Vox Romanica
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0042-899X
2941-0916
Francke Verlag Tübingen
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Kristol De StefaniGabriela Pană Dindelegan (ed.), The Grammar of Romanian, Oxford (Oxford University Press) 2013, xxxiii + 656 p.
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Adrian Chircu
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Besprechungen - Comptes rendus 293 Voraussetzungen erfüllt werden, die in der Pilotstudie nicht erfüllbar waren. Dazu gehört m. E. - über eine bloße Anpassung des Praxeogramm-Konzeptes an die andersartigen Kulturräume hinaus - erstens eine konsequente Integration der im vorliegenden Band vorgestellten Methodenvielfalt, namentlich jener des Soundscapes, und zweitens die systematische Verwendung von Tonband- und Videoaufnahmen, um die sprachlichen Handlungsmuster im Detail erfassen und die einzelsprachlich ausgerichtete Herangehensweise (und vielleicht auch entsprechende Denkmuster) überwinden zu können. Georges Lüdi Dacoromania Gabriela Pan ă Dindelegan (ed.), The Grammar of Romanian, Oxford (Oxford University Press) 2013, xxxiii + 656 p. La publication d’un ouvrage portant sur le roumain et rédigé en anglais doit être saluée car elle témoigne de l’intérêt des maisons d’éditions renommées d’Outre-Manche (Oxford, Cambridge et d’autres) pour des langues particulières, comme c’est le cas du roumain, langue conservatrice et essentielle pour la compréhension du développement des langues romanes. Tout d’abord, nous considérons qu’il est important de mentionner que nous avons sous les yeux un ouvrage collectif, réalisé par de nombreux linguistes roumains (Raluca Br ă escu, Blanca Croitor, Andreea Dinic ă , Adina Dragomirescu, Mihaela Gheorghe, Ana- Maria Iorga Mihail, Dana Manea, Margareta Manu Magda, Carmen Mîrzea Vasile, Mona Moldoveanu Pologea, Isabela Nedelcu, Alexandru Nicolae, Irina Nicula, Dana Niculescu, Gabriela Pan ă Dindelegan, Camelia Stan, Andra Vasilescu ( Ş erb ă nescu), Rodica Zafiu) chercheurs à l’Institut de Linguistique «Iorgu Iordan - Alexandru Rosetti» qui, pour la majorité d’entre eux, enseignent aux Universités de Bucarest ou de Bra ş ov. Mais cela ne nuit en rien à l’homogénéité théorique du volume puisque tous proviennent de l’école linguistique bucarestoise, familiarisée avec les investigations modernes, qu’elles soient diachroniques ou synchroniques. Il faut aussi rappeler que la plupart des auteurs ont participé à d’autres projets académiques, ce qui garantit la valeur de l’ouvrage que nous présentons. Il s’agit de Gramatica limbii române, volumes I-II (Bucarest 2005, 2008) et Gramatica de baz ă a limbii române (Bucarest 2010), respectivement traité et abrégé de grammaire roumaine, qui ont été bien reçus par les linguistes roumains et étrangers, intéressés par les linguistiques roumaine et romane. Sans doute, ces deux grammaires ont constitué un appui considérable pour la rédaction de cette nouvelle synthèse. Apparemment hétérogène, The Grammar of Romanian (siglée GR) s’avère être bien agencée et riche en enseignements linguistiques. La description des faits de langues, le choix des exemples, ainsi que la mise en page, facilitent la consultation d’un livre qui sera, dans les années à venir, pris en compte par les linguistes des quatre coins du monde pour des analyses ponctuelles ou descriptives. Dans son avant-propos (Preface), l’éditrice de la grammaire, Gabriela Pan ă Dindelegan, membre correspondant de l’Académie Roumaine, nous renseigne sur le public auquel s’adresse le livre: «the book is intended for use by academic linguists (including advanced students) and specialists in Romance linguistics, as well as advanced learners of Romanian» (xxv) et offre des clés de lecture permettant de mieux comprendre les faits de langue discutés. Dans les pages de cette grammaire essentielle, nous retrouvons surtout des renseignements d’ordre synchronique car les auteurs «have decided to separate the descriptive part from historical and comparative information, as well