Vox Romanica
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0042-899X
2941-0916
Francke Verlag Tübingen
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Kristol De StefaniLa Fille du comte de Ponthieu. Nouvelle du XIIIe siècle. «Roman» du XIVe siècle, traduit en français moderne et annoté par Roger Dubuis, Paris (Honoré Champion) 2010, 236 p. (Traductions des classiques du Moyen Âge 85)
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Marie-Claire Gérard- Zai
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umfasst, enthält die substantielle Begründung der vorgenommenen Emendationen und gibt überzeugende Kommentare zu sprachlichen sowie auch inhaltlichen Problemen. Hier werden von der Herausgeberin auch Hypothesen zur möglichen Korrektur der Passagen geboten, die «ont résisté à l’analyse» (223) (cf. etwa die Anmerkungen zu v. 7557, 9913, 10170 u. a. m.). Die Edition wird beschlossen durch eine knappe «Table des proverbes et expressions sentencieuses» (1021-24), ein sehr gründliches und im Gegensatz zu Cremonesi korrektes «Glossaire» (1025-1195) und einen mit größter Akribie erstellten «Index des noms propres» (1197-1235). Der Textausgabe geht eine ausführliche «Introduction» (7-229) voran, welche die typischen Angaben zum Untersuchungsgegenstand enthält. Der Abschnitt «Contexte de l’œuvre» (9-16) geht der Frage nach dem Enstehungsdatum des Textes und dem Autor des Epos nach. Im Kapitel «Analyse du texte» (17-42) unterscheidet die Editorin «sept grandes phases narratives» (17); hier wird aber nicht deutlich, nach welchen Kriterien diese Gliederung des Epos vorgenommen wurde; bezüglich des in diesem Kapitel enthaltenen Abschnitts «Le dénouement perdu» (36-42) verweise ich auf meine obigen Darlegungen. Im sehr umfassenden Kapitel «Étude littéraire» (43-130) werden Ausführungen zu vier Aspekten der literarischen Interpretation gemacht; dabei sind nach meinem Urteil insbesondere die Darlegungen zur gattungsgeschichtlichen Stellung des Epos und zu dessen Beziehungen zum Roman sowie zur Folklore sehr überzeugend. Natürlich ist damit keine exhaustive Interpretation der ER geboten; dies ist im Rahmen einer Edition auch nicht zu erwarten.Ausführungen zum Manuskript (130-39), zum Metrum (139-57) sowie zur Sprache der chanson (157-95), Darlegungen zu den «Principes de l’édition» (195-224) und eine «Bibliographie» (224-29) schließen die rundherum überzeugende Einleitung ab. Meine Gesamtbewertung dieser Textausgabe ist uneingeschränkt positiv. Es beeindruckt, dass eine solche Leistung bereits als Dissertation erbracht wurde.An welcher deutschen Universität wäre das heute noch erwartbar? Positiv hervorzuheben ist auch die gründliche Drukküberwachung der Editorin; die Arbeit ist nahezu fehlerfrei 9 . Nachdem nun eine so gekonnte Textausgabe vorliegt, bleibt mit der Editorin nur zu hoffen, dass ihr Wunsch in Erfüllung geht: «(de) relancer les recherches sur ce continent quasi inexploré que sont les ER» (8). Arnold Arens ★ La Fille du comte de Ponthieu. Nouvelle du XIII e siècle. «Roman» du XIV e siècle, traduit en français moderne et annoté par Roger Dubuis, Paris (Honoré Champion) 2010, 236 p. (Traductions des classiques du Moyen Âge 85) Clovis Brunel a édité pour la première fois l’«aventure» de la fille du comte de Ponthieu, qui a donné lieu à plusieurs récits. Le premier, assez bref, en prose, a été rédigé entre 1200 et 1220 par un auteur anonyme; le second, plus étoffé, réécriture anonyme de l’histoire, est connu sous le nom d’Histoire d’outre-mer et du roi Saladin, daterait de la fin du XIII e siècle; quant à la version du XV e siècle, elle forme la deuxième partie du Roman de Jean d’Avesnes. Le spécialiste incontesté de la nouvelle à la fin de la période médiévale, le professeur 333 Besprechungen - Comptes rendus 9 Auch wenn es besserwisserisch erscheinen mag, seien hier die wenigen Druckfehler angeführt, die mir bei der Lektüre aufgefallen sind. Nachfolgend steht links des Zeichens ] die/ das gedruckte fehlerhafte Zahl/ Wort; rechts des Zeichens