Vox Romanica
vox
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2941-0916
Francke Verlag Tübingen
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2014
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Kristol De StefaniKirsten Jeppesen Kragh/Jan Lindschouw (ed.), Deixis and Pronouns in Romance Languages, Amsterdam/Philadelphia (John Benjamins) 2013, vi + 289 p. (Studies in Language Companion Series 136)
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2014
Paolo Ramat
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Besprechungen - Comptes rendus 269 7 G. Lüdi, «Le ‘parler plurilingue’ comme lieu d’émergence de variétés de contact», in: R. Nicolaï (ed.), Limits of Contact, Contact at its Limits. Questioning Language Contact, Leiden 2014. linguistique parmi les moines et leurs élèves. Cammarota nomme en particulier le Harburger Evangeliar, produit à Echternach dans les premières décennies du VIII e siècle, dans les gloses duquel il serait parfois difficile d’attribuer clairement une forme à l’anglo-saxon ou au haut-allemand, phénomènes que l’auteur appelle «oscillazioni grafico-fonetiche» (300), «glosse di cui e difficile stabilire l’appartenenza al germanico continentale o insulare» (301), «fenomeni di interferenza linguistica» (ibid.), voire «forme linguisticamente ibride» (302). Une fois de plus, on se demandera pour quelle raison il serait si important d’attribuer chaque forme à une «langue» plutôt que d’admettre que les frontières entre les variétés s’estompent dans différentes formes de mélange, très typiques de situations de langues en contact (p. ex. Lüdi 2014 7 ). Les différentes contributions de ce volume ne partagent pas - et c’est parfois gênant - un cadre théorique commun, et les références mutuelles entre les chapitres font défaut. Pourtant, les apports à la méthodologie de l’analyse de contextes plurilingues dans le passé, mais aussi à la connaissance de la situation linguistique dans les différentes régions prises en compte sont très considérables et fournissent des pistes de recherche prometteuses. Il reste à espérer que cette mosaïque fascinante suscite l’intérêt des scientifiques et les incite à d’autres recherches avec l’objectif d’obtenir une vision approfondie d’une époque caractérisée par une diversité linguistique remarquable et par une dynamique particulièrement complexe des langues en contact. Georges Lüdi H Kirsten Jeppesen Kragh/ Jan Lindschouw (ed.), Deixis and Pronouns in Romance Languages, Amsterdam/ Philadelphia (John Benjamins) 2013, vi + 289 p. (Studies in Language Companion Series 136) L’ouvrage présenté ici est né à la suite du colloque «Deixis and Pronouns in Romance Languages» qui s’est déroulé en mai 2011 à l’Université de Copenhague. Il se compose de cinq parties, précédées d’une introduction de Kragh et Lindschouw. La première partie du livre est consacrée aux rapports entre la deixis et les paradigmes grammaticaux. La deuxième porte sur «Deixis and impersonality», la troisième sur la dimension diamésique de la deixis, la quatrième sur la deixis dans le système verbal; la dernière partie enfin a pour titre «Deixis in a metalinguistic perspective». C’est dire l’ampleur des thèmes proposés, et il est en effet difficile de trouver un fil rouge qui mènerait d’un sujet à l’autre. Face cette diversité, la seule stratégie, à mon avis, pour se tirer d’affaire était sans doute de regrouper les contributions en sections (quoique parfois les regroupements n’étaient pas faciles). Et c’est la raison pour laquelle je commencerai ce compte rendu en évoquant certaines difficultés terminologiques. On sait bien que Ferdinand de Saussure déjà supportait mal l’«ineptie absolue» de la terminologie linguistique (lettre à A. Meillet, 04.01.1894). Et c’est un fait que l’on peut constater couramment: tout terme nouveau introduit en linguistique subit au fur et à mesure qu’on l’emploie, une espèce de «semantic bleaching», une extension sémantique qui en réduit l’efficacité, l’intention. Les éditeurs de ce volume ont donc bien fait d’employer pour titre les deux substantifs «deixis» et «pronoms» et de ne pas superposer les concepts de «deixis» et Besprechungen - Comptes rendus 270 1 Ex. de l’article, dans ce volume, de S. S. Fernández, «Impersonality in Spanish personal pronouns» (87-107), p. 89. 