eJournals Vox Romanica 75/1

Vox Romanica
vox
0042-899X
2941-0916
Francke Verlag Tübingen
Es handelt sich um einen Open-Access-Artikel, der unter den Bedingungen der Lizenz CC by 4.0 veröffentlicht wurde.http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/121
2016
751 Kristol De Stefani

Carmen Dobrovie-Sorin / Ion Giurgea (ed.), A reference grammar of Romanian. The noun phrase, vol. 1, Amsterdam / Philadelphia (John Benjamins Publishing Company) 2013, 900 p. (Linguistik Aktuell / Linguistics Today 207)

121
2016
Adrian  Chircu
vox7510258
Besprechungen - Comptes rendus 258 In den nachfolgenden Kapiteln werden jeweils die Satzteile nach ihrer grammatikalischen Funktion behandelt: Prädikat, Subjekt, direktes Objekt, indirektes Objekt, Präpositionalobjekt, Subjektprädikativ, Objektprädikativ, Adverbiale. Jedes dieser Kapitel gliedert sich jeweils in drei Teile: Definitionen und Tests, Realisierungsformen und Probleme und Sonderfälle. Anschließend kommen jeweils noch Übungen. Beim Objektprädikativ sieht das beispielsweise wie folgt aus: Zuerst kommt die Definition des Objektprädikativs: «Das Prädikatsnomen zum Objekt oder Objektprädikativ (PN/ O) ist die syntaktische Funktion einer obligatorischen Konstituente, die nur bei bestimmten transitiven Verben auftritt und gewöhnlich in Genus und Numerus mit dem direkten Objekt kongruiert» (147). Die Verben, die mit Objektprädikativ konstruiert werden, werden dann in drei Klassen eingeteilt, nämlich Verben der Einschätzung (z. B. frz. tenir pour), Verben des Machens zu etwas (z. B. frz. rendre) und Verben des Nennens und Ernennens (z. B. frz. nommer). Das Objektprädikativ kann in Form eines Substantivs ohne Artikel (Ils ont appelé leur fille Mégane), einer Nominalphrase (Le journal a déclaré Merkel meilleure politicienne de l’année), einer Adjektivphrase (Je la trouve très belle), einer Adverbialphrase (Si tu le prends ainsi), einer Präpositionalphrase (Elle le traite comme le dernier des hommes) oder seltener eines Nebensatzes (Je le nommerai ce que je l’ai toujours nommé) realisiert werden. Bei der Analyse des Objektprädikativs können vier Fälle Probleme aufwerfen: Mehrdeutigkeiten, die freien Objektprädikative, Abgrenzung von Objektprädikativ und Adverbiale und Sonderfälle der AcI-Konstruktionen und der sogenannten prädikativen Relativsätze. Mehrdeutig ist ein Satz wie Il a trouvé cette femme étrange (ll l’a trouvée étrange/ Il l’a trouvée [cette femme étrange]). Ein freies Objektprädikativ liegt im Satz Je bois le café chaud (Ich trinke den Kaffee heiß/ ich trinke den heißen Kaffee) vor. Im Satz Je te croyais à Paris ist nicht klar, ob à Paris ein Objektprädikativ oder ein Adverbiale ist. AcI-Konstruktionen sind Sätze wie Je vois Jean travailler, die insbesondere bei Wahrnehmungsverben und bei Verben des Lassens und Veranlassens vorkommen. An den Hauptteil des Buchs schließen sich Beispielsätze und Analysen, eine ausführliche Bibliografie, ein Register und Lösungsvorschläge für die Übungen an. Die Beispiele stammen immer aus dem Spanischen, dem Französischen und dem Italienischen, den im deutschen Raum am meisten studierten romanischen Sprachen. Die Satzanalyse ist kein Selbstzweck, ihr Sinn liegt im Bewusstmachen der Strukturen, die dem menschlichen Sprechen zugrunde liegen. «In diesem Sinne bedeutet Satzanalyse auch Sprachgefühlförderung» (176). Deshalb hofft der Autor, dass seinem sorgfältig verfassten Werk und der Satzanalyse den ihnen zustehenden Platz zukommt. Andreas Schor Dacoromania Carmen Dobrovie-Sorin/ Ion Giurgea (ed.), A reference grammar of Romanian. The noun phrase, vol. 1, Amsterdam/ Philadelphia (John Benjamins Publishing Company) 2013, 900 p. (Linguistik Aktuell/ Linguistics Today 207) La publication d’un nouvel ouvrage portant sur le roumain dans une maison d’édition prestigieuse témoigne de l’intérêt particulier, ces dernières années, que portent les milieux de la linguistique occidentale à cette langue de plus en plus prise en compte quand il s’agit des études typologiques ou comparatives. Fruit d’un travail de longue haleine, ce traité de grammaire roumaine a été réalisé par un groupe de syntacticiens coordonné par Carmen Dobrovie-Sorin (LLF/ CNRS, Paris) et Ion Giurgea (Institut