linguistique, entre ses différentes variétés. L’analyse des effets de sens liés aux composants pragmatiques oriente l’attention vers un sous-groupe d’expressions moins étudié, à savoir les routines conversationnelles employées dans le discours oral, une catégorie de locutions qui suscite quand même un certain intérêt dans le domaine des études de linguistique française: je me permets de rappeler leur importance dans la typologie proposée par Michaela Heinz, étrangement absente des références bibliographiques de ce volume (Les locutions figurées dans le «Petit Robert», Tübingen 1993), et plus récemment le riche recensement effectué par Françoise Bidaud en perspective contrastive français/ italien (Structures figées de la conversation, Berne 2002). Finalement, le présent volume offre en annexe un Extrait du dictionnaire (135-63) en voie d’élaboration, dont les articles - représentatifs des problèmes illustrés - prévoient: une alphabétisation sur le verbe, avec énumération des variantes verbales possibles; l’indication, entre crochets, des variétés géographiques où l’expression est en usage, avec mise en relief des domaines où l’on en a seulement une connaissance passive; la description schématique de la structure syntaxique de l’expression avec spécification de la partie figée; l’explication 335 Besprechungen - Comptes rendus du sens et son illustration à travers une ou plusieurs citations, très souvent extraites d’Internet; le renvoi aux géosynonymes, dont le relevé cependant n’est pas encore exhaustif. Dans son ensemble, le volume se révèle d’une part une synthèse très efficace sur la question du figement et sur la variation du français, et de l’autre une intéressante proposition méthodologique pour l’étude des locutions. Cristina Brancaglion ★ Ursula Reutner (ed.), 400 Jahre Quebec. Kulturkontakte zwischen Konfrontation und Kooperation, Heidelberg (Winter) 2009, 260 p. (Studia Romanica 153) Am 3. Juli 2008 jährte sich zum 400. Mal die Erstbesiedlung von Quebec durch Samuel de Champlain. Grund genug für einen von der Passauer Romanistin Ursula Reutner in der Tradition der deutschen Kanadastudien mehrheitlich aus Vorträgen zusammengestellten Sammelband, in welchem Sprachwissenschaftler, Historiker, Literatur- und Kulturwissenschaftler, Politologen und Soziologen über Sprach- und Kulturkontakte im flächenmäßig zweitgrößten Staat der Erde, aber auch über Modelle zu ihrer wissenschaftlichen und gesellschaftspolitischen Erfassung reflektieren. Für den Sprachwissenschaftler sind zunächst die beiden Beiträge von Lothar Wolf («Quebec und Paris. Sprachliche Varietäten im ideologischen Konflikt», 21-43) und Elmar Schafroth («Die französische Standardsprache in Quebec», 45-72) von Interesse. Wolf verbindet Überlegungen zur Entstehung der kanadischen Varietät des Französischen mit solchen zur Genese der frankokanadischen Frankreichideologie, zunächst am Beispiel von drei markanten Ereignisse, dem Pariser Frieden von 1763, bei welchem Frankreich seine kanadischen Kolonien an England abtrat, der Ereignisse um die Französische Revolution in den Jahren 1789-94 sowie der antikirchlichen Politik der III. Republik Ende des 19. Jahrhunderts, um schließlich den Bogen über die Révolution tranquille bis zum - für die Quebecer viel zu oberflächlichen - Kurzbesuch von Sarkozy im Jahre 2008 zu schlagen. Im Zentrum steht der Quebecer Sprachdiskurs im Spannungsfeld zwischen einerseits der insécurité linguistique angesichts der Pariser Varietät als Orientierungsnorm und andererseits wachsendem Stolz gegenüber einer die lokale Identität markierenden eigenen Varietät, im Bestreben, «sich als spürbares Gegengewicht gegen die zentralistische Konzeption in die Internationalität des Französischen einzubringen» (38), eine endogene Norm zu entwickeln, wogegen die exogene Pariser Norm als «Fremdmodell» empfunden wird (34s.). Diesen Faden der Kontroverse um eine eigene «Standardvarietät» nimmt der Beitrag von Schafroth auf, mit einem Fokus auf dem Dictionnaire FRANQUS («Le dictionnaire usuel du français standard en usage au Québec»). Kann es, soll es einen von Frankreich unabhängigen Standard, ein français standard d’ici (58) geben, ja gibt es diesen Standard allenfalls bereits (cf. p. 49 zur Skepsis des Verf.)? Oder könnte es sein, dass «bevor die Quebecer Standardsprache . . . überhaupt beschrieben und kodifiziert ist», das programmatische Operieren mit diesem Begriff die entsprechende Wirklichkeit schafft (51)? Der Verf. wendet in der Folge die von Ulrich Ammon postulierten fünf Kriterien für eine Standardvarietät (staatliche Institution mit normsetzendem Mandat, autoritative Nachschlagewerke, modellhaft angesehene Sprecher, Normkontrollinstanzen und Sprachexperten) auf das français québécois an und stellt empfindliche Defizite fest, namentlich was die Existenz von Nachschlagewerken, Normvorbildern und Sprachnormautoritäten anbelangt. Der Schluss des Verf. scheint zu sein, dass, nach dem Pöllschen Modell (2005), (noch) kein eigentlicher Plurizentrismus vorliegt (58) (interessanterweise erscheint das Standardwerk dazu, Clyne 1982, nicht in der Bibliographie), sondern das «Modell der sektoriellen Normen (Regionalisierung der zentralistischen Norm)» (56). 336 Besprechungen - Comptes rendus