2 D. N. S. Bhat, «Third-person pronouns and demonstratives», in: M. Haspelmath et al. (ed.), World Atlas of Language Structures, Oxford 2005. 3 Cf., dans ce volume, E. Stark, «Clitic subjects in French text messages» (147-69), p. 154. 4 C. S. Peirce, Collected Papers, Cambridge 1965 [ 1 1932]. 5 Cf. à ce sujet l’article, dans ce volume, de V. Bank Jensen, «Deixis and reference in the treatment of personal pronouns and demonstratives in Francesco Soave, Grammatica ragionata della lingua italiana, 1771» (273-83). En partant d’un point de vue très moderne, Soave critiquait la tradition qui place les formes io, tu, noi, voi parmi les pronoms puisqu’ils n’ont aucune fonction anaphorique et sont, au contraire, strictement liés à la situation du discours. Par contre, la troisième personne «est bien une ’non-personne’», comme le dira beaucoup plus tard Émile Benveniste dans son essai classique sur «La nature des pronoms» (in: É. Benveniste, Problèmes de linguistique générale, Paris 1966: 251-57). À propos de Benveniste et de sa «non-personne», Roman Sosnowski («Place deixis in the 16th century grammars of Italy», 253-71), note qu’en polonais, langue qui a un système déictique basé sur la «markedness» et non pas sur la personne, la distinction entre «personne» et «non-personne» ne fonctionne pas puisque «this» peut se référer aussi bien à la première qu’à la troisième personne. À propos de Soave, cf. aussi C. Marazzini, «La (mancata) pubblicazione della Grammatica della lingua italiana di Francesco Soave attraverso il carteggio», Lingua e Stile 49 (2014): 121-30. 6 J. Lyons, Semantics, Cambridge 1977. de «pronom». Car s’il est bien vrai que les pronoms (PROs) ont très souvent une valeur déictique, cela n’empêche qu’il existe des structures de phrase où les PROs n’ont aucune deixis. Il suffit de considérer par ex. une langue non-pro-drop comme l’anglais: In Argentina you eat a lot of meat; When you finish your studies, you are not prepared enough 1 . Dans ces exemples, au lieu de «you», on pourrait employer «one» ou encore «people», puisqu’ils ne contiennent aucune référence déictique; les deux phrases ont une valeur générale et impersonnelle. Parmi les 225 langues examinées par Bhat 2005: 178 2 , plusieurs ne montrent aucune parenté formelle entre PROs et démonstratifs (DEMs), ces derniers étant les moyens déictiques par excellence (cf. p.ex. hic et nunc): c’est le cas de l’anglais avec I/ thou/ he, she, it d’un côté et this/ that; here/ there de l’autre. Il n’est donc pas nécessaire qu’il y ait un lien formel entre DEMs et PROs tel qu’on le retrouve entre l’article (ART) le et le PRO il, tous les deux provenant du lat. ille. De plus, même dans une langue non-pro-drop, les PROs impersonnels peuvent être omis dans les formes «allegro» de la langue parlée: faut faire attention! , y a qu’à sauter! 3 Néanmoins, les PROs - comme le soulignent les deux éditeurs (6) - montrent des «basic indexical properties». En suivant Peirce 1965: 163 4 , ils affirment que les PROs I, thou, that, this réfèrent, tout comme les noms, à des choses réelles et ne sont pas employés à la place des noms. On pourrait alors ajouter que I, thou etc. ont la même valeur référentielle que table ou bottle, la différence étant que les PROs sont strictement liés à la situation du discours tandis que les noms ont une référence plus générale, moins liée à celle-ci. En d’autres termes, les noms dépendent moins de la dimension pragmatique 5 . À la recherche d’une compréhension précise et adéquate de ce qu’est ou n’est pas la deixis, la meilleure définition a sans doute été proposée par Lyons 1977: 637 6 : By deixis is meant the location and identification of persons, objects, events, processes and activities being talked about, or referred to, in relation to the spatiotemporal context created and sustained by the act of utterance and the participation in it, typically, of a single speaker and at least one addressee. Plusieurs articles du livre se réfèrent directement à cette définition classique (cf. p.ex. Fernández, cité en N1, Sandi Michele de Oliveira, «Cognitive collages and other mental representations of address forms and strategies. Examples from Portuguese» (189-203), Besprechungen - Comptes rendus 271 7 A. P. Fiske, Structures of Social Life: The Four Elementary Forms of Human Relations, New York 1991. 