de Linguistique «Iorgu Iordan - Al. Rosetti», Bucarest). Les rédacteurs se Besprechungen - Comptes rendus 259 sont proposé de présenter d’une manière moderne la morphosyntaxe de la classe nominale, l’une des plus complexes parmi les différentes parties du discours. Quant aux auteurs impliqués dans ce projet, ce sont des linguistes consacrés, ce qui contribue aux qualités scientifiques de l’interprétation des faits de langue analysés. Il faut préciser que la plupart de ces auteurs se réclament de l’école linguistique bucarestoise développée par l’académicienne Gabriela Pan ă Dindelegan, qui a réussi, au fil des années, à former des linguistes intéressés par la grammaire générative et par d’autres courants linguistiques tels que les grammaires formelles. Guidés par les idées promues par leur mentor, les coordinateurs mentionnés supra nous livrent un ouvrage ample et docte à la fois dans lequel ils mettent en évidence les particularités du roumain, la langue romane la plus conservatrice par rapport au latin, et adoptant comme cadre interprétatif le modèle formel. En dehors des éditeurs, rappelons le nom des autres grammairiens qui ont contribué à la réalisation de ce projet: Alexandra Cornilescu, Raluca Ionescu Br ă escu, Isabela Nedelcu, Sanda Reinheimer-Rîpeanu, Camelia Stan, Mihaela T ă nase-Dogaru, Andra Vasilescu, Ruxandra Vi ş an, Rodica Zafiu (toutes de l’Université de Bucarest), Blanca Croitor (Institut de Linguistique «Iorgu Iordan - Al. Rosetti» de Bucarest), Donka Farkas (Université de Californie, Santa Cruz), Alexandru Grosu (Université de Tel-Aviv), Virginia Hill (Université du Nouveau Brunswick, Saint John), Alexandru Mardale (INALCO, Paris), Mihaela Miron Fulea (Université «Ovidius» de Constan ţ a), Elena Negoi ţă -Soare (Université Paris 8), Liliane Tasmowski (Université d’Anvers). Il convient de préciser que certains de ces auteurs ont déjà été impliqués dans d’autres projets linguistiques soutenus financièrement par l’Académie Roumaine, comme l’élaboration des grammaires à statut académique: Gramatica limbii române, 2 vol., Bucarest 2005 ( 2 2008), Gramatica de baz ă a limbii române, Bucarest 2010 ou The grammar of Romanian, cette dernière publiée en 2013 chez Oxford University Press. Dans la «Preface», les coordinateurs précisent que le volume est consacré «to nominal categories and all the constituents that can occur inside in the Noun Phrase» et qu’ils envisagent l’élaboration d’un deuxième tome qui contiendra la description de «the Verb Phrase and the sentence» (xxv). De même, ils déclarent avoir essayé d’accorder une attention égale aux composants syntaxique («distribution, inventories of units and constructions and their generation») et sémantique («types of denotation of various phrases, combinatory rules») (xxv) entre lesquels il existe, sans doute, un lien étroit. Dans le premier chapitre («Introduction. Nominal features and nominal projections»), les éditeurs, ensemble avec Donka Farkas, indiquent que l’investigation «is descriptively oriented, using very few concepts of formal grammar. One of these concepts, which plays a key role in the description, is that of functional heads: we adopt the analysis of grammatical words such as articles and other determiners as functional heads in the nominal domain» (1). Dans les pages suivantes sont décrites les catégories grammaticales des parties de discours de type nominal (nombre, genre, cas, personne), auxquelles il s’ajoute les compléments, les modificateurs, les appositions ou la sémantique des déterminateurs, rapportés aussi aux faits de langue anglaise. Dans le deuxième chapitre («Bare nouns»), Carmen Dobrovie-Sorin s’occupe du problème soulevé par l’appellation de cette unité, en spécifiant, dès le début, que «Romanian is a language that has definite and indefinite articles, but neverthless allows NPs without articles or other determiners (hencefort ‘bare NPs’ abbreviated BNs) to occur in argument positions, most prominetly object positions» (49). Tout au long de ce chapitre, l’auteure décrit, entre autres, des aspects d’ordre général ou particulier concernant la place du sujet, les limites sémantiques des syntagmes, le système des anaphores, les positions adnominales, le