as from information regarding the present-day usage» (xxv). Besprechungen - Comptes rendus 294 Dès l’entrée en matière, nous sommes avertis (xxv) que certains faits de langue sont discutés de manière traditionnelle et que, parfois, «word order have been made separately for each component of syntactic projections (for example, adjectival modifiers placement in the NP, the direct/ indirect object placement in the VP, etc.)», ce qui assure une meilleure compréhension des aspects envisagés. D’orientation néo-générative, l’ouvrage offre une description objective et détaillée de chaque partie du discours et de ses fonctions syntaxiques associées à l’intérieur du syntagme. Les seize chapitres sont étroitement liés et rendent compte de la structure grammaticale du roumain qui s’avère être, d’un côté, très conservateur à l’égard du latin et, de l’autre, innovateur et, implicitement, nuancé. À la fin de chaque chapitre, nous retrouvons une série de conclusions dont le rôle est de rappeler les aspects qui ont été décrits. Dans le chapitre liminaire (Introduction), les auteurs nous familiarisent avec quelques aspects d’ordre général, en nous offrant «fundamental data on the history of Romanian, and ... the main features of the phonological system of Romanian and the characteristics of Romanian writing» (1). Toutes ces remarques ont pour rôle de renseigner les lecteurs avisés ou néophytes sur l’origine du roumain ainsi que sur les systèmes phonétique et orthographique de cette langue néolatine isolée du continuum roman, en insistant sur les particularités qui la caractérisent. Le chapitre suivant (18-99) est dédié au verbe (The Verb), analysé sous différents aspects qui facilitent la découverte et la compréhension de la diversité de la classe la plus complexe de la morphologie roumaine. Les faits de langue sont bien décrits et judicieusement choisis. En fait, cette section «contains a description of the five inflectional classes of verbs established depending on the infinitival ending, the grammatical categories of the verb (mood, tense, and aspect) underlying the inflectional subclasses - established in terms of their endings an specific syncretisms» (18). Après un long exposé explicite et sans développements inutiles, ce chapitre se termine par une reprise synthétique des principaux aspects discutés (Conclusions), qui fixe les notions antérieurement décrites. Dans le troisième chapitre (The Structure of Root Clauses), les auteurs s’attardent sur les fonctions syntaxiques essentielles, inventoriées en roumain (subjects, objects, and predicative complements). Ce choix n’est pas dû au hasard car ces fonctions sont étroitement liées au verbe. À part cela, les grammairiens accordent une attention particulière «to constructions involving overall clausal structure (passive and impersonal constructions, reflexive constructions, reciprocal constructions, and the dative possessive structure), as well as to syntactic positions that occur as an effect of syntactic restructuring (by-phrases and possessive objects)» (100). La dernière partie de cet ample chapitre (plus de cent pages) est dédiée au prédicat complexe («a structure up of two verbs that fonction as one unit from a syntactic and semantic point of view») et valorise les idées avancées par Gu ţ u(-Romalo), Monachesi, Rizzi, Abeillé et Godard, auteurs fréquemment cités ces dernières années dans les études de linguistique, ce qui prouve l’effort soutenu d’adapter l’analyse centrée sur le roumain aux nouvelles interprétations. Une place à part est accordée aux prédicats complexes contenant un subjonctif en roumain (par exemple, le type Ion poate s ă plece ‘Jean peut partir’) qui ont fait l’objet d’investigations multiples, en particulier celles de Hornstein, Pan ă Dindelegan et Alboiu. Le chapitre suivant (Non-finite Verb Forms and Non-finite Clauses), le quatrième, est destiné aux discussions détaillées concernant les formes verbales invariables et dépendantes (infinitif, gérondif, participe et supin), intégrées dans la catégorie plus large des modes