8 Il s’agit du type nunnama, nunnata, nunnasa «ma grand-mère», «ta grand-mère», «sa grandmère» (Catanzaro), tandis que «belle-mère», «beau-frère» ou «gendre» n’admettent pas la cliticisation du possessif (78). Kirsten Jeppesen Kragh/ Erling Strudsholm, «The relevance of deixis in the description of the predicative relative clause» (207-26)). Comme nous l’avons mentionné initialement, la diversité des contributions est très importante. On passe, en effet, de l’essai par Ulrich Detges, «First person strong pronouns in spoken French» (33-47), à l’analyse par Nieves Hernández-Flores de l’usage des PROs yo, nosotros, usted(es) dans un débat électoral entre José Zapatero et Mariano Rajoy (171-88); de la réorganisation du système des PROs personnels en italien par rapport au latin (Lene Schøsler/ Erling Strudsholm, 49-68), à la discussion de l’italien cotesto au XVI e siècle (Roman Sosnowski, 253-71). Bien sûr, le dénominateur commun reste toujours la deixis; mais on peut se demander si, par exemple, l’article de Detges qui examine d’une façon très précise et intéressante le procès de cliticisation de moi en français parlé d’aujourd’hui (p.ex. moi j’estime que ...; moi je dirais que ...) appartient vraiment à la discussion sur la deixis - à moins qu’on ne veuille admettre a priori que tout pronom implique une deixis (mais on a déjà vu les emplois impersonnels des PROs, c’est-à-dire leur manque de référence anaphorique). La même observation vaut pour la contribution de de Oliveira, quoiqu’elle se situe dans une perspective tout à fait différente. L’auteure étudie les formes par lesquelles on s’adresse à son interlocuteur: tu, o senhor / a senhora (+ prénom ou nom de famille), a senhora dona (+ prénom) (você ‘tu’ n’apparaît pas dans le corpus aménagé par l’auteure). Elle parle de «different cognitive processes» qui conditionnent le choix des formes, mais en réalité c’est bien la dimension pragmatique qui joue le premier rôle. «Cognitive processes» est une formule très vague: ces processus sont à la base de chaque acte de langage et il faudrait préciser de quels procédés cognitifs il s’agit. De toute façon, la deixis a très peu à voir avec la Relational Models Theory à laquelle se réfère de Oliveira. À noter que la RMT a été développée par Fiske 7 pour l’anthropologie (cognitive). Si l’on considère la conclusion de l’article de Verner Egerland, «On the grammar of kinship» (69-83) qui examine la cliticisation des possessifs dans des dialectes italiens 8 , c’està-dire que «the grammatical category kinship has a semantic core with very few members that can cliticize the possessif» (78), on pourrait penser qu’une autre section du livre aurait dû être consacrée à la sémantique dans laquelle aurait également pu être inclus l’article déjà mentionné de Hernández-Flores, résolument orienté vers la pragmatique, c’est-à-dire vers les effets de sens dans le discours, et peut-être aussi celui de de Oliveira. Dans ce compte-rendu, je ne pourrai pas résumer tous les articles du volume. Parmi les contributions fort intéressantes et bien documentées, mentionnons encore celle de Jan Lindschouw, «The marking of person deixis in the French future system - a diachronic approach» (227-49) dans laquelle l’auteur montre que «the morphological future [c’est-àdire la forme synthétique elle aura (P.Rt.)] indicates a future action disconnected from the deictic centre and the periphrastic future [c’est-à-dire elle va avoir (P.Rt.)] a future action closely linked