comportement syntaxique des noms abstraits et les définitions nominales etc. (49-95). Le troisième chapitre, dû à Ion Giurgea («The syntax of determiners and other functional categories») est consacré aux «functional words in the nominal phrase», parmi lesquels Besprechungen - Comptes rendus 260 sont discutés les indéfinis, les démonstratifs, les numéraux, les pronoms personnels, les négatifs, les quantitatifs et leur comportement par rapport aux noms (97-174). Dans la quatrième partie du volume («The semantics of determiners»), Donka Farkas analyse le comportement syntaxique des déterminants qui «differ along several partly independent dimensions. A major division concerns quantificational force, separating determiners with universal force (fiecare ‘chacun’) from those with existential force (un ‘un’, -ul ‘le’, ni ş te ‘des’, câ ţ iva ‘quelques-uns’, vreun ‘quelconque’). A cross-cutting distinction separates several subspecies of determiners, grouped under labels such as ‹free choice› or ‹negative indefinites› or ‹demonstratives›» (175). De même, la grammairienne américaine détaille dans les pages de ce chapitre tous les déterminants. «Demonstratives and negative indefinites are varieties of existentials, the former within the definite group ..., and the latter within the indefinite category ... The ‹free choice› determiners in Romanian ..., on the other hand include the universal-flavored orice/ oricare as well as at least some uses of the existential vreun» (175). Dans le cinquième chapitre («Pronouns»), Sanda Rîpeanu Reinheimer, Liliane Tasmowski, Andra Vasilescu, Ion Giurgea et Rodica Zafiu abordent des problèmes morphosyntaxiques ayant trait aux pronoms, caractérisés par la catégorie grammaticale de la personne (les pronoms personnels, réfléchis, de politesse), ainsi qu’aux pronoms d’intensité et aux structures réciproques, les auteurs renvoyant, pour d’autres détails, au troisième chapitre (231-308). En ce qui concerne les syntagmes contenant des génitifs (DPS) et des possessifs pronominaux, ils sont traités par Carmen Dobrovie-Sorin, Isabela Nedelcu et Ion Giurgea au chapitre 6 («Genitive DPS and pronominal possessors»). Celui-ci est principalement «devoted to the syntax of marked constituents. The main empirical generalizations regarding genitive DPS (including personal pronouns) also hold for possessive adjectives, which will therefore be treated parallelly» (309). L’analyse menée nous semble très intéressante et les exemples sont adéquatement choisis, relevant, en même temps, les limites des certains usages des structures possessives, très diverses et fréquemment employées en roumain actuel. L’adjectif occupe une place importante dans l’économie de l’ouvrage; il est décrit dans le septième chapitre («The adjective») sur près de deux cents pages (355-529). Cela témoigne de l’intérêt particulier que portent les deux linguistes bucarestois, Alexandra Cornilescu et Ion Giurgea, à cette partie de discours qui est caractérisée par un nombre important de catégories grammaticales, généralement partagées avec d’autres nominaux. Les auteurs de ce chapitre mettent en évidence le fait que «the inflections of adjectives are shared by nouns and determiners. Due to this morphological similarity between adjectives and nouns in languages such as Greek, Latin and Romance (including Romanian), adjectives have been included among the nominal categories in traditional grammars» (354). La description est objective et quasiment exhaustive; elle s’appuie généralement sur des faits de langue actuels qui connaissent de larges disponibilités combinatoires (488-529). Dans le huitième chapitre («Adnomial prepositional phrases», 531-64), Alexandru Mardale et al. traitent des prépositions. Ils essaient d’illustrer le rôle essentiel des prépositions en roumain, qui sont nombreuses et occupent une place très importante, surtout en ce qui concerne les implications sémantiques et les restrictions d’usage car, assez souvent, le décodage du sens se fait par l’intermédiaire de celles-ci: «Prepositional phrases (PPs henceforth) can appear as complements or as adjuncts in the verbal, adjectival and nominal domains» (531). La perspective syntagmatique de type adnominal adoptée par