nominaux. L’examen est ponctuel et rend compte en permanence de la spécificité du roumain au sein des langues romanes, surtout en ce qui concerne les possibilités combinatoires. Par exemple, les auteurs soulignent le fait qu’en «contrast to the other Romance languages, Romanian acquired the supine, syncretic with the participle and synonymous with the Besprechungen - Comptes rendus 295 infinitive» (253) et que «when it follows a verb of perception, the gerund is part of an ‘accusative plus gerund’, in contrast to the other Romance languages, which select the infinitive instead of the gerund» (254). Dans le cinquième chapitre (Nouns and Noun Phrases), les linguistes roumains réalisent une description synthétique de la morphologie nominale ainsi que du syntagme nominal, en insistant sur les particularités distributives repérables à l’intérieur de ce syntagme (la flexion casuelle: le nominatif, le génitif, le datif, l’accusatif; la spécificité des noms propres marqués + humain; la place enclitique de l’article défini; le riche inventaire des numéraux, ainsi que leur constitution; l’apposition, les restrictions d’emploi, etc.). Il est évident que non seulement les noms sont concernés, mais aussi les «determiners, quantifiers, arguments of the noun, modifiers, and the means encoding possession within the nominal phrase» (255). Le sixième chapitre (Pronouns) est consacré à l’étude de la classe des pronoms (personnel, réfléchi, de politesse, de renforcement, etc.) dont l’inventaire est très hétérogène. Cela s’explique, d’une part, par la présence des formes héritées et, d’autre part, par les nouvelles formes créées lors du passage du latin au roumain (rappelé dans le texte) qui, par rapport aux autres langues romanes, connaissent une flexion casuelle très soutenue qui permet une meilleure interprétation syntaxique. Cette situation explique pourquoi les pronoms sont décrits de plusieurs points de vue (grammatical - morphologie et syntaxe -, sémantique, référentiel et pragmatico-discursif). Malgré les dimensions assez réduites de cette partie (379-409), vu le riche inventaire, les auteurs ont réussi à bien relever les particularités de la classe pronominale. Dans le chapitre suivant (Adjectives and Adjectival Phrases), sont présentés «the Romanian adjectives from a threefold perspective: morphological (inflectional categories: gender, number, and case; inflectional classes; the classes of adjectives from the point of view of their internal make-up), semantic (the semantic types of adjectives), and syntactic (the internal structure of Aps, levels of intensity and degree markers, the distribution of Aps, and nominal ellipsis with adjectives)» (410). Généralement, les linguistes de l’école bucarestoise suivent la même démarche, en insistant surtout sur la flexion ainsi que sur la distribution de l’adjectif dans le cadre des syntagmes constitués à l’intérieur de l’énoncé. Il est évident que les références au nom sont très nombreuses, ce qui témoigne de similitudes flexionnelles entre ces deux parties de discours, dans la plupart des cas avoisinantes, l’adjectif étant, très souvent, postposé, mais «many adjectives exhibit free word order with respect to the head noun. Word order changes may trigger meaning variations» (431). On peut relever le très intéressant chapitre sur la classe adverbiale (Adverbs and Adverbial Phrases), qui, en roumain, est très diversifiée et présente un nombre important de particularités: la dérivation par -e ş te/ -ice ş te, par -i ş / -â ş ; le manque des formes héritées en -mente (sauf aimintre ‘sinon, autrement’); le riche inventaire des unités phraséologiques adverbiales et des formes composées; les sources néologiques de l’adverbe, auxquelles s’ajoutent les adjectifs-adverbes qui connaissent une généralisation de nos jours. Nous avons constaté une très bonne présentation qui rend totalement compte des aspects concernant l’adverbe. Le neuvième chapitre traite de la préposition (Prepositions and Prepositional Phrases) dont le rôle, en roumain, est très important à