wird die Korrektur angeführt: 11 Zeile 10 pensa] penssa; 11 Zeile 11 (17914-5)] (17910-11); 18 Zeile 2 (165)] (150); 18 Zeile 9 (454)] (457-8); 927 Literaturangabe zu Holmes 24] 34; 1237 fünftletzte Zeile 42] 43. émérite Roger Dubuis, a pris l’excellente initiative de traduire en français moderne les versions des XIII e et XV e siècles; il y joint le Dit des Annelets, poème anonyme du XIV e siècle (195-229), exemplum, composé d’alexandrins, réunis en quatrains monorimes. Danielle Régnier-Bohler 1 avait, précédemment, en 1994, traduit en français moderne le texte de la première version qui est considérée comme la plus ancienne nouvelle en prose, sorte de récit d’initiation, intitulé judicieusement par Clovis Brunel, La Fille du comte de Ponthieu. Dans l’introduction (7-25), Roger Dupuis relève que l’histoire légendaire de la fille du comte de Ponthieu, après avoir connu un réel succès jusqu’au XVIII e siècle, avait été oubliée jusqu’à la première édition de Clovis Brunel, en 1923. La trame ne présente aucune complexité. Ce récit retrace les aventures d’un jeune couple, Thiébaut de Dormart et son épouse, la fille du comte de Ponthieu. Désespérés de n’avoir pas de descendance, ils décident d’entreprendre un pèlerinage jusqu’à Compostelle pour obtenir l’intercession de saint Jacques. Sur le chemin, ils sont attaqués par des brigands qui ligotent Thiébaut et sous ses yeux violent sa femme. Alors que le mari demande à son épouse de le libérer de ses liens, elle tente de le tuer sans y parvenir. À leur retour en Picardie, le comte de Ponthieu, père de la jeune femme, décide de faire périr sa fille en l’abandonnant en pleine mer, enfermée dans un tonneau. Miraculeusement sauvée par des marchands, elle est offerte en mariage à un sultan. Pris de remords, le comte de Ponthieu et son gendre partent pour la Croisade et s’illustrent en Terre Sainte. À leur retour, une violente tempête les oblige à faire escale là précisément où se trouve la jeune femme, devenue sultane. Elle les reconnaît, les sauve et repart en Picardie avec eux. Ce qui frappe le lecteur et retient son attention, ce n’est certainement pas le déroulement du récit mais «bien plutôt la possibilité [qu’il] offre d’une lecture plurielle» (11). R. Dupuis ne conteste aucunement aux premières versions du XIII e siècle la classification adoptée par le premier éditeur, Clovis Brunel, celle d’authentiques «nouvelles». Quant à la version tardive du XV e siècle, c’est l’œuvre d’un auteur, bon témoin de son temps et «honnête romancier» (23); Clovis Brunel l’avait sèchement condamnée comme «une œuvre à tout prendre médiocre . . . qui a affaibli et affadi un thème légendaire . . . dans un style traînant, pénible et prétentieux» (cité par R. Dubuis: 22-23). La légende de la fille du comte de Ponthieu a inspiré de nombreuses œuvres: au XVIII e , ce sont des textes narratifs dont les Journées amusantes (1723), et dramatiques telles que Adèle, Comtesse de Ponthieu, tragédie en cinq actes et en vers (1757); elle inspire aussi en 1772, un ballet tragique, qualifié de pantomime en cinq actes et en 1884 un poème historique en six chants, pour ne citer que les textes les plus notoires. Roger Dubuis offre au lecteur moderne un accès commode aux différentes versions médiévales et sort de l’oubli le Dit des Annelets, pratiquement inconnu 2 ; il pourvoit ses traductions d’un index des noms de personnes (189-92) et d’un index des noms de lieux (193-94). Marie-Claire Gérard-Zai ★ 334 Besprechungen - Comptes rendus 1 Le Cœur mangé. Récits érotiques et courtois des XII e et XIII e siècles, mis en français moderne par Danielle Régnier-Bohler. préface de Claude Gaignebet, postface de Danielle Régnier- Bohler, Paris 1994; la traduction de la nouvelle est accompagnée de deux extraits en ancien picard (253-79). 2 Achille Jubinal, Nouveau recueil de contes, dits, fabliaux et autres pièces inédites des XIII e , XIV e et XV e siècles, pour faire suite aux collections Legrand d’Aussy, Barbazan et Méon, Paris 1839- 42 (réimpression Genève 1975).