to this point». Johan Pedersen, «The Spanish impersonal se-construction: Constructional motivation for case-marking - quantitative evidence», considère le type se le ve ‘on (sujet non spécifié) le voit’ dans le cadre de la «Construction Grammar» dont l’auteur offre (114) un résumé très clair. D’autres essais portant sur des problèmes spécifiques et bien particuliers mériteraient également d’être discutés, comme l’article de Brian D. Joseph «Deixis and person in the development of Greek personal pronominal paradigms» (19-32) Besprechungen - Comptes rendus 272 9 À noter qu’il n y a aucune étude sur le système déictique du roumain. 10 C’est le cas des possessifs clitiques qui apparaissent dans quelques dialectes suédois avec les noms de parenté: pappa min comme pàtrem ǝ ‘mon père’; mais *pappan min avec l’article déterminatif -n n’est pas accepté, tout comme *(l)o patrem ǝ ; cf. Egerland, p. 77 s. 11 Voir aussi l’article d’Anita Berit Hansen, «Diaphasic variation in French pronouns. Different uses of on with special reference to the on/ nous alternation» (125-45). L’auteure parle (N2) de l’existence de formes emphatiques des pronoms sujet moi, je, tu, toi etc. et de la tendance, surtout dans le français du Canada, à substituer nous par on ou bien à employer la combinaison emphatique nous, on où on «behaves as a clitic pronoun». qui ouvre le recueil d’une façon un peu surprenante, puisqu’il porte sur l’étude déjà mentionnée d’Elisabeth Stark (cf. N2) qui se demande si le changement des techniques de transmission des messages (SMS etc. avec p.ex. Chte rejoins! pour ‘je te rejoins! ’) va provoquer et/ ou révéler un changement linguistique. Une telle discussion est malheureusement impossible dans les limites d’un compte rendu. J’ai donc plutôt cherché à souligner quelques questions générales concernant les concepts de «deixis» et de «pronom» et la liaison nouant les deux, par le biais de la notion de démonstratif (DEM): p.ex. this house ‘cette maison’ en position adnominale de ADJ à côté de what is this? ‘qu’est-ce que c’est ça? ’ avec valeur pronominale. En effet, parmi les contributions de ce volume, plusieurs ont trait aux phénomènes de changement catégoriel (= transcatégorisation), comme c’est le cas de l’indéfini fr. on qui peut remplacer nous, pronom personnel (cf. l’article de A. B. Hansen cité en N7), ou encore l’esp. se, à l’origine un réflexif, qui a donné lieu à une construction impersonnelle (cf. l’article de J. Pedersen déjà mentionné). En tout cas, les lecteurs auront, sinon une vue d’ensemble sur la deixis 9 , au moins un panorama très vaste sur sa phénoménologie, parfois accompagné de comparaisons avec des faits analogues dans des langues non romanes 10 . Quelques observations de détail, qui - comme je viens de le dire - mériteraient chacune une discussion plus approfondie. - L’exemple (16) de l’article de Joseph sur le grec est inexact: à Florence on dit Te tu parli (où il aurait fallu noter que la forme dite «strong» tu montre le «redoublement syntaxique»: [t ː u]), ou bien tu parli; d’autre part, les formes portant un astérisque *te parli et *parli sont tout à fait possibles: cf. te parli bene, ma ... et parli bene/ a vanvera, etc. (cf. aussi les exemples de Schøsler/ Strudsholm tirés d’un corpus d’italien parlé: te tu sei sociolinguista; ma te/ t’eri più piccino, però (57), plutôt que ? ? tu t’eri più piccino.) - Dans l’article déjà mentionné, Detges soutient que «in the context of stance formulae, the strong pronouns [comme moi (P.Rt.)] no longer bear an obligatory stress and are turning into clitic elements» (35). Toutefois, en considérant la table 4 (39) où moi suivi d’une pause (moi, je le déteste) représente encore 76% des cas et en considérant aussi qu’en français parlé il existe une forte tendance à réduire phonétiquement je (p.ex. [ ʃεˈ pa, mwa] ‘je sais pas, moi’), on peut se demander si ce n’est pas je qui devient clitique de moi 11 . - Schøsler/ Strudsholm affirment (53) que l’accusatif te dans Horace (non Horats! ) Carm. I,3,1 sic te diva potens