l’intérieur du syntagme, bien que la flexion soit très présente, et les nuances, multiples: «the components of the PP and the restrictions imposed by the preposition to its complements, as well as parallels between certain prepositions and adverbs» (451). Le chapitre suivant (The Structure of Complex Clauses. Subordination) ouvre des discussions portant sur les fonctions syntaxiques ainsi que sur la structure des énoncés. Une attention particulière est accordée à la subordination, plus précisément aux «argument clauses, conjunctions and clausal adjuncts, relative clauses, secondary predication, and comparative structures» (466), qui, assez souvent, soulèvent des problèmes d’analyse, à cause Besprechungen - Comptes rendus 296 de l’implication de diverses données d’ordre grammatical, ainsi que d’ordres sémantique et pragmatique. Le lecteur se sent plus à l’aise quand il parcourt le onzième chapitre (Coordination), car, souvent, la coordination roumaine ne s’avère pas très compliquée. C’est pour cela que les grammairiens insistent spécialement sur «the coordinators that express their sytactic or semantic characteristics» (514). Les informations d’ordre syntaxique sont progressivement traitées dans la partie (la douzième) où est détaillé l’accord (Agreement) qui, parfois, est «purely formal, and based on the morphosyntactic features of the source noun, but under certain syntactic and semantic conditions agreement may be semantic (based on the semantic features of the source noun)» (526). Nous avons remarqué une bonne présentation de l’accord qui, dans certaines conditions, varie, même chez les locuteurs roumains qui, de plus en plus, ne font plus attention aux règles strictes exigées. Mais l’investigation dans les pages de cette grande introduction à la langue roumaine ne s’attarde pas sur les faits particuliers qui auraient pu rendre plus confuse la description. Dans le treizième chapitre (Sentence Organization and Discourse Phenomena) sont traités de manière synthétique «the main aspects of sentence organization: sentence types (declarative, interrogative, and exclamative), reported speech, negation, information structure, modality and evidentiality, anaphora, vocative phrases, and address strategies» (537-98). Nous avons observé les essais visant à réduire à l’essentiel les informations, afin de ne pas diriger les lecteurs vers des fausses pistes qui pourraient nuire à l’interprétation objective des faits de langue. Le quatorzième chapitre (Derivational morphology) ayant pour point de départ la remarque selon laquelle «derivation is the most productive means of word formation, both in old Romanian and in the modern language» (599), illustre la richesse lexicale de la langue roumaine. Il est indubitable que, en roumain, parmi les modalités d’enrichissement lexical, la suffixation est, de loin, la plus répandue, ce qui assure une dynamique lexicale hors pair, vu les influences auxquelles cette langue a été confrontée au fil des siècles. En présentant les affixes les plus répandus ainsi que leurs valeurs sémantiques, les auteurs offrent un véritable panorama de la dérivation qui constitue un des traits spécifiques du roumain, en lui assurant son individualité parmi les langues romanes. Dans le très bref quinzième chapitre qui ne compte que cinq pages (Inflectional and Derivational Morphophonological Alternations), les auteurs présentent le très compliqué système d’alternances (vocaliques et/ ou consonantiques). Celui-ci caractérise le roumain et constitue une sorte de casse-tête pour ceux qui se penchent sur l’étude systématique de cette langue car il est très difficile d’offrir des règles bien définies. Le rôle fondamental de ces alternances (nominales, adjectivales, verbales ou affixales) est de marquer d’une manière supplémentaire l’information grammaticale («the alternations have the role of supplementary inflexional markers», 611). Le dernier chapitre (Compounding) décrit les principaux types de mots-composés, qu’il s’agisse des mots proprement dits (lexicalisés) ou des mots composés