Elena Soare et Rodica Zafiu dans le neuvième chapitre («Adnominal non-finite constituents and complement clauses», 565-96) nous paraît très intéressante. En effet, l’hypothèse présentée au début de la recherche et validée par la démarche interprétative tout au long de cette partie du volume Besprechungen - Comptes rendus 261 est la suivante: «Adnominal positions support verbal projections of different forms, from participials to fully inflected clauses, which function as complements/ arguments, or adjuncts» (565). En fait, il s’agit des détails de constitution des structures telles que copil b ă tut ‘enfant battu’ (Passive Participle), ap ă de b ă ut ‘eau à boire’ (Supine), listele con ţ inând semn ă turi ‘les listes contenant des signatures’ (Gerund/ Active participle), pl ă cerea de a c ă l ă tori ‘le plaisir de voyager’ (Infinitive), dorin ţ a s ă plece ‘le désir qu’il parte/ de partir’ (Subjunctive CP), întrebarea dac ă pleci ‘la question de savoir si tu pars’ (Interrogative CP), siguran ţ a c ă va reu ş i ‘la certitude qu’il réussira’ (Declarative indicative CP). Spécialiste reconnu de l’interprétation des phrases et des syntagmes relatifs, Alexander Grosu se propose, dans le chapitre 10 («Relative Clause Constructions and unbounded dependencies»), de décrire les «relative clause constructions (RCCs) in Romanian» qui consistent en «relative clause (RC) and some additional material», car «it is only in exceptional cases that an RCC consists exclusively of an RC» (597), ainsi que leurs modalités de réalisation (par exemple, Ion e fratele meu. El are trei copii. ‘Jean est mon frère. Il a trois enfants.’ . Ion, care are trei copii, e fratele meu. ‘Jean, qui a trois enfants, est mon frère.’ etc.). Dans le onzième chapitre («Deverbal nouns», 663-717), Alexandra Cornilescu, Carmen Dovrovie-Sorin, Ion Giurgea, Elena Soare et Camelia Stan décrivent des structures dans lesquelles sont présents des noms «derived from verbs (deverbal nouns, which will also be refered to as ‘nominalisations’)», parmi lesquels se détachent ceux qui sont «formed with infinitival or supine suffixes» et qui connaissent une grande productivité (cântare, exprimare, recurs, dormitul, mâncatul, etc: explicarea teoremei ‘l’explication du théorème’, b ă rbieritul lui la miezul nop ţ ii îi deranjeaz ă pe b ă ie ţ i ‘son rasage à minuit dérange les garçons’). Le chapitre 12, dû à Mihaela Miron-Fulea, Carmen Dobrovie-Sorin et Ion Giurgea, est dédié aux noms propres («Proper names», 719-45) qui, en roumain, en raison de leur flexion casuelle (nominatif-accusatif/ génitif-datif/ vocatif), connaissent des emplois particuliers, de larges disponibilités combinatoires ainsi que des fonctions grammaticales diverses et complexes à la fois. C’est le cas, par exemple, des positions prédicatives, constituées par des «naming verbs: the analysis of the position as predicative is based on the pronominalization with a ş a, astfel ‘so, like that’, cum ‘how’» (Am ajuns într-un loc numit Izvoarele. ‘Nous sommes arrivés dans un endroit appelé Izvoarele’) et «identity predications (L-au luat drept Gigi ‘Ils l’ont confondu avec Gigi’)» (745). La treizième partie, rédigée par Mihaela T ă nase-Dogaru, Ion Giurgea et Ruxandra Vi ş an, («Classifier and qualitative binominal constructions», 747-73), propose une analyse pertinente des structures qualitatives (binominal construction) dont le rôle est de limiter la quantité désignée par le nom situé en position secondaire (o sticl ă de vin ‘une bouteille de vin’, un pahar de vin ‘un verre de vin’, o gr ă mad ă de c ă r ţ i ‘une pile de livres’, un deget de whisky ‘un doigt de whisky’ etc.) ou d’attribuer une qualité au nom/ pronom déterminatif (o idio ţ enie de curs ‘un cours stupide’, o m ă m ă lig ă de om ‘un homme mou’, o namil ă de om ‘un (homme) géant’, bietul de el ‘le pauvre malheureux’). Le chapitre 14 («Appositions and juxtaposed nouns», 775-800), élaboré par Raluca Br ă escu et Ion Giurgea, contient la description des unités appositives assez fréquemment employées en roumain (par exemple, Maria, deputat ă de Ilfov, va da o declara ţ ie. ‘Marie, députée d’Ilfov, va faire une déclaration.’), ainsi que la juxtaposition des noms communs (caz limit ă ‘cas-limite’), perçue, parfois, comme constitution des noms composés. Une particularité du roumain est le vocatif, décrit par Blanca Croitor et Virginia Hill au chapitre 15 («Vocatives»). Celui-ci connaît des formes particulières et des emplois spécifiques. Il faut cependant avouer que, de nos jours, on peut percevoir un certain repli de son usage, de plus en plus concurrencé par la forme du nominatif-accusatif. Dans le seizième et dernier chapitre («Nominal inflexion», 825-56), Ion Giurgea se propose de présenter les catégories de la flexion de parties de discours de type nominal qui Besprechungen - Comptes rendus 262 justifient, parfois, la spécificité du roumain: «The inflexional features of nouns are number and case, those of adjective, pronouns, determiners and other functional categories are gender, number and case» (826). Dans le cadre d’une «simple» description structurelle de la morphologie nominale, l’auteur réussit à bien capter les particularités du roumain en insistant sur la flexion casuelle, ainsi que sur les alternances vocaliques ou sur la flexion particulière de certains noms. Le livre se clôt par une ample bibliographie («Bibliography», 857-91), structurée en fonction des chapitres. Elle nous permet d’identifier les sources qui ont guidé les auteurs dans l’élaboration de cet ouvrage et qui en justifient l’entreprise. Enfin, les lecteurs ont aussi à leur disposition un Index qui facilite la consultation ponctuelle. Nous sommes convaincu que cet ouvrage deviendra un livre de chevet pour les linguistes intéressés par la morphologie et par la syntaxe de la langue roumaine. Nous avons apprécié, en dehors de la présentation objective des faits de langue, le goût du détail, la pertinence des exemples choisis, ainsi que la démarche argumentative judicieusement réalisée dès le début. Adrian Chircu H Christian Discher, Sprachkontakt, Migration und Variation. Die frankophone Integration von Rumänen in Paris nach 1989, Tübingen (Narr) 2015, 272 p. (Tübinger Beiträge zur Linguistik 549) Nach dem Fall des Eisernen Vorhangs und dem Sturz Ceau ş escus im Jahr 1989 nahm die rumänische Einwanderung in den Großraum Paris stark zu. Christian Discher will in seiner Arbeit nicht nur den sprachlichen Aspekt dieser Immigration, sondern auch die Lebenswirklichkeit der Einwanderinnen und Einwanderer aus Rumänien im Gebiet um die französische Hauptstadt allgemein beleuchten. Dazu holt er relativ weit aus und beschreibt die Entwicklung in Rumänien vom Kommunismus über das Ende der Diktatur bis zur heutigen wirtschaftlichen und gesellschaftlichen Lage im Land. Er skizziert auch die Geschichte der rumänischen Auswanderung nach Frankreich. Als Grundlage der Analyse des vertikalen Sprachkontakts zwischen Rumänisch und Französisch dient ihm die funktionale Variationslinguistik von Thomas Stehl. Sie umfasst drei Ebenen: die Kompetenz der Variation, die Pragmatik der Variation und die Linguistik der Variation. Die Kompetenz der Variation beschreibt das mehrsprachige Wissen einer Person. Mit der Pragmatik der Variation werden die sogenannten «Gebrauchsdeterminanten» analysiert, d. h. in diesem Fall, wann Französisch und wann Rumänisch gesprochen wird. In der Linguistik der Variation wird das eigentliche Sprachmaterial untersucht. Zur Untersuchung des Grades der sprachlichen Integration legte Discher verschiedenen Einwanderinnen und Einwanderern (und ihren zum Teil in Frankreich geborenen Kindern) einen Fragebogen auf Französisch und Rumänisch vor. Die Untersuchungspersonen unterscheiden sich durch ihre gesellschaftliche und berufliche Situation, das Ausmaß ihrer Kontakte mit Französinnen und Franzosen, ihre Bildung und den Zeitpunkt der Einwanderung. Sie werden im Buch in vier Gruppen eingeteilt, wobei nirgends ausdrücklich gesagt wird, nach welchem Kriterium diese Einteilung erfolgte. Ihre Haltung gegenüber dem Aufnahmeland wird im Buch in den Kategorien Potenzielle Re-Emigrantinnen bzw. Re-Emigranten - mit den Unterkategorien Wirtschaftlich motivierte Einwanderinnen bzw. Einwanderer und Geringer qualifizierte Arbeitskräfte -, Integrationswillige Identitätsbewahrerinnen bzw. Identitätsbewahrer und Potenziell integrierte französische Rumäninnen bzw. Rumänen zusammengefasst.