Cypri ... regat, littéralement «ainsi te la puissante déesse de Chypre puisse diriger» n’est pas accentué. Mais t ē , qui en soi est long, se trouve en tout cas in focus, dans une position bien significative. En effet, l’ode commence par une prière pour que Virgile, auquel se réfère le t ē , puisse faire un voyage sûr et calme vers Athènes. - Dans le même article, l’ex. 40 (63), Egli ha messo il guinzaglio al cane ed è uscito con esso ne correspond pas au «standard written Italian»; il est absolument out of use, obsolète et tout le monde dit ... ed è uscito con lui. Besprechungen - Comptes rendus 273 12 Pour finir, une note qui concerne l’article très bien informé de Sosnowski (voir ci-dessus): la bibliographie concernant les démonstratifs de l’italien et des dialectes de la Péninsule est très large. Aux œuvres et aux articles cités par l’auteur il faudra ajouter F. Da Milano, La deissi spaziale nelle lingue d’Europa, Milano 2005; A. Ledgeway, From Latin to Romance. Morphosyntactic Typology and Change, Oxford 2012; K. Jungbluth/ F. Da Milano (ed.), Manual of Deixis in Romance Languages, Oxford à paraître, où, dans mon chapitre «Language change and language contact», il est question aussi de cotesto ( . codesto) et de sa réduction progressive, même en Toscane. À noter enfin le recueil édité par G. Marotta/ A. Lenci/ L. Meini/ F. Rovai (ed.), Space in Language. Proceedings of the Pisa International Conference, Pisa 2010. 1 H. Lausberg, Romanische Sprachwissenschaft, Teil 3, Formenlehre, 2. durchgesehene Auflage, Berlin/ New York 1972. - Dans l’ex. 6, il est dit que, dans une phrase comme Ouais la soirée MacFlurry ça me plait! on a affaire à un «subject-doubling», mais on peut considérer la soirée Mac Flurry comme le thème énoncé hors de la phrase (et en fait, on peut avoir aussi Ouais ça me plait, la soirée Mac Flurry). - Enfin un doute: est-il sûr que, comme l’affirment Jeppesen Kragh/ Strudsholm (215), voici et voilà «originate in the interrogative Latin construction vides me ? used in the exclamative sense ‘regarde! ’»? La «vulgate» des grammaires françaises dit plutôt que ces présentatifs proviennent de l’impératif français vois! + les déictiques ci ou là. Si la dérivation de vides me ? est exacte, il aurait fallu donner au moins un exemple de cette construction latine. - Pour terminer, à propos de l’exemple de Sgroi 2002 cité par Jensen (279) così avendo parlato poc’anzi per esempio dell’Eneide di Virgilio, dirò il poema è bellissimo . . ., on se demande où se trouve «the article of partition». Le de qu’on trouve avec l’article (dell’) introduit, tout comme en Latin, un «complementum argumenti». Quelques fautes d’impression peuvent être relevées: p. 31 sub Dressler: von → vom; p. 32 sub Mirambel: Déscription → Description; p. 58 ex. 27: occiata → occhiata; p. 179: dexis → deixis; p. 189: an addressees → an addressee; p. 194, dernier paragraphe: who → whose; p. 210: vollsieht → vollzieht, zu unterschieden → zu unterscheiden; p. 211: Partizipium Präsentis (? ); sinnen → Sinnen; p. 216 avant l’ex. (16) lire Example (16), non pas (14); p. 270 sub Patota: Seranni → Serianni. Selon la bonne habitude de la série, on trouve un index des noms et un index des matières, très utiles pour le lecteur, mais Blanche-Benveniste apparaît dans le «Name index» sub Benveniste, Émile, comme s’il s’agissait de la même personne 12 . Paolo Ramat H Adrian Chircu-Buftea, Précis de morphologie romane, Cluj-Napoca (Casa c ă r ţ ii de ş tiin ţ a) 2011, 183 S. Im Vorwort beklagt sich der Verfasser des Buches über den Mangel an Werken über die romanische Morphologie, namentlich in Rumänien. Deshalb hat er dieses Kompendium geschrieben, in dem man einfach nachschlagen kann und das zahlreiche sprachwissenschaftliche Erkenntnisse vermittelt. Tatsächlich findet man im Buch eine ausgezeichnete Übersicht über die Formen der verschiedenen Wortarten in den romanischen Sprachen. Einen solchen Überblick bietet so nur Lausberg 1 , der allerdings in der Bibliografie nicht erwähnt wird. In dieser Zusammenstellung