réalisés suite à des combinaisons syntaxiques. Les auteurs considèrent qu’il s’agit de types différents expliquant que, de nos jours, «certain patterns of compounding are more productive, under the influence of the language used in the media» (612). Bien que les conclusions générales de l’ouvrage manquent, les lecteurs retrouveront dans les conclusions des chapitres un aide-mémoire des idées centrales de l’investigation réalisée dans chaque partie, ce qui assure un rappel immédiat et bénéfique pour des analyses globales et/ ou ponctuelles. Le livre se clôt par une bibliographie (References) qui illustre les orientations linguistiques des auteurs et qui facilite l’accès à des particularités qui n’ont pas été précisées ou Besprechungen - Comptes rendus 297 1 A. Chircu, L’adverbe dans les langues romanes. Études étymologique, lexique et morphologique (français, roumain, italien, espagnol, portugais, catalan, provençal), thèse de doctorat, 2 vol., Aix-en- Provence 2004. n’ont pas été valorisées dans les pages de ce riche compendium de grammaire roumaine, clair et utile, à la fois. Nous avons apprécié les efforts de l’éditrice et des auteurs pour nous offrir en permanence des détails qui rendent la lecture du volume agréable et la compréhension des aspects linguistiques examinés clairs. L’ouvrage est riche en exemples bien choisis et bien traduits qui permettent une assimilation adéquate du contenu. Les passionnés anglophones découvriront non seulement des données concernant le roumain, mais aussi des aspects présents en latin et dans d’autres langues romanes sœurs. Nous sommes convaincu que la diffusion de cet ouvrage contribuera au développement des études linguistiques, non seulement roumaines, mais aussi romanes, et qu’elle facilitera la clarification de nombreux aspects confus et curieux auparavant. Adrian Chircu H Adrian Chircu-Buftea: Dinamica adverbului românesc. Ieri ş i azi, Cluj-Napoca (Casa c ă r ţ ii de ş tiin ţ a) 2011, 155 S. In dieser Monografie befasst sich der Verfasser, der über das Adverb in den romanischen Sprachen promoviert hat 1 , mit den Adverbien im Rumänischen. Er untersucht die verschiedenen Arten von Adverbien im Rumänischen, nicht nach deren Bedeutung, sondern nach deren Herkunft und Form. Das Rumänische unterscheidet sich von den anderen romanischen Sprachen dadurch, dass die Klasse der Adverbien auf -mente bzw. -ment, die in den übrigen lateinischen Sprachen die Hauptklasse bilden, kaum vorhanden ist. Ganz anders als etwa im Französischen und in weiteren romanischen Sprachen ist dieses Suffix im Rumänischen überhaupt nicht produktiv. Adverbien auf -mente fristen im Rumänischen ein Mauerblümchendasein. Die einzigen Adverbien dieser Klasse, die in dieser Sprache vorkommen, sind altminteri und einige Entlehnungen, hauptsächlich aus dem Französischen, wie zum Beispiel principalmente. Das Rumänische hat verhältnismäßig wenige lateinische Adverbien geerbt. Lateinisch semper, das im Portugiesischen zu sempre, im Spanischen zu siempre, im Katalanischen zu sempre und im Italienischen zu sempre wird, ist im Rumänischen (wie im Französischen) nicht vorhanden, sondern durch das zusammengesetzte Adverb întotdeuna ersetzt worden. Rumänische Adverbien, die direkt aus dem Latein stammen sind etwa bine ( , bene), mâine ( , mane) oder ieri ( , heri). Eine weitere Kategorie von rumänischen Adverbien, zu denen etwa pretutindeni ( , per+totum+inde) gehört, wurde bereits im Frührumänischen durch Zusammensetzung gebildet. Diese Formen haben sich mit der Zeit auf Kosten der einfachen Adverbien verbreitet. Ferner hat das Rumänische Adverbien aus zahlreichen Sprachen entlehnt, in früherer Zeit aus dem Slawischen, dem Ungarischen, dem Türkischen und dem Griechischen. Später dann nahm es Adverbien aus dem Italienischen und dem Französischen auf oder ahmte sie mit Lehnübersetzungen nach (în fine nach franz. enfin). In neuerer Zeit breiten sich auch Anglizismen aus: non-stop, step by step. In der familiären Sprache finden sich auch Adverbien aus dem Romani: mi ş to ‘toll’, nasol